travails travaux (Travail)

Travail nous vient du moyen âge, de "traveil, "traval", "traveaul" [1] désignant une poutre :

"A Guillaume Anceaul, archier, demeurant à Dijon, la somme de quatre vins frans qui deuz lui estoient pour avoir fait de l'ale d'Auxonne, entre les quatre colonnes, une auditoire de bons bois de chesne, assise icelle sur quatre bons sommiers par manière de plate forme, et en iceulx sommiers a une bonne travure de bois de chesne, et sur iceux traveaulx a ung planchier d'ais, et a icelle auditoire..." [2]

Réplique de Charles Quint à la déclaration du roi de France : [3]

"Comme celluy qui regarde la paille en l'oeil de son compaignon, et ne voit le groz traveaul qu'il tient au sien" [4].

Désignait ainsi, outre un appareillage destiné à maintenir un animal, l'ensemble des poutres constituant une charpente et aussi une peine, voire une pénitence :

"... où les dix Appeaux volages ont cours, pour plufeurs peinnes, traveaulx & grans inconveniens & dommaigres qui sen enfuivoient, ...[5] "

Étymologie de Travail

Le linguiste Pierre Guiraud [6] a observé que le mot "travail" est un croisement [7] , entre "Trepalium" (ou tripalium) et une forme romane issue de "Trabicula"[8] (une petite poutre [9])

Notre mot "travail " est dérivé du bas latin "tripalium", hérité du latin "tripaliare" signifiant "contraindre".

Ce "tripalium est composé du préfixe "tri", trois, et "pag" ou "pak" [10] signifiant "enfoncer", comme dans "pak-sla"[11] "pak-slos"[12], désignant un pieu.

Ce "tripalium", qui est un instrument de contrainte, voire de torture, laisse ainsi entendre le "travail" comme étant effectué de force, à l'instar de l'activité de l'esclave.

Le "tripalium" est ainsi un "dispositif servant à immobiliser les grands animaux [13] " pour le ferrage ou pour les soins.

Le mot "travailler" nous vient par là, via le moyen âge, du latin courant "tripaliare", contraindre avec le "tripalium" [14]

En 548 la forme "trepalium" est attestée au sens d'instrument de torture dont Michel Benaben [15] apporte quelques précisions sur cet instrument destiné à empaler les suppliciés.

Pour Jean Nicot, les mots "travail" et "traveil"[16] sont de même source :

"Travail, Opera, Labor, ou Traveil : est enim qui putet ductum a Transuigilare,
id est, Peruigilar
" [17]
["Travail, œuvre, ouvrage, peine : c'est en fait celui qui peut mener une affaire en
tourmentant par attention, c'est à dire par vigilance"
[18] ].

Cette "vigilance", est le fait d'œuvrer, de travailler, afin que les autres puissent vaquer à leurs occupations en toute quiétude :

" vigilat ut Quiescant [19]" : "nous veillons pour qu'ils se reposent" (ou "Quiescant ut Vigilat": Nous sommes là ; la police est là afin que les autres vivent paisiblement, afin qu'ils se reposent sur nous).

Le travail en langue latine : labor

Le latin "Labor [20]" désigne ce qui fait glisser, ce qui fait trébucher, mais aussi la peine que l'on se donne, et le "travail" comme résultat de la peine. En ce sens le "sine labe concepta" signifie "conçue sans tache", ou "conçue sans péché", au sens où le latin "labe" désigne la souffrance, la paine, la maladie. "sine labe pudoris" : sa pudeur n'a ressenti aucune atteinte" [21]

Illustration 22 : Fronton de Notre Dame du Port, (Nice Août 2008)
Mari
a sine labe concepta. O.P.N. : 'Marie conçue sans tache Priez Pour Nous'

Cicéron dans le discours contre Lucius Calpurnius Pison:

Mitto aurum coronarum, quod te diutissime torsit :
[ Je ne parle de l'or coronaire, qui t'a si longtemps mis à la torture…
[22] ]

Le dictionnaire Etymologique Gilles Ménage exprime clairement la notion de "tourment" associée au sens du mot travail [23] :

"Bien que ce mot signifie ordinairement ce que les latins appellent "opera" & "labor"
il ne laiffe pas pourtant de fignifier fouvent tourment et douleur".

Et, dans le Roman de Guillaume au court nez [24], concernant l'enfant:

Dont eft iffus li enfés, qui eft en ce trépail conceu. [25]

Le même article de Gilles Ménage nous montre que "travail" nous vient de "Trepallium", par référence à un canon du "concile d'Auxerre, tenu en l'An 578 [26] :

"Non licet prefsbytero nec Diacono, ad Trepalium, unbi rei torquetur, stare" [27] .

On apprend ainsi par cette phrase qu'il est dès lors "interdit aux prêtres et aux diacres d'être présent (au travail) quand on donne la torture aux coupables" [28]

Le travail : le travail du maréchal

Dans ce même article Gilles Ménage détaille "travail" qui est donc cette, "machine où l'on enferme les chevaux fougueux pour les ferrer et les
panser". De "Trabale", parce que cette machine est faite de petites
poutres /…/.. Plutarque, dit que les Lacédémoniens appelaient "dokana"
("
δόκανα " [29]) de "dokos" ("δοκός " [30]), trabs[31] , parce qu'elles
représentaient de petites poutres
[32].

Illustration 23 : Travail (Lavaudieu, février 2014)

En Grec l'instrument de torture se nomme "agoniskoi" [33]

Dans ce même dictionnaire étymologique de Gilles Ménage :

"dans nos anciens livres, comme Perceforeft et Lancelot du Lac, on dit fouvent
trefveil & trefveiller, en la signification de fatigue& de fatiguer
" [34]

Dans l'ouvrage "la connaissance parfaite des chevaux", Le dictionnaire de manège, indique :
Travail est aussi une petite enceinte en quarré long , pratiquée devant la boutique d'un maréchal,
et composée de quatre piliers, entretenus l'un avec l'autres par des traverses, pour enfermer un
cheval qui se tourmente, ou qui veut faire du désordre quand on le ferre ou qu'on lui veut
faire quelque opération
[35]

Le travail révèle le sens d'une oppression :

Dames oppressées et travaillées : l'ordre de la 'dame blanche' :

" En ce temps là [Sous le roi Charles VI] beaucoup de dames et demoiselles 'estoient oppressées et
travaillées d'aucuns puissants hommes'
, et venant en vain au roi 'comme à la fontaine de justice',
elles ne pouvaient rien obtenir ; leur
'piteuses' clameurs et complaintes touchèrent le maréchal
Boucicaut, qui, pour les défendre, créa en l'an 1399, l'ordre de la '
dame blanche'.[36].

"Travail "désigne également l'ensemble des opérations relatives à un accouchement.

Pour Gilles Ménage :

"Le mot travail a passé de la machine où les animaux sont enfermés pour souffrir des opérations douloureuses, à la peine & la fatigue". [37] ". Auffi apelle-t'on proprement travail, les douleurs de la femme qui enfante, parce qu'elles la font fouvent veiller toute la nuit" [38] .

Le travail du médecin Hippocrate

Pour Hippocrate on se livre à son métier avec art : le verbe askein ("ασκειν") ci-dessous signifie travailler avec art, avec la longanimité dont fait ainsi preuve le médecin notoire.

ασκειν, περι (askein péri A travailler autour
τα νουσηματα
, ta nousemata de la maladie
δύο, ωφελεειν, duo opheleein deux, [choses], soulager
η μη βλαπτειν è mè blaptein) ne pas porter atteinte

Cette phrase d'Hippocrate (tirée du livre I Epidémies) sera reprise par Galien sous la forme latine de :

"Primum non nocere" : "D'abord ne pas nuire"

... attribuée à Hippocrate cette phrase daterait du XIXe siècle d'un successeur de Läennec

Le travail : de l'indo Européen au labeur et à l'opéra

Le mot "Werg" en Indo Européen, a donné le latin "urgere" [39] , venant lui même du grec "ergon" ("εργον" [40]), qui en retour donnera ensuite "werk" et "work", lesquels désignent respectivement l'ouvrage et le travail en allemand et en anglais.

Ce "work" saxon nous vient par le haut Allemand "werc" et de sa racine Avestique "karanaoiti" issue elle-même du Sanskrit [41] "karoti" ("il fait") liée au mot célèbre "karma" (Une action, une œuvre, un acte, une volonté), et de cet autre mot sanskrit "karmin[42]" signifiant "être occupé, être au travail".

La dyne et le sthène sont issues des mots grecs "dunamis" ("δυναμις" [43] ,puissance, faculté de pouvoir) dont un des sens désigne la force physique, et "sthenos" ("σθενος", la force physique, la vigueur[44]).

Le latin "desudatio" est la sueur, le travail, la peine... Et le "cibarius" désigne celui qui travaille pour son pain....

Pour Plaute: "sexta aerumna Herculi objecta...": L'enjeu du sixième travail d'Hercule...

En grec le travail est "ergon", (travail, action) que l'on retrouve dans l'ergonomie, étude scientifique des conditions de travail, mais aussi dans l'allergie, et énergie.[45]

En latin le mot "travail" est désigné par de nombreux mots, dont "labor" [46] , "administer" (celui qui effectue), "aerumna" (ce qui fatigue, qui afflige, mot venant de "aere", travailler l'airain, le métal des Dieux), opus, et dans une moindre mesure: "factum" et "agere" (voir acte agir)

Illustration24 : Fronton du prieuré d'Arles : "Nulli labor fallax"
(juin 2011)

Sur le fronton du Prieuré d'Arles [47] est frappée la devise "Nulli labor fallax" [48]

"Nulli labor Fallax , noble devise dont la vie de Réattu fut un beau commentaire; bien
qu'il en ait douté lui même : si, découragé par les obstacles, il n'a pas fait produire au
présent tout ce qu'il aurait du en obtenir, l'avenir ne l'a point déçu et, trop peu
nombreux, relativement à ce qu'il auraient pu être, ses travaux suffiront cependant
pour assurer à son nom une glorieuse durée."
[49]

Le sens de "Nulli Labor Fallax" est "Aucun faux pas n'est trompeur". Le sens latin de "labor [50]" est ici double, c'est d'une part le "lapsus", "ce qui fait glisser" et d'autre part la "peine que l'on se donne".

Le travail et mestier au moyen âge.

Le roman de Renart [51] :

N'ai or[52] mestier[53] de traveillier [54] : Je n'ai à présent nul besoin de me fatiguer.

Le travail et le droit à la paresse

Dans son ouvrage sur la "valeur" du travail, Paul Fafargue [55] défend le droit à la paresse, le droit à profiter du temps non dévolu au travail imposé.

A cette fin il en emprunterait les mots à Gotthold Ephraim Lessing :

"Paressons en toute chose, sauf en aimant et en buvant, sauf en paressant".

Laßt uns faul in allen Sachen [Laissez nous paresser en toutes choses
Nur nicht faul zu Lieb‘ und Wein, Sauf en aimant et buvant
Nur nicht faul zur Faulheit sein.”
[56] Sinon en paressant]

"Work", "labour" et "Werke"

En anglais les "travail d'Hercule" se dit "labour".... : "the twelve labours of Hercules" : les douze travaux d’Hercule, ou les 12 travaux d'Héraclès.

En saxon c'est "Werke", ou "work", alors que "job" est un "morceau" de travail, une boule, une pièce un fragment, et en allemand "arbeit" (celui qui n'est pas libre, orphan) est l'activité., "werke" étant le travail industriel. Et "labor and delivery" désigne la "salle de travail et d'accouchement" dans un hôpital.

Enfin notre "travail à la chaîne" est en Anglais une "production line" où les éléments à produire sont avancés sur un tapis roulant automatique.

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(29 juil. 2010, 12 déc, 03 déc. 2011, 30 Déc., 13 mai 2013, 21 sept., 31 juil. 2014, 07 mars 2016 ; 10 mai 2021 ; 18 sept. 2022)
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Notes et références :

[1] Dictionnaire Frédéric Godefroy, Paris F.Vieweg 1881. Dictionnaire de l'ancienne langue Française
et de tous ses dialectes du IX au XVe siècle. Volume 8 page 23

[2] Revue des sociétés savantes des départements. Paris Imprimerie Impériale 1866.Tome III année 1866.
Page 503

[3] Dictionnaire Frédéric Godefroy. Ibid

[4] Papiers d'état du Cardinal de Granville.Publié sous la direction de M Ch Weiss.Paris Imprimerie Royale
1861. Page 400

[5] Ordonnances des Rois de France de la troisième Race. Maitre Denis-François Secousse. Paris
Imprimerie Royale 1741.Volume VI ; page 371 :
Lettres qui aboliffent les Appeaux volages dans la ville de Bucy en Soiffonnois.

[6] Pierre Guiraud linguiste (1912- 1983) auteur du Dictionnaire des étymologies obscures

[7] Séminaire d'études médiévales Hispaniques paris VIII. (mars 1984)page 100.

[8] De la lettre à l'Esprit. Hommage à Michel Garcia. Page 171 note 5, "Trabajo, trebejo.
Le signifiant les réunit.

[9] Félix Gaffiot Trabicula : petite poutre, poutrelle

[10] Nommer les nouveaux territoires urbains. Hélène Rivière d'Arc. Editions UNESCO 2001, Page 82 note 9 -
Pays a la même racine que paix : Pag ou pak enfoncer, fixer

[11] Editions Liaisons (2005) . Motiver, de Pierre Pastor,Richard Bréard : Le Travail libère-t-il l'homme. Page 21 : "Pak-sla : une bêche" et palus issu de pak-slos, pieu".

[12] Brian Alexander Krostenko : Cicero Catullus and the language of social performance. Page 120 note 101.
Chicago 2001

[13] Motiver, page 22 de Pierre Pastor, Richard Bréard. Editions Liaisons 2005

[14] Dictionnaire Erudit de la Langue Française. Larousse édition 2009, page 1927, colonne II

[15] Michel Benaben dictionnaire etymologique de l'Espagnol. Ellipse 1996

[16] Songe en complainte III, page 144. "Après le jour qui est fait pour traveil, Ensuit la nuit pour
repos ordonnée " Poésies du Duc Charles d'Orléans (1394 - 1465) publiées par
Aimé Champollion-Figeac Paris quai Malaquais, 1842.

[17] Dictionnaire Jean Nicot Le Thresor de la langue francoyse (1606). "Transuigilare" est le soin attentif donné.
Et "Peruigilare", est veiller un espace temps délibéré.

[18] Dictionnaire Felix Gaffiot : (page 1675, colonne III) "vigil" être éveillé, attentif veiller

[19] Après l'ordonnance de Philippe Auguste puis de Saint Louis en 1254 concernant les chevaliers du guet,
Louis XIV en 1666 octroie ce rôle à Paris et y attribue le Coq pour emblème, devise dont Nicolas de la
Reynie sera le premier nommé.

[20] Dictionnaire Félix Gaffiot, page 878, colonne I Labor, lapsus sum : Glisser, trébucher, tomber ;
ibid colonne II :
Peine que l'on se donne, travail, activité que l'on se donne., résultat de la peine, situation pénible,
malaise, maladie.

[21] Tableau de la littérature française au XVIe siècle, Paris Libraisie académique, 1862.
Par Saint-Marc Girardin. Page 251

[22] Œuvres complètes de Ciceron sous la direction de M Nisard, tome 3. Paris Dubochet et compagnie,
1840. Discours contre Lucius Calpurnius Pison. Discours 37
e. Page 196.

[23] Dictionnaire etymologique de Gilles Menage. Paris 1750, Briasson rue Saint Jacques Tome II, page 541
colonne I.

[24] Guillaume de Gelone (né aux alentours de l'an 755) dit al corb nés, au courb nes, ou court nez, parfois
nommé Guillaume d'Orange, fils de Theuderic Makir et Aude de Herstal

[25] Dictionnaire Gilles Ménage, ibid, colonne II : "Dont l'enfant est issu, qui est par ce travail conçu".

[26] Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastique par Remi Ceillier. Paris 1862 chez Louis Vivès.
Tome onze, page 897 :
"Quoique daté de l'an 578, sous le Pontificat du Pape Pelage II et de la dix-septième année du règne
de Chilpéric, il paraît certain que ce Concile d'Auxerre ne se tint qu'en 585 quelque temps après le second
de Mâcon". Ce même canon du concile d'Auxerre est également cité dans le dictionnaire Etymologique
de la langue Française de Gilles Ménage, tome II page 541.

[27] Bibliothèque historique de l'Yonne. Chez Perriquet, 1850. Collection de chroniques. M l'abbé Duru.
VI
e concile d'Auxerre canones XXXIII, page 105.

[28] "Ancienne & nouvelle discipline de l'Église". J. F. André. Bar le Duc, 1867, Guérin et Cie. Tome 5,
De la pluralitré des bénéfices, Page 480, Colonne 1

[29] Dictionnaire Grec Français Bailly (Hachette © 2000 , Edition 1962) page 527 colonne II : pièces de bois
reliées par des traverses, symbole de l'union indissoluble entre Castor et Pollux

[30] Dictionnaire Grec Français Bailly page 529 colonne II : poutre, solive, météore en forme de poutre,
opinion

[31] Dictionnaire Latin Français, Félix Gaffiot, page 1586, colonne I. poutre,

[32] Gilles Ménage page 541 tome II colonne II : travail.

[33] Dictionnaire Grec Français Alexandre, Planche page 9 colonne II

[34] Dictionnaire Etymologique Gilles Ménage Briasson Paris 1750. Tome II page 541

[35] Connaissance parfaite des chevaux. Dictionnaire de manège. Par Delcamps. Paris, Compagnie des
Libraires, 1741. Dictionnaire de manège. Page 176.

[36] "Memoire pour servir à l'histoire de France (depuis le XIIe jusqu'à la fin du XVIIIe siècle) MM Michaud
et Poujoulat. Christine de Pisan, Boucicaut Juvenal des Ursin. A Paris 1836, tome second page 209.

[37] Ibidem Dictionnaire Etymologique Gilles Ménage

[38] Ibid Dictionnaire Etymologique Gilles Ménage

[39] Félix Gaffiot page 1631 colonne III Urgerer : Presser, fouler du pied, serrer de près, s'acharner pour obtenir.

[40] Anatole Bailly, (Hachette © 2000 , Edition 1962) , page 798, colonne III action, ouvrage, affaire dont on se
charge.

[41] Le mot "sankrit" lui même provient de "Sam" ou "sams", qui signifie mettre avec, mettre ensemble
(Dictionnaire Sanskrit G. Huet page 491) et de la racine "skri" ou "krti" qui est la "consécration"
(dictionnaire Maisonneuve page 758)

[42] Dictionnaire Sanskrit Français Adrien Maisonneuve, 1959, page 181 colonne I

[43] Anatole Bailly, (Hachette © 2000 , Edition 1962) page 542, colonne II.

[44] Anatole Bailly page 1745, colonne III,

[45] Dictionnaire etymologique de la langue Française. Jean-Baptiste-Bonaventure de Roquefort.
Paris Decourchant 1829. Tome I, page 293, colonne II : Energie : du grec énergia, fait de "en", dans,
et d' "ergon", ouvrage, travail, action ; les latins ont dit energema dans la même acception.

[46] Félix Gaffiot : 878 colonne I : labor :sens 1- lapsus, glisser, couler ; sens 2- (colonne II) peine que l'on se
donne, activité dépensée, travail

[47] Le Grand Prieuré de St Gilles s'installe à Arles en 1615. Le musée Réattu occupe de nos jours cette
ancienne "Commanderie" qui abrite maintenant le musée Picasso.

[48] "Le Plutarque Provencal Vie des hommes et des femmes illustres de la Provence", par Alexandre
Gueidon. Marseille, au Bureau du Plutarque Provencal 1855. Tome 1, page 214 : Vie de Réattu,
le Plutarque Provencal, par Jules Canonge, membre de l'Académie de Marseille.

[49] Ville d'Arles direction du patrimoine. Site du patrimoine d'Arles ; Page 8. Jacques Réattu, peintre
d'histoire. Jules Canonge Imprimerie de Soustelle, 1863.

[50] Félix Gaffiot page 878 colonne I et colonne II)

[51] Le Roman du Renart vers 20 625. Publié d'après les manuscrits de la Bibliothéque du roi de Jacquemars
Giélée publié en 1289

[52] Or : A présent,

[53] Mestier : Besoin

[54] Travaillié : Traveillie : tourmenté, peiné, fatigué, lassé.

[55] Le Droit à la paresse, ouvrage de Paul Lafargue, paru en 1880

[56] Gotthold Ephraim Lessing(s) sammtliche schriften (recueil d'écrits de Gotthold Lessing)
Berlin Buchhandlung, 1838. Volume I. Page 51 Poème : Die Faulheit"