Venture Star

Avec Venture Star, le constructeur Lockheed Martin et la NASA ont voulu développer un engin orbital qui eût les avantages de la navette spatiale sans ses inconvénients !

Vue d'artiste du lâcher d'un satellite en orbite par l'engin spatial "Venture stare"

Aussi fut-il décidé que l’engin serait automatique ; que ses réservoirs de carburant et de comburant ainsi que les propulseurs seraient intégrés au fuselage et enfin qu’un bouclier thermique métallique serait adopté afin d’échapper à l’entretien coûteux des tuiles de céramique (dont plusieurs se détachaient souvent suite aux vibrations de chaque décollage) qui tapissaient le ventre de la navette spatiale.

Le tout se devait d’être ultra léger, afin de pouvoir emporter la charge marchande d’un peu plus de 20 tonnes dans la large soute prévue à cet effet… cela étant impératif dans la perspective d’une exploitation rentable par une compagnie commerciale privée. Dans ce but, la NASA entreprit la construction d’un prototype à l’échelle 1/2, le X-33, pour développer tous les éléments du futur vaisseau en conformité avec le cahier de charges.

Comparaison en image de synthèse entre de gauche à droite, X-33 et "Venture Star"

Et c’est là que les difficultés commencèrent principalement avec la mise au point des réservoirs qui s’avéra plus compliquée que prévu, les ingénieurs n’arrivant pas vraiment à faire conjuguer légèreté et solidité de leurs parois… ce qui, d’autres problèmes s’ajoutant, mena à l’abandon du programme d’abord par l’Etat (en 2001) puis par Lockheed Martin (en 2009).

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