Cold War

J'ai souvent terminé une partie en n'ayant construit qu'une seule armée et dix flottes. Bien qu'une constitution d'armée puisse avoir du sens pour une attaque d'un an, il devient rapidement évident à quel point elle est limitée dans une variante qui vous oblige à déplacer rapidement vos forces sur différents théâtres.

Il existe 4 principaux points de bataille où la partie est gagnée ou perdue : l'Asie du Sud-Est, l'Europe, la Méditerranée et l'Amérique du Nord. Je les ai commandés du plus important au moins. La raison en est que lorsqu’on conquiert l’Asie du Sud-Est, on peut généralement envoyer la plupart de ses forces d’attaque sur d’autres théâtres. Si vous avez fait cela, vous gagnerez généralement la partie sous peu. J'ai perdu toute l'Europe dans deux matchs très médiatisés et je reviens quand même pour gagner parce que j'ai donné la priorité à l'Asie du Sud-Est. En effet, l’Asie du Sud-Est est beaucoup plus facile à défendre que l’Europe.

Il existe également une voie générale vers la victoire pour les deux puissances. L’URSS est la puissance qui, selon moi, peut gagner le plus rapidement entre les mains d’un joueur d’élite. Les Soviétiques disposent de nombreux points d'attaque différents et, entre les mains d'un joueur créatif, ils peuvent surpasser le rythme plus laborieux de l'OTAN. L’OTAN est cependant légèrement plus forte à long terme. En effet, les centres nord-américains sont plus faciles à verrouiller et à défendre. Dans une partie longue, je pense que les chances de victoire de l'OTAN sont meilleures, mais cela nécessite un joueur très patient qui étouffe lentement la vie de l'URSS : une véritable stratégie de guerre froide.

• La flexibilité 

La balance de la guerre froide peut basculer d’un seul coup. À chaque phase d’ajustement, vous devez déterminer ce que vous êtes prêt à abandonner et ce que vous allez attaquer. Cela est particulièrement vrai si vous perdez une unité ou deux. Je sacrifie souvent des centres ou abandonne des théâtres entiers. Parfois, la meilleure chose que vous puissiez faire est simplement de vous démener pour ne pas prendre encore plus de retard.

C’est pourquoi la créativité est si importante pendant la guerre froide. Après 1961, aucun jeu n’est plus le même. Les meilleurs joueurs sont capables de mettre en place des attaques convaincantes et de changer complètement le conflit. Une destruction et une reconstruction au bon moment peuvent changer tout le paysage. C'est pourquoi j'essaie d'être très prudent lorsque je déloge une unité. On ne sait jamais où il sera reconstruit.

Vous devez trouver où votre adversaire est faible et l'attaquer là-bas. Alors que les joueurs de niveau intermédiaire espèrent des astuces bon marché en 1961 pour remporter la partie, vos meilleurs joueurs jouent pendant 2 ans relativement en toute sécurité pour ouvrir la carte afin qu'ils puissent faire de réels dégâts. Je suis tout à fait d'accord avec l'idée de réduire une version à la fin de 1961, donc je ne risque pas d'en réduire deux alors que le gain n'en augmenterait que d'un.

Vous devez également faire preuve de flexibilité face aux nuisances. Je me souviens d'un match de tournoi, je concentrais 4 flottes pour essayer d'éliminer 1 flotte quand j'ai finalement eu l'idée d'envoyer mes 3 autres flottes vers un autre endroit et de simplement échanger des centres avec cette flotte. La partie a été gagnée peu de temps après. Il est facile de se concentrer sur un plan, mais il existe de nombreuses façons de gagner une partie.

Cold War est un jeu passionnant en raison de l’équilibre de la carte ainsi que de la possibilité de déplacer rapidement les points d’attaque. Cela a attiré certains des meilleurs tacticiens grâce à cela. Une compréhension de la géographie de la carte ainsi que la flexibilité nécessaire pour organiser des attaques créatives vous aideront à vous propulser vers votre victoire bien méritée.