Jodel D.9 Bébé

Une fois la Deuxième Guerre mondiale terminée, le gouvernement français conscient de l’importance de la petite aviation pour susciter des vocations de pilotes se mit à racheter à bas prix des Tiger Moth et Miles Magister qu’il mit à la disposition des aéro-clubs. Néanmoins à l’usage, ces avions s’avérèrent gourmands et lents.

Jodel D-92 (C/N 487) présent au "Fly In Koksijde" ce dimanche 3 août 2014

Et c’est ici que commence l’histoire de la coopération entre Edouard Joly (*) et son beau-fils Jean Delemontez (**) qui fondent la firme Jodel afin de mettre au point de petits avions de tourisme disponibles en kit. Et le premier appareil qui en résultera sera le Jodel D9 Bébé. Ce ne devait être qu’un coup d’essai, mais ce fut un coup de maître au sens où ce monoplace monomoteur s’avéra parfait à tout point de vue.

Et nos deux compères qui voulurent alors en tirer un modèle plus élaboré, furent rattrapés par beaucoup de particuliers et même l’Etat français, qui voulaient absolument cet avion. Aussi, un peu à contre-cœur en entreprirent-ils la construction sous forme de kits et de licences, et plus de 500 appareils D9 furent vendus en 20 ans.

Du reste, consolation,cela ne les empêcha pas de construire par la suite de construire d’autres avions qui se vendirent également bien.

(*) Exploitant agricole bourguignon qui était également pilote d’essai et avait construit avant-guerre un « Pou-du-ciel »

(**) Ingénieur en aéronautique, qui épousa la fille d’Edouard Joly.