YAK-3

Durant la Deuxième Guerre mondiale, Yakovlev n’a pas chômé en développant successivement, autour d’une formule simple (avion monomoteur monoplace à aile basse et empennage classique) les Yak 1 ; Yak 7 ; Yak 9 et Yak 3.

Ce YAK-3U,F-AZZK, est une "copie conforme" du YAK-3UA. Il est ici de passage à l'aéroport d'Antwerpen-Deurne, ce dimanche 17 mai 2015.

Concernant le Yak 3, dont il sera question ici, il a été conçu pour le combat à basse altitude et les opérations de soutien au sol. Légèrement plus petit au niveau de l’envergure que le Yak 9, il s’en distingue également par les entrées de refroidissement d’huile placées en avant de l’aile à son point de jonction avec le fuselage.

Comparé aux premières versions du Spitfire, il était, selon certains pilotes ayant testé les deux appareils, plus doux aux commandes et plus rapide en vitesse de croisière ou ascensionnelle. Et certains pilotes des premières versions du Spitfire, qui eurent aussi l’occasion de voler sur Yak 3, trouvèrent ce dernier supérieur au Spitfire qu’il s’agisse de la pénétration dans l’air ; de la vitesse ou de la montée initiale.

Et entre 2400 et 3500 m d’altitude, son domaine d’action privilégié, le Yak-3 surpassait largement ses adversaires allemands du style Messerschmitt BF 109G ou Focke Wulf Fw 190A. Par ailleurs, il sera aussi employé pour l’attaque au sol ou l’escorte de bombardiers (*) Petliakov Pe 2 ou Ilyushin IL-2.

Mis en service en 1944, il sera affecté également au groupe Normandie Niémen où il remplacera le Yak 9. Il était propulsé par un Klimov M-105PF-2 et son armement consistait en trois mitrailleuses : un canon 20 mm tirant 120 coups et deux mitrailleuses 12,7 mm.

(*) Généralement deux formations de Yak-3 accompagnaient les bombardiers, une les protégeant, et l’autre attaquant le terrain d’aviation ennemi quelques minutes avant que les bombardiers n’entrent en œuvre.