Observation : La Transition Défense-Attaque par les chiffres

LA PERTE DU BALLON

LA RECUPERATION ET LA PERTE DU BALLON

Le gain et la perte du ballon sont des actions duales et très liées qui constituent des phases d’opposition d’attaque et de défense ou chaque joueur intègre sa part individuelle de travail dans le collectif.

Ce sont des phases où les rôles sont constamment inversés et dans lesquelles la lutte de l’esprit offensif contre l’esprit défensif constitue l’animation de l’équipe.

Comme il existe plusieurs dispositifs défensifs (pressing, interception, marquage, hors jeu,..) utilisés dans le but de récupérer ce ballon, il existe des moyens (conservation du ballon, recherche de la faute, bloc,..) pour minimiser les risques de le perdre.

Lorsqu’une équipe possède le ballon, sa préoccupation est de ne pas le perdre pour ne pas le rendre à l'adversaire.

Le football se caractérise par une grande variété de situations parmi lesquelles les fautes ou les imprécisions font qu’environ 85 à 90% des séquences sont interrompues par l’activité directe ou semi-directe de l’adversaire et seulement 0,5 à 1,5% se terminent par un but.

En moyenne, une équipe perd, dans un match, entre 210 à 260 ballons auxquels on ajoutera les tirs non convertis en but qui sont récupérés par l’adversaire.

Tableau: Nombre moyen de séquences par match

LES ZONES DE PERTE DU BALLON

LES CAUSES DE PERTE DU BALLON

La perte du ballon s’accentue dans les zones offensives, en particulier dans les zones devant le but adverse. Il existe donc bien une motivation du joueur à défendre son but.

Ainsi, plus l’équipe qui possède le ballon approche du but adverse plus elle perd de ballon du fait d’une plus grande agressivité de la défense et de la proximité des défenseurs.

Le marquage devient plus serré, les défenseurs réduisent l’espace pour laisser moins de liberté aux attaquants.

La pression devient plus importante sur le porteur du ballon. Les défenseurs sont alors plus opiniâtres, ce qui se traduit par les courbes suivantes.

Figure :Nombre de ballons perdus par zones

Les principales causes de perte de balle sont :

Les Fautes Techniques

Les fautes techniques (mauvaises passes, mauvais contrôles, ..) sont le résultat d’une mauvaise maîtrise individuelle ou collective du ballon. Elles représentent environ 50% des causes de perte du ballon.

Les moyennes relevées lors de différentes compétitions montrent que les écarts entre matchs gagnés et matchs perdus sont faibles.

Tableau: Moyenne de perte du ballon sur fautes techniques par match

Ces écarts sont très faibles pour être significatif.

Lors de l’EURO 92, l'Angleterre, la France et le Danemark, bien que champion d’EUROPE, ont été les nations qui ont fait le plus de fautes techniques (mauvaises passes, mauvais contrôles,).

Tableau: EURO 92 - Moyenne de ballons perdus sur fautes techniques

Le nombre de fautes techniques de la FRANCE et de l’ANGLETERRE confirme leur faiblesse technique durant ce tournoi.

Existe t-il alors une relation entre le nombre de fautes techniques et le classement ?

En prenant l’EURO 92 comme exemple, le facteur de corrélation calculé, entre le classement et le nombre de fautes techniques est de faible (0,3).

Toutefois, on remarquera (figure 5) que lorsque le calcul est effectué sans tenir compte du DANEMARK, le facteur de corrélation devient alors égal à 0,95. Dans ce cas, la relation entre le nombre de fautes techniques et le classement devient corrélée et il existe alors une forte probabilité que les fautes tecniques soient en relation avec le classement.

Comment expliquer cette différence entre les facteurs de corrélation?

Le Danemark qui a basé son jeu sur la contre attaque et le jeu direct a fait beaucoup de fautes techniques. Ce type jeu demande de la vitesse dans la réalisation des gestes, dans les prises de décisions et les prises de risques. Il rend plus difficile la maîtrise du ballon et augmente le nombre de fautes techniques.

Les moyennes sur plusieurs compétitions montrent que le nombre de fautes techniques influencent peu les résultats. Néanmoins, les observations de l’EURO92 pondèrent ces conclusions.

Figure : Classement en fonction des Fautes Techniques

Nous venons de voir que l’analyse du nombre de fautes techniques est à rapprocher du style de jeu de l’équipe. Dans ces conclusions l’entraîneur doit aussi tenir compte de l’efficacité du placement ou du replacement défensif qui permet à l’équipe de récupérer le ballon.

Les duels avec ballons (dribbles) perdus

Le duel avec ballon ou dribble est une technique offensive associée à la conduite de balle. Le joueur possède le ballon quand le duel est engagé et il a perdu le ballon en fin d’action. L’adversaire peut alors enchaîner.

Les moyennes des dribbles perdus sur l’échantillon des matchs observés sont de :

Moyenne de dribbles perdus

Matchs perdus

43

Matchs gagnés

22

Tableau : Dribbles perdus

La différence entre les moyennes est significative du résultat. Les joueurs perdent moins de duels avec le ballon lors des matchs gagnés.

La perte des dribbles (duels avec ballon) affiche d’une difficulté à franchir la ligne davantage pour s’assurer la maîtrise du match.

Lors de la Coupe du monde 1990 les équipes, qui ont le moins gagnés leurs duels avec ballon, ont été éliminées dès le premier tour.

Les Tirs non convertis en but

LES PERTES DU BALLON UTILISEES PAR L’ADVERSAIRE

Les infractions aux règles du jeu

Les tirs cadrés et les tirs non cadrés non convertis en but représentent de 6 à 10 % des pertes du ballon.

La moyenne est de 14 tirs pour les matchs gagnés et 10 tirs pour les matchs perdus.

La moyenne des fautes varie de 15 à 30 par match soit environ 12% des séquences, elles donnent naissance de 20 à 30 % de buts.

Les fautes dans les zones près de son but mettent l’adversaire en position favorable et augmentent le risque de prendre un but.

Les fautes loin du but ne permettent pas la récupération du ballon. Leur utilité reste donc à démontrer.

L’impact des actions individuelles de perte de ballon sur le résultat est difficilement quantifiable. C’est dans la dynamique du jeu que le véritable impact se mesure en fonction de l’utilisation que fait l’adversaire d’une perte du ballon.

Pour ce faire, nous avons considéré et comptabilisé le ballon comme perdu lorsque les deux conditions suivantes étaient satisfaites :

la perte fait suite à une action de perte du ballon (dribble perdu, fautes techniques,..) ,

il est totalement exploitable et joué par l’équipe adverse.

En général, l’action est comptabilisée par l’équipe qui la fait. Ainsi, une action de récupération (hors jeu, interception,.) est comptabilisée comme " récupération " pour l’équipe qui a récupéré le ballon. Cette action n’est pas comptabilisée comme " perte " par l’équipe qui a perdu le ballon.

D’autre part, un ballon perdu puis récupéré sur l’action suivante (exemple sur pressing dans la zone Press) n’est pas comptabilisé. Un ballon perdu et remis, de suite, en touche par l’adversaire sur l’action n’est pas comptabilisé. De la même façon, lors d’un duel aérien, qui suit un dégagement du gardien, si le ballon est perdu puis est récupéré par un partenaire dans l’action qui suit, alors la perte n’est pas notée.

Suivant ces hypothèses, les moyennes obtenues lors de la Coupe du Monde 98 et le championnat de France 98-99 montrent que les équipes qui gagnent perdent plus de ballons que les équipes qui perdent.

Ces moyennes ne tiennent pas compte des tirs

Tableau: Moyenne des ballons perdus par match

Les équipes qui perdent, rendent moins facilement le ballon à l’adversaire pour le même nombre de ballons joués.

De la même façon, il est intéressant de connaître dans les zones dans lesquelles les ballons sont perdus.

Figure: :Nombre de ballons perdus par zone

Les courbes de tendance théoriques calculées à partir des courbes réelles donnent les équations suivantes :

Yg = - 0,0376 x3 + 0,9858 x² - 5,4183 x + 9,7418 pour la courbe des matchs gagnés,

Yp = - 0,0366 x3 + 0,9428 x² - 5,1833 x + 7,4835 pour la courbe des matchs perdus.

Le nombre de ballons perdus va en croissant quand l’attaque s’approche du but adverse. La défense protège avec plus de vigilance l’accès à son but ce qui provoque beaucoup de perte de balles dans les zones devant le but adverse.

Ces courbes ont les mêmes coefficient de X et ont la même forme. Seules les constantes de chaque équation qui déterminent le nombre de ballons perdus à l’origine sont différentes.

Le nombre de ballons perdus par zones est supérieur de 2,3 ballons en moyenne pour les matchs gagnés.

n’est pas un paramètre corrélé au résultat puisque les équipes qui gagnent perdent plus de ballons que les équipes qui perdent.

Ainsi :

les pertes du ballon du type : fautes techniques (50%), tirs cadrés et non cadrés (6%), corners et fautes (12%) soit environ 70% des actions, ont peu d’impact direct sur le résultat.

les irrégularités provoquées comportent plus des risques car elles placent l’attaque dans une position plus favorable pour exécuter une passe décisive.

COMMENTAIRE

La perte du ballon au profit de l’adversaire

LA RECUPERATION DU BALLON

Mais, nous avons vu que la perte des ballons lors des dribbles est un paramètre corrélé aux résultats.

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Les commentaires de LARRY BIRD, coach des Pacers INDIANA, à la suite du deuxième match CHIGACO-INDIANA (104-98) en finale de conférence OUEST, trahissaient l’impuissance d’INDIANA face à une équipe de CHICAGO qui, en attaque, était pourtant loin de tourner à plein régime.

Comme au premier match, les Pacers menaient à la mi-temps (52 à 45) et sur l’ensemble du match ils ont mieux shooté que les Bulls (49,3% contre 44,3%) pris plus de rebonds (46 à 38) et réalisés plus de passes décisives (22 contre 20).

Hélas pour eux, le déséquilibre dans cette série réside dans le secteur défensif: 44 pertes de balles chez les Pacers contre 11 chez les Bulls, 34 interceptions en faveur des Bulls et seulement 9 pour les Pacers.

L’écart est très net; c’est d’abord en défense que les champions ont bâti leurs deux succès. Les Bulls ont basé leur stratégie défensive sur la récupération du ballon en utilisant l’interception et en provoquant la perte du ballon par l’adversaire.

Est-ce que cette situation est transposable au football ?

En fait, chaque équipe possède sa stratégie qui représente une de ces caractéristiques. La manière et les moyens de l’appliquer sont associés à l’entraîneur et au style qu’il veut imposer.

La notion de récupération s’associe à l’utilisation du ballon. Le ballon est considéré comme " récupéré " lorsqu’il est utilisable par l’équipe c’est à dire lorsqu’une autre action a suivi la récupération (tir, duel, conduite, passe).

Un dégagement en touche, une faute sur l’adversaire auquel on redonne le ballon n’est pas une action de récupération. Cette action permet peut être de retarder ou d’arrêter le jeu.

Elle peut être considérée comme positive si elle a été exécutée dans le but de favoriser un replacement défensif de son équipe. Mais, dans nos observations nous n’avons pas tenu compte de ce type d’action.

Le nombre moyen de récupération du ballon par match est compris entre 40 et 70. Lors de l’EURO 92 le nombre moyen de ballons récupérés par équipe a été de :

(Propos de M. HIDALGO)

Les données de la Coupe du Monde 98 confirment les résultats précédents, le classement est corrélé au nombre moyen de ballons récupérés par chaque équipe.

Tableau : EURO 92 - Moyenne de ballons récupérés par équipe

La France a récupéré le moins de ballons et a terminé à la huitième place. Par contre le Danemark qui, après l 'Angleterre, a récupéré le plus de ballon a terminé premier.

La force de l’équipe danoise a été son football en mouvement Les joueurs ont été enthousiastes, physique, techniques. On l’a vu au niveau de la récupération et sur les contres qui suivaient qui ont toujours bien été négociés.

Tableau: COUPE du MONDE 98 : Moyenne de ballons récupérés par équipe

Le facteur de corrélation entre le classement de cette coupe du monde et le nombre de ballon récupérés est C= 0,85. Ce coefficient est trop faible pour affirmer avec une forte probabilité qu’il existe une relation directe entre le classement et le nombre de ballons récupérés. Toutefois la tendance existe.

Lors de la demi-finale BRESIL - PAYS BAS terminé par un match nul (2-2), la logique a suivi les statistiques. Les Brésiliens ont récupéré plus de ballons (60) que les bataves (55), de plus ils en ont perdu que leur adversaire.

Figure : Nombre de récupération

Les moyennes établies sur plusieurs compétitions (Tableau 8), confirment la relation entre le résultat du match et le nombre de ballon récupéré.

RECUPERATION DU BALLON : LES ACTIONS

ZONES DE RECUPERATION DU BALLON

La victoire sourit, donc, à l’équipe qui récupère le plus de ballons.

Les équipes qui gagnent s’organisent mieux et privilégient davantage la récupération du ballon par des actions collectives.

Elles anticipent plus les actions de l'adversaire et gagnent plus les duels avec ballons.

La récupération du ballon devrait, en principe, s’effectuer sur toute la surface du terrain mais les systèmes et les organisations sont tels que les joueurs récupèrent, en priorité, le ballon dans les zones défensives centrales du terrain.

De plus, la priorité des systèmes et la détermination des défenseurs ne permettent pas à l’adversaire d’approcher facilement du but.

Ainsi, 70% des ballons sont récupérés, dans les zones centrales des zones défensives.

Le nombre de ballons récupérés va en décroissant quand le jeu se déplace vers les zones offensives.

La défense privilégie ainsi la protection du but au détriment de la récupération (zone de 30 à 40 m). Cette passivité relative de l’action défensive se lève lors que le ballon est plus proche du but.

Figure : Nombre de ballons récupérés dans les différentes zones

Dans les autres zones, les joueurs défendent moins dès que le ballon est perdu. Ils préservent leur énergie ou se protègent des blessures.

Les attaquants sont d’autre part, moins nombreux pour défendre loin des buts.

Les actions de récupération sont de deux types : les actions individuelles et les actions collectives.

Les actions individuelles comprennent :

les duels sans ballon suite au marquage individuel, à une zone press,

les interceptions,

les fautes provoquées sur l’adversaire (feinte ou simulation, duels)

Tableau : Moyenne de ballons récupérés par Match

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Tableau : CM 98 : Moyenne de ballons récupérés par équipe

NOTA : La récupération du ballon suite à une faute technique de l’adversaire est comptabilisée comme perte du ballon pour l’adversaire et non comme une action de récupération pour l’équipe observée.

Les actions collectives se basent sur :

- la défense en ligne avec utilisation du hors jeu (faute provoquée)

- le pressing, défense tout terrain,

- " le bloc " ou " bloc équipe ". L’équipe se resserre, forme un bloc compact dans une partie du terrain en occupant les espaces entre les adversaires.

Toutes ces actions ont en fait un objectif : se replacer pour récupérer le ballon

LE REPLACEMENT

Le Replacement individuel : La Zone Press

Les lignes de défense

Les systèmes de récupération collective

Dès qu’un joueur perd le ballon, il ne doit pas permettre à l’adversaire de démarrer une attaque rapide ( pressing immédiat dés la perte du ballon). Cette défense immédiate dans la zone de perte du ballon (zone press) ralentit la progression de l’attaque adverse et permet ainsi de déployer les trois lignes de défense.

En généralisant, dés la perte du ballon chaque joueur va effectuer une zone press sur le joueur adverse le plus proche.

Ce système est différent du marquage individuel.

La récupération du ballon est le plus souvent l’aboutissement d’un travail collectif concerté dont l’objectif est :

de retarder l’attaque pour annihiler toute attaque rapide adverse et permettre à l’équipe de se replacer ( zone press),

de récupérer ou faire perdre le ballon à l’adversaire pour basculer rapidement d’une situation défensive à une situation offensive.

Ces lignes sont fondées sur les lignes d’organisation : les attaquants, les milieux et les défenseurs.

Certaines équipes utilisent 4 lignes en intercalant un ou plusieurs joueurs entre les deux premières lignes. Mais ce ligne ne change pas les fondements de la défense à trois lignes.

La densité de joueurs sur chaque ligne dépend du système de jeu défini par l’entraîneur.

L’objectif est de toujours présenter un barrage défensif de 3 ou 4 lignes. La première ligne sert à retarder l’attaque adverse, la seconde ligne constitue la ligne de harcèlement et d’interception, la troisième ligne et la quatrième constituent les lignes d’inhibition des attaques adverses.

La densité de joueurs dans chaque ligne varie suivant les organisations et les équipes.

Tableau : Nombre de joueurs par ligne

L'observation sur 75 matchs montre

- que les équipes qui gagnent ont un bloc plus serré que les équipent qui perdent

que les équipes qui perdent ont un centre de gravité placé plus bas que les équipes qui gagnent et plus central

Avec un centre de gravité

Le centre du terrain est placé à 50 m et 34 m du bord gauche

COMMENTAIRES

La comparaison entre le nombre de ballons récupérés et le nombre de ballons perdus (au profit de l’adversaire) montre que le résultat du match est corrélé au nombre de ballons récupérés.

La récupération du ballon est un indicateur important comme le montre le tableau suivant.

Dans les pertes du ballon ne sont pas inclus les tirs en moyenne 10 pour le matchs perdus et 14 pour les matchs gagnés

Tableau : Moyenne des ballons récupérés et ballons perdus

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La récupération du ballon est un paramètre significatif qui joue sur le résultat du match. Il est nécessaire de récupérer plus de ballon que l’adversaire.

La perdre le ballon

est un paramètre qui influence peu le résultat. Toutefois, il ne doit pas être perdu de vue que l'endroit et la manière de perdre le ballon est important.

L’écart entre le nombre de ballon récupéré et le nombre de ballon perdu est sensiblement le même quel que soit le résultat.

Les équipes qui gagnent, perdent plus de ballons que n’en gagnent les équipes qui perdent,

Quelque fois, le football crée des situations ou l'équipe choisit volontairement de perdre le ballon (tir, dégagement en touche). Dans ce cas, elle doit le faire en prenant le minimum de risques.

La perte du ballon doit amener les joueurs à axer leur action sur leur remplacement individuel et collectif avec la volonté de récupérer le ballon (zone press, pressing, bloc).

Lors de la coupe du Monde 1998, incontestablement la meilleure équipe dans le jeu et la conservation du ballon a été les Pays-Bas et pourtant elle n’a pas gagné.

F.RIJKAARD, actuel sélectionneur, en explique les raisons " une équipe ne garde pas toujours le ballon " reconnaissant ainsi implicitement une défaillance dans la récupération du ballon.

On peut penser qu’il saura remédier à cette déficience lors des prochains matchs des PAYS BAS.

Une équipe complète dans sa façon de jouer privilégie la récupération puis la conservation .

Ces observations confirment l’importance de la reconquête du ballon. Les effets de la perte du ballon, dans les systèmes de défense actuels qui privilégient la défense du but sont de ce fait minimiser par le replacement actif des joueurs.

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Le résultat d’un match ne dépend pas des fautes faites par l’adversaire. Seules les actions (provoquées ou non) qui participent à la récupération du ballon sont corrélées au résultat.

Les fautes provoquées trouvent, souvent, leur origine dans l’action défensive de l’adversaire.

Le football est un jeu dont le résultat est corrélé aux actions créées.

Que pourrait-on penser d’une équipe qui serait capable de changer son système de défense en le basant sur une recherche de la faute de l’adversaire et de récupérer des ballons dans toutes les zones chez l’adversaire ?

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