Canard

Désigne un oiseau aquatique palmipède au bec large, désigne également un morceau de sucre trempé dans un café ou eau de vie, un article de journal mensonger, un récipent à bec large [1]

En 1606 le dictionnaire Jean Nicot définit le canard :[2] comme étant :
" Une espèce d'oye bas en jambe, de bec plat, aimant les eaues,
ainsi appellé par onomatopoée du cry qu'il fait, Anas ".

Étymologie de canard

Gilles Ménage dans son dictionnaire étymologique [3] donne "cane" ou "canne" comme étant un "vaisseau de terre pour mettre des liqueurs".

Outre l'animal, un "canard" désigne aussi une embarcation qui daterait du moyen âge.

Le "Quanart" date du XIIIe siècle et Quenne est attesté en 1338 comme ancêtre de la cane.

Le Canard de Buffon [4] :

La femelle cane, le petit, caneton et Hallebrant, en Grec, "nessa"[5] ou "netta" [6] ; selon Varron "απο του νειν [7]" (Apo tou nein [8]) "a natando" [9] et dans le même sens, par les latins "anas"

Le Canard, du bateau, au roseau : le "canna"

Le bateau de commerce "canna" est en effet décrit dans les satires de Juvénal (satire V, vers 89)

"illud enim vestris datur alveolis, quod Canna Micipsarum
prora subvexit acuta
"

Qui pour la traduction de Jean Dusaulx [10] donne :

"car l'huile versée dans vos alvéoles fut transportée d'Afrique
par des vaisseaux Lybiens
"

Et suivant la draduction de Jules Lacroix :

"l'huile fut transportée sur les vaisseaux pointus de Micipsa".

Aristote fait naître les abeilles des roseaux, le moyen, âge y fera naître le canard.

Dans ces deux traductions les "canna" sont des bateaux de commerce, initialement bâtis à l'aide de roseaux groupés… ces mêmes roseaux dont les fleurs[11], pour Aristote, donnent la semence de naissance des abeilles et où, au moyen âge l'on fera naître les canards sauvages…

Aristote Histoire des Animaux

La génération des abeilles : Les uns prétendent que les abeilles naissent des fleurs du "Kallyntre [12]" ("καλλυντρου") ou sur la fleur de roseau ("ανθούς του Καλάμου ") selon d'autres, soit encore sur la fleur de l'olivier…

Selon Pline de tels vaisseaux de commerce en roseau ou en papyrus étaient en usage sur le Nil, et, si la construction des bateaux évolua, le nom de "canna", vaisseau lourd et peu maniable, leur resta.

Ce même "canna [13] " désigne en latin les roseaux mais aussi une barque faite de roseaux, décrits ci dessus, comme un certain nombre de vaisseaux de commerce des premiers âges.

En Grec "kanna" ("καννα" [14]) est le roseau, venant peut être de l'assyrien "qabu" signifiant tube, ou Kané ("καννη" [15]) roseau, cane, un tapis de roseau, un paravent, et un abri à bateaux.

Le dictionnaire Sanskrit [16] donne "karandava" comme étant "une sorte de canard" [17]. Ce mot donnera en extrême orient le Javanais Karandawa, puis Krenda, mot qui désigne à la fois le canard, mais aussi, régionalement, un malade décédé allongé [18].

Pour Gilles Ménage :"Les grec disent "skeus" (gauche, difficile à manœuvrer comme le sont ces navires) non pas pour un vaisseau de mer, mais pour un vaisseau [19] en la signification du latin "vas" [20] désignant un vase et un vaisseau".

D'autre part, la légende veut que l'on retrouva Moïse [21] sur le bord du Nil, comme en Mésopotamie sur le fleuve Euphrate où une autre légende nous fait retrouver le roi Sargon 1er [22] : dans les deux cas les bébés emmaillotés flottaient sur l'eau dans des "cannas" de roseaux tressés et enduits de graisse en Égypte ou d'huile de roche en Mésopotamie. Ces "cannas" que les latins auraient quelques siècles plus tard nommé "vas".

Le canard, la cane et l'oie,

Le canard en Grec se dit "Néssa" ("νησσα" [23]) ou "nétarion" (νηταριον) pour ce qui est du terme affectif, ou encore "baptein" (βαπτειν) qui signifie plonger dans l'eau. La "cane" ,la femelle du canard, est "Thélia Nissa" ("θηλεια νησσα" [24])

Joachim Périon, dans son "De Lingua Gallica cum Greca cognatione" [25] croit que le mot Canard vient d'anas, en y ajoutant la lettre "C".

Pour le dictionnaire étymologique de Gilles Ménage [26]:

"M le Fèvre,Professeur de Saumur, dans ces commentaires sur "l'histoire des animaux"
d'Aristote,page 893, fait dériver le mot "ana" du grec "néssa" ("νησσα"), et
"nassa" ("νασσα"), à la Dorique et avec l'article "α" qui c'est incorporé, "anissa" ("ανισσα"),
"Anas". L'étymologie de Scaliger, qui est aussi celle de Varron, est plus vraissemblable.
Mais celle de Caninius et de Nunnesius, "nassa"("νασσα"), "anas" par
métathèse, est la véritable
"

En les faits, Aristote dans son "histoire des animaux" [27] décrit -non pas le canard- mais l'oie [28] ou "xenos" (χηνος) [29]:

"εα χην, και ο μικρος χην (ea Khèn kai o mikros chèn Il y a l'oie et la petite-oie

ο αγελαιος [30] o aguélaios qui vont en troupe [31]

και χηναλωπηξ [32] kai Khènalopex et petite-oie (ou oie d'egypte)

και αιξ και πηνελοψ" : kai aix kai penelops) et l'oie-renard [33], la chèvre d'eau et

le pénélops [34]").

Ce "pénélops [35]" est noté dans l'histoire naturelle des oiseaux [36] de Buffon comme étant le "canard siffleur", et rapporte que "ces oiseaux avoient porté au rivage Pénélope", encore enfant, jetée dans la mer par la barbarie de son frère Icare.

Cet animal, le "penelope" est nommé en latin le "anas penelopé" [37] ou en grec "penelops" ("πηνελοψ") correspondant à notre sarcelle. (Notons que le prénom "Pénélope", l'épouse d'Ulysse, se nomme en grec "Penelopeia [38]" sans rapport avec le canard, sinon avec les oiseaux)

Le canard et l'oie ne sont pas nommés dans la Bible et Aristote lui même, dans son histoire naturelle ne fait pas la distinction entre l'oie domestique et l'oie sauvage. Le canard est pourtant connu des Grecs puisque déjà nommé dans le théâtre d'Aristophane [39] et plus tard chez les latins à Rome par Cicéron qui en parlera dans ses écrits.

Le canard, ce gibier commun, pataud et gauche est ainsi l'objet d'un mélange peu clair et noyé dans la nuit des temps : le canard est ainsi un animal naissant des roseaux, un navire marchand (fait initialement de roseaux) et le palmipède que l'on confond avec non pas une oie, mais avec un Cygne dans le conte quasi autobiographique d'Andersen : le "vilain petit canard" [40]

Illustration 9 :
Cygne sous le Pont du Mont Blanc - Genève- (Septembre 2010)

Illustration 9 : Cygne sous le Pont du Mont Blanc -Genève- (Septembre 2010)

Un poisson du carême : Le Canard

D'entre de nombreuses espèces de Canard, le "Canard Macreuse" ("Anas nigra") est presque aussi grand que le canard ordinaire mais plus court et plus ramassé [41], cet animal serait peut être décrit par Aristote comme étant le "Tadorne" ou "Foulque".

Dans le "Traité des dispenses de Carême" [42], (chapitre "Des amphibies") on trouve les recommandations suivantes :

"Les macreuses sur tout, et d'autres semblables oiseaux connus dans les ports de mer, tels que sont les pilets, les baliries, les vernages etc… dont on mange librement en Carême, sont de ce nombre, car à la honte de la religion et des états les plus religieux, on mange sans crainte la chair et le sang dans le temps où l'on n'use que par indulgence de lait et de beurre".[43],

La macreuse [44], cette sorte de "canard sauvage" serait donc opportunément une viande "maigre" pouvant ainsi être consommée pendant les périodes, fort nombreuses, de carême au moyen âge :

"La macreuse pourtant avoit été défendue en maigre par un concile de Latran que tint au treizième siècle Innocent III. C'est Vincent le Bauvais qui le rapporte." [45].

Le Canard sauvage, la macreuse et le "maigre"…

Aristote cite "l'oie-renard" [46], et d'autre part, s'il décrit des modes de reproduction spontanés résultant de la putréfaction [47] , ils ne les attibue jamais au canard ni à ce type de "canard sauvage" qu'est la macreuse !

Et l'Encyclopédie catholique observe [48]:

"On sait que les macreuses ont été l'occasion d'une multitude de fables étranges. Comme on voyait ces oiseaux apparaître spontanément en grand nombre, on crut, les uns qu'ils provenaient du fruit d'un arbre inconnu; d'autres des débris de bois pourri flottant sur la mer. Cette opinion, depuis longtemps émise par Aristote pour d'autres animaux était la plus répandue".

Cependant dans sa "vie et mœurs des animaux" Louis Viguier observe la façon pour le moins lègère d'observer la règle :

"A la vérité, le Pape Innocent III, mieux avisé qu'Aristote, sur le chapitre de l'histoire naturelle des macreuses, avait fait justice de tous ces contes, en interdisant l'usage de ce gibier pendant le carême; mais personne, ni dans les monastères, ni dans les châteaux, ni dans les tavernes, n'avait voulu prendre

au sérieux l'interdiction du souverain Pontife" ! [49]

Or il se trouve que, bien auparavant, dans les années 1598, Gerrit de Veer, cosmographe Hollandais et membre de l'équipage de l'exploration Barentz [50] rapporta, dit-on, des œufs de macreuse qu'il fit couver par une poule et qui donnèrent donc naissance à une suite de canards noirs. Les Macreuses auraient donc la même origine que les autres canards et devenaient, ipso facto, viande non maîgre, donc interdite en période de carème ?!

Qu'importe ! On insinua aussitôt que les plumes des macreuses étaient d'une nature différente, que leur sang était froid et que leur graisse avait, comme celle des poissons la propriété de ne jamais se figer. La macreuse conserva son statut de chair maigre. De plus en méditerranée, des espèces de la famille de canards, appliquent cette dénomination à la Foulque macroule (le fulica necra) et c'est sur elle qu'ils transportèrent la tolérance de l'Eglise. [51]

En 1691, François Massialot [52] publie un ouvrage, (sans toutefois le signer de façon explicite),"Le Cuisinier roïal et bourgeois", dans lequel on trouve la recette de la macreuse au chocolat.

Cet ouvrage fit l'objet de nombreuses éditions et fut suivi d'une autre publication : "Le nouveau cuisiner Royal et Bourgeois", signé, en 1714.

Cet ouvrage donne [53] la façon d'accommoder les macreuses, farcies au poisson, puis plongées dans un bouillon de bon beurre… Cependant l'auteur n'indique pas s'il s'agit là, d'un met pour les jours de maigre qui n'aurait pas probablement pas déplu aux moines de "Ripaille" !.

Le canard en Basque est "ate" ou "atea" [54] ou ahatea [55]. Et d'après le dictionnaire de sciences naturelles, Cuvier [56] décrit la plante "anates" : "le nom vulgaire de l'anona asiatica. C'est probablement une corruption du mot ahate, employé dans plusieurs pays pour désigner le Crossolier [57]"

Le canard anglais

Nos voisins Anglais, pour ce qui est des périodes de jeûne ou d’abstinence, consommaient les
"puftens
[58] " ou "puffins" ou encore les "Black Scoter" ou "Velvet scoter" que sont les
macareux ou macreuses brunes ou noires car, comme chez nous, le poisson était cher outre manche !

En Anglais le "duck" (canard) vient de l'Anglo Saxon "duce", et de l'Anglais du moyen âge, "duken", plonger… "To play the duck and drake" (jouer au canard et à l'oie) consiste à faire de ricochets sur l'eau à l'aide de pierres plates… Et un "duck" désigne également un engin amphibie de l'Armée Américaine, à l'allure pataude (le "DUKW" [59]).

Le coin coin sans écho, le propos absurde et le canard voyeur

Une légende loufoque laisse entendre que le coin coin du canard n’a pas d’écho. Ce canular fut infirmé à l’université de Manchester :

« a urban legend a Duck's Quack Doesn't Echo.

Une légende dit que le coin-coin du canard n'a pas d'écho [60] »

Pour Emile Littré[61], le Canard est également :
"Populairement : Conte absurde et par lequel on veut se moquer de la crédulité des auditeurs :

"Cette nouvelle n'était qu'un canard."

Et pour le dictionnaire de l'Académie Française [62] : "plonger habilement; et au figuré, s'esquiver, se soustraire à un danger : Donner un canard à un enfant".

Un mot abracadabrant à l’étymologie fabriquée :

Pour Gary Larson -maître de l’absurde- dans la bande dessinée « far side », l’anatidaephobie [63] est donnée comme étant la peur saugrenue d’être observé par un canard !

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(05 mai 2010, 29 août, 17 oct, 29 oct., 9 déc., 13 janvi. 2011, 12 mars, 29 mai 2013 ; 23 févr. 2016, 24 août, 19 juin 2020 ; 9 sept.; 31 dec. ;
22 avril 2021 ; 05 sept 2022 )

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Notes et références :

[1] Dictionnaire Hachette encyclopédique 1994 , page 231, colonne I.

[2] Dictionnaire Jean Nicot 1606 Thrésor de la langue Francoyse

[3] Dictionnaire étymologique de la langue françoise tome I page 296

[4] Oeuvres complètes de Buffon et descriptions de Daubenton. Imprimerie Firmin Didot, Paris 1830,
volume 40, Le Canard. Page 114

[5] Dictionnaire Français Grec page 156 colonne II : Canard. "Nessa" ("νησσα") , Jeune canard
nessarion "νησσαριον" ("Nessarion")

[6] Dictionnaire Grec Français Anatole Bailly. Hachette édition 1963. Page 1327 colonne I νησσα ("nessa")
ou νηττα ("netta")

[7] Dictionnaire Français Grec Alexandre, Planche et de Defeauconpret Paris Hachette 1885. Page 652, colonne I

nager : νεω nager au fil de l'eau.

[8] "απο του νειν" apta natando : les rendant apte à la natation, ou prores à nager

[9] Dictionnaire pittoresque d'histoire naturelle et des phénomènes de la nature Par Félix-Edouard
Guérin-Méneville. Paris Au bureau de souscription. 1857, Tome 5, page 236 Les Métamorphoses d'Ovide,
livre XV. "Semina linus habet generatis ranas, Et generat truncas pedibus, ma=ox apta natando cruda dat,
utque cadem sint longis saltibus apta, posterior superat mensura priores (Ovide XV) (Il se trouve dans le
limon une semence qui produit des brenouilles vertes; à leur naissance ces grenouilles n'ont pas de jambes;
bientôt après il leur en pousse qui les rendent propres à nager; et , pour qu'elles puissent avec ces mêmes
jambes faire de grands sauts, la nature leur a fait celles de derrière beaucoup plus longues que celles de devant.)

[10] Traduction de J Dusaulx, membre de l'institut, Juvenal les Satires, Paris Dalibon 1821, tome premier page 168.

[11] Aristote : histoire des animaux livre V, chapitre 18.

[12] Pour Anatole Bailly "καλλυντρου" (Kalluntron) est un balai, ou une touffe de palmier, et une plante qui serait
peut être le "Kérinthos" (Dictionnaire Anatole Bailly, Grec Français : "κηρινθος" page 1088 colonne I)
la nourriture des abeilles.

[13] Felix Gaffiot page 254, colonne 1, "canna" : jonc, roseau, barque (Juvenal 5.89)

[14] Dictionnaire Grec Français Anatole Bailly. Hachette édition 1963. Page 1017 colonne II ,
Canna : roseau, natte de roseaux provenant, peut être, du Babylonnien ou Assyrien kanu.
Le roseau, en grec, se dit aussi "καλαμος" (Anatole Bailly page 1007 colonne III) comme cité par Aristote
dans les chapitres 18 et 24, livre 5 de "la vie des Animaux".

[15] A new Greek and English Lexicon. By James Donnegan, M.D. Philadelphia, Butler and
Williams 1844 Page 716 colonne I.

[16] Source: Pali-English Dictionary, TW Rhys Davids, William Stede. Asian Educational Services
New Delhi 1997 first published Oxford Page 210 colonne I

[17] Princeton university press , 1996 : "The Ramayana of Valmiki: An Epic of Ancient India, Volume V,
de Valmiki, Robert P. Goldman. Page 363 : Littéralement désigne un "water crow", ou un "mergus merganser".

[18] "Durga's mosque: cosmology, conversion and community in Central Javanese Islam", Stephen
Cavana Headley, Institute of Southeast Asian Studies Pasir Pajang Singapore, 2004. ISEAS Publications.
Page 274, note 4.

[19] Dictionnaire Gilles Ménage page 296 colonne II : Cane : espèce de vaisseau de mer, le grecs disent Skeus mais
pour un vaisseau en la signification du latin "vas".

[20] Felix Gaffiot : vas, vasis page 1648 colonne I.

[21] Selon les légendes le personnage mythique de Moîse aurait vécu au XII ou XIIIe siècle avant notre ére.

[22] Sargon Ier, roi d’Agadé, vécu au XXIIeme ou XXIIIeme siècle avant notre ére.

[23] Dictionnaire Planche. Français Grec page 156

[24] Ibid. Dictionnaire Français Grec Planche.

[25] Cité par Gilles Ménage dans son dictionnaire etymologique.

[26] Dictionnaire Etymologique Gilles Ménage Paris 1750, ibid. Tome I page 296 colonne II.

[27] Aristote, Histoire des animaux, livre 8.3

[28] Les origines indo-européennes. Essai de paléonthologie linguistique. Par Adolphe Pictet Paris chez Joël
Cherbuliez, 1859. Première partie : page 394 : Le basque "atea", canard, est proprement celtière.
Un nom commun au canard et à l'oie, qui c'est répandu fort au loin, mais dont l'origine est obscure,
présente les formes suivantes dans les langues aryennes : Hindou, bath, bathak : canard ;Bat oie;
bengal botok, votok, canard et oie. /…/ arménien bath, canard, /…/ puis Espagnol pato, jars…

[29] Dictionnaire Anatole Bailly ibid. page 2136, colonne III.

[30] Voir la définition de "acte". En grec "Agelaios" (αγελαιος Bailly page 8 colonne III) désigne ce qui est
en troupeau, ce qui est rassemblé, ce qui concerne la multitude. Mot venant de "ago" (αγω) le commun le
vulgaire, et de (αγελη) "agelé" les groupes entre lesquels étaient répartis les garçons à partir de 7 ans.

[31] Aristote l'Histoire des animaux, chapitre IV, paragraphe 14

[32] "Oie tadorne" "o Xénalaupex" "χηναλωπηξ" dite "Xen alaupex" ("oie renard") ou encore "chenalopex"
ou "oie d'Egypte"

citée dans le dictionnaire Bailly page 2136 colonne III, et dans l'Histoire naturelle des oiseaux de Buffon à Paris

imprimerie Royale 1783 tome 9 page 79

[33] "Quaestiones Homericae" Lambert Isebaert, René Lebrun. Peeters 1998. Page 6 paragraphe 3 2 2 :
"Alopex" : Aspect "renard" de l'oiseau à plume rouge.

[34] Pour Armand Gaston Camus, l'auteur de "Notes sur l'histoire des animaux d'Aristote". page 618
(chez la Veuve Desaint à Paris. 1783) : "Le "Penelops" nommé par Aristote n'a pu être nommé ni par Belon
ni par Gesner"

[35] Dictionnaire Grec Français Anatole Bailly. Hachette édition 1963. Page 1552 colonne III, sarcelle, "anas penelope"

[36] Histoire naturelle des oiseaux. Paris imprimerie Royale 1785 par Georges Louis LeclercComte de Buffon.
Tome dix septième, page 247 : du Canard.

[37] Ibid, Anatole Bailly page 1552 colonne III : πηνελοψ (Penelops) anas Pénélopé, sarcelle, oiseau aquatique.

[38] Dans le chant d’Homère, Pénélope est la fille d'Icarios, et est l'épouse d'Ulysse.

[39] Notes and queries, "Medium of inter communication for literary men, artists, antiquaries, genealogists, etc".

London Bell & Daldy 1856. Second serie volume first, page 496, colonne I

[40] Hans Christian Andersen "Den grimme ælling"(Le vilain petit Canard) 1843

[41] Louis Figuier. Les poissons, les reptiles et les oiseaux, les Palmipèdes. Page 339.Librairie de L. Hachette , 1868

[42] "Traité des dispenses de Carême" Philippe Hecquet. Paris François Fournier, 1709. Chapitre XIII, les Amphibies.

[43] Ibidem « Traité des dispenses de Carême » page 156.

[44] Page 582 colonne I : La macreuse est une espèce de canard suavage , et désigne également la viande "maigre"
qui se trouve sur l'os à moelle de l'épaule du bœuf.

[45] Histoire de la vie privée des francois, Volume 1, page 330.Par Pierre Jean Baptisite Le Grand d'Aussy. Paris
Libraire Laurent-Beaupré. 1815

[46] Aristote "histoire de animaux" livre VIII

[47] Voir les définitions par claude Lévi Strauss Mythologique, "le cru et le cuit" Paris 1964, Plon. "montrer comment
des catégories empiriques telles que celles de cru et de cuit, de frais et de pourri peuvent /…/ dégager des notions
abstraites et les enchaîner en propositions"

[48] Encyclopédie catholique, Répertoire universel et raisonné, des sciences, des lettres, des arts et des métiers.
Publiée sous la driection de M l'abbè Glaire.doyen de la faculté. Tome quatorze, page 101. Paris 1847,
Parent Desbarres éditeur.

[49] La vie et les mœurs de animaux" de Guillaume Louis Figuier, page 342. Librairie de L. Hachette , 1868

[50] Dictionnaire universel d'histoire naturelle dirigé par Charles D'Orbigny. Tome 7 Paris 1849. Page 541

[51] ibid. page 542

[52] François Massialot (né vers 1660, mort vers 1733)était maître des cuisines de Philippe 1er Duc d'Orléans, du Duc
de Chartres, Marquis de Louvois, et Cardinal d'Estrées. Il publiera le " Le Cuisinier Roïal et Bourgeois" chez
Claude PrudHomme en 1691 d'après des textes de recettes envoyés à sa famille.

[53] Le Nouveau Cuisinier Royal Et Bourgeois, 1721, tome second. A Paris chez Claude Prufhomme, au Palais,
au sixième pillier de la grand salle.

[54] Histoire des Basques ou Escualdunais primitifs, Alexandre Baudrimont Paris chez Benjamin Duprat 1854.
Page 209.

[55] Venant du Sanskrit Hamsas, une oie Et en Basque le nom de l'oie est Antzarra

[56] Fédéric cuvier direction générale de l'ouvrage. Tome II page 101. Paris Le Normant 1816.

[57] Désigne l'arbre "Corrosol" ou "Cachiman" "Sour sop" ou "cachiman épineux"

[58] In "La revue des sciences ecclésiastiques tome 5, XXXVe de la collection (janvier 1877) page 144 "Y a t-il des
quadrupèdes et des oiseaux dont il soit permis de manger les jours d'abstinence?" , citant également le
" Traité de l'abstinence", de don Bertlielet, 1731 chapitre 1 page 3.

[59] Merriam Webster édition Springfield Mass USA 1949 page 254, colonne II.
(D : Signifie construit en 1942, U : véhicule amphibie, K Tous ponts moteurs, W double essieu arrière)
Véhicule fabriqué par General Motors à Pontiac sur un chassis de GMC 6x6.

[60] A scientific odyssey of sound.Trevor Cox (University of Salford - Manchester) .The Bodley head London.
Chapter 4. Echoes of the past.

[61] Dictionnaire de la langue française (1872-1877

[62] Dictionnaire de l'Académie Française 8e édition (1932-1935

[63] A Duck is Watching Me : Strange and unusual Phobias. Bernie Hobbs. National Library of Australia 2014.
Page 91 : Anatidaephobia Fear that somewhere, some how a duck is watching you.