CAAC

Entre 1954 et le début des années 80, la CAAC (Civil Aviation Administration of China) a été la compagnie aérienne nationale de la République populaire de Chine. La création de cette compagnie résulte de la fusion de la SKOGA (d’obédience soviétique) avec la CCAC (China Civil Aviation Corporation). A ses débuts la flotte est composée principalement de bimoteurs Douglas DC-3 ; Lisunov Li-2 ; Ilyushin IL-12 et IL 14.

Quelques vues d'appareils Hawker Siddeley "Trident" acquis par la CAAC au début des années 1970

Au cours des années 60 des quadriturbopropulseurs de type Ilyushin IL-18 sont mis en service sur les lignes intérieures les plus longues ou sur la seule ligne internationale à destination de Alma Ata (ce qui en dit long sur l’isolement de la Chine à cette époque). Toutefois, la difficulté à se procurer des pièces de rechange pour ses avions russes va inciter la Chine à s’adresser à des constructeurs occidentaux pour le renouvellement de son parc aérien : d’abord l’anglais Vickers qui va fournir des quadriturbopropulseurs Viscount mis en ligne entre Pékin (Beijing) et Shanghai dès 1964 ; puis Hawker Siddeley qui livrera des triréacteurs Trident 1 E et 2 E à partir de 1970.

Dans le même temps le réseau international commence de se développer mais au nom d’impératifs plus politiques que touristiques, à l’exception peut-être de Karachi (Pakistan) puisque les pays desservis sont le Laos ; la Corée du Nord et le Vietnam du Nord. Cet accrochage communiste, n’empêchera pas la CAAC d’acquérir des Boeing 707 qu’elle mettra en service, à partir de 1974, sur des routes transocéaniques et vers de nouvelles destinations vers l’ Europe (Paris ; Tirana ; Moscou…) ; le Moyen Orient (Téhéran) et l’Extrême Orient (Tokyo).

Du reste un peu à l’image de l’Aeroflot, le travail de la CAAC ne se limitait pas à l’exploitation de lignes commerciales aériennes, mais incluait aussi le travail agricole (épandage…) ; le développement des aéroports ; etc. Mais à partir de 1985, la Chine encourage le développement de compagnies aériennes privées qui vont pulluler… il en résultera que la CAAC va perdre son statut de compagnie aérienne pour n’être plus qu’une Administration de l’aéronautique du style de la FAA aux USA ou de la CAA en Grande-Bretagne.

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