Auriane

Étymologie de Auriane.

Du latin "Aura" l'or et de "Aura" signifiant le vent bienfaisant qui poussait les bateaux.

(Cité dans les « Chronique des Ducs de Normandie » par le trouvère Benoit [1])

Aure ou encore Haudre, le vent doux, le souffle de vent, air,[2]
Que l'aure dulce, el tens aovel, [3]
Quand reverdiront li ramel,
E la mer ert paisible e quoie
Tendron vers France Nostre voie.
[4]

«… Tandis que j'ay de vie encore l'aure" [5],
On peult tout faire, ainsi qu’on dict, par uers,
Soit enchanter les Afpics avec nottes,
Soit exorner d’hyuer le glas des fleurs. »

Et, dans le roman de la rose [6], ‘Les Remonstrances’Aureal désigne ce qui est de
couleur d'or, doré.
[7]

« C’est medecine cordiale,
Et tainture plus qu’auréale.
[8]»

Au sens de l'étymologie Grecque, Aura est la fille de Lélas et de Péribée, suivant de Diane, agile comme le vent.

Au sens de celle qui est agile, Aura est également le nom de la cavale de Phidolas de Corinthe [9] : Aux jeux Isthmiques, son maître tombé, elle obtint la victoire et se présenta elle-même devant les juges du concours.

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7 juillet 2011, 9 nov ; 29 décembre, 10 mai 2018, maj 27 mars 2019 ; 19 sept. 2022

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[1] Chronique des Ducs de Normandie par Benoit. Publication Francisque Michel Paris 1836.

[2] Dictionnaire Godefroy, Tome I, page 501, colonne II :

[3] Chronique des Ducs de Normandie par Benoit, Trouvère Anglo Normand du XIIe siècle.
Publié par Francisque Michel.
Paris Imprimerie Royale 1836. Tome I. Page 144. Chronique Vers 1787 et suivant :
« ‘Qu’od l’aure dulce, el tens novel, / Quand reverdifont li ramel… »

[4] Référencé sous “Ben., D. de Norm II 1787 Michel. (Benoit, Duc de Normandie)

[5] Vasquin Philieul « Evvres vulgaires de Francoys Petrarqve » p 173 edition 1555,
De l’imprimerie de Barthelemy Bonhomme.

[6] De Jean de Meun, ou jean Chopinel né au XIIIe siècle à Meung, décédé au début du XIVe siècl à Paris.
Nommé également Jean de Meung, ou Jehan de Meung
[7] Ibid. Dictionnaire Godefroy Tome I, page 501 colonne II

[8] Le roman de la rose, par Guillaume de Lorris et Jehan de Meung. Nouvelle édition parµ
Martin Méon. Tome 4. Page 166 vers 1028 et 1029.

[9] Les exercices du corps chez les anciens pour servir à l’éducation de la jeunesse.
Par M Sabbathier. Paris 1772, Chez Delalain, Libraire de la Comédie Françoise
Exercices du corps. Tome second. Page 278.