Hippocrate


Hippocrate, médecin, issu d'une lignée d'hommes de l'art, est désigné comme "hippocrate de Kos". Né vers 460 av. J.-C. et mort vers 370.

Ce médecin fut l'un, sinon le premier à décorréler les croyances prétendument mystiques des causes d'affections et de maladies : il sépare la médecine des religions. .

Par ailleurs : Le général Athénien Hippocrate d'Athènes dirigea la Bataille de Délium (424 av. J.-C.) face aux troupes Béotiennes alliées des Spartiates. Athénes fut vaincue et le corps du général Athénien rendu aux Athèniens.

Étymologie de Hippocrate

Ce nom surtout connu pour être celui du célèbre médecin Grec vient de "hippos", (" ἵππος ") le cheval et "kratos" ("κράτος ") "le pouvoir, la puissance"...

Forme latinisée du grec "Hippokrates" ("Ἱπποκράτης ") qui signifie la force du cheval.

Hippocrate : Primum non nocere

"soulager et ne pas porter atteinte" (tirée du livre I "Epidémies") donnera le célèbre :

"Primum non nocere" [1] "D'abord ne pas nuire"

Cette phrase dite par un successeur de Laennec est tirée des "épidémie" d'Hippocrate:

ἀσκέειν, περὶ (askein péri A travailler autour
τὰ νουσήματα, ta nousemata de la maladie,
δ
δύο, ὠφελέειν , duo opheleein deux points, soulager
ἢ μὴ βλάπτειν è mè blaptein) ne pas porter atteinte

Dans son ouvrage "les épidémies" Hippocrate décrit ainsi le rôle du médecin:

" Ή τέχνη διά τριών τό νούσημα, ό νοσέων καί ό ίντρός,
ὑπερετής τῇς τέχνης ὑπεναντιολογία, τῷ νουσήματι,
τόν νουσεὺντα μετά τού ίητρού χρή
.[2] "

"L'art consiste en ces trois choses : la maladie, le malade et le médecin.
Celui ci le ministre de l'art s'oppose à la maladie
Le malade doit agir de concert avec le médecin pour battre la maladie.

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(19 Février 2011; 25 avril 2021 ; 10 sept. 2022 )
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Notes et références :

[1] Cette phrase n'a pas été retenue d'Hippocrate mais daterait du XIXe siècle de la
part d'un successeur de Läennec

[2] Hippocrate, "les Epidémies" ("ΕΠΙΔΗΜ") Ier et 3ème livres ; Traduit par
M. Le chevalier de Mercy (François Christophe Florimond de Mercy).
Paris 1815; imprimerie de Jean Michel Eberhart, rue du Foin Saint-Jacques.
Page 102 paragraphe 13.