Junkers JU-88

L’histoire de ce bimoteur à dérive verticale unique débute en janvier 1936 et le prototype JU-88V-1 D-AQEN effectue son premier vol le 21 décembre de la même année. Suite à la perte du prototype, d’autres moteurs que les Daimler Benz initialement envisagés seront adoptés : des Jumo 211 AS.

Junkers JU-88 D (version reconnaissance) de la Force aérienne roumaine visible au musée de l'USAF Wright- Patterson (Ohio). Ce type d’appareil qui sera par la suite désigné Ju 88 D-3 est adapté pour usage sous les tropiques. Surnommé « Baksheesh », c’est la version la plus connue des 15 000 exemplaires construits. Celui-ci a été livré à la Roumanie en 1943. Il tombera intact entre les mains des Anglais à Chypre, suite à la défection d’un pilote roumain. Par la suite l’appareil sera remis à l’USAAF, convoyé aux Etats-Unis, testé en vol, et entreposé dans le désert de l’Arizona pour finalement rejoindre en 1960 le musée.

Les premiers JU-88 A sont livrés à la Luftwaffe courant 1939 et débutent leur carrière opérationnelle le 26 septembre 1939. Plusieurs versions suivront axées essentiellement sur le bombardement (aussi bien de jour que de nuit) et la reconnaissance. Son équipage était composé de 4 personnes (pilote ; opérateur bombardier-mitrailleur de nez ; opérateur radio-mitrailleur de queue ; navigateur - mitrailleur ventral). Long de 14,36 m pour une envergure de 20,08 m et une hauteur de 5,07 m, il pouvait emporter 8550 kilos de torpilles, bombes…

Selon son chargement, sa vitesse variait entre 433 km/h et 510 km/h. Et son rayon d’action était de 2430 km. Durant la guerre il a été engagé sur tous les fronts (bataille d’Angleterre ; Russie ; Norvège ; Pologne…) et après la guerre il a connu une carrière au sein d’autres forces armées alliées telles que celles de la France par exemple.

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