Evaluation des effets de l'entraînement par Sébastien MAITRE

Il est important de pouvoir évaluer les possibilités ou l'état d'un sportif à un instant donné de l'entraînement , pour fixer les objectifs et construire la programmation mais aussi pour évaluer les effets positifs ou négatifs de cette programmation.

La problématique de l'évaluation est de mettre en œuvre des techniques telles que les résultats, puissent permettre d'effectuer un diagnostic précis de l'athlète ; pour ce faire les tests doivent être standardisés et appliqués à la plus grande population possible.

Il faut prendre en considération :

- son âge : facteur déterminant pour les objectifs à fixer suivant la spécificité

- sa maturation biologique

- ses facteurs morphologiques

- certaines qualités : VO2max, Fmax, filières, V, P...

Les objectifs des tests sont :

- d'identifier les forces et faiblesses

- d'évaluer un facteur de la performance

- de mesurer l'efficacité d'un programme

- d'orienter le sportif

- d'évaluer son état de santé

- de motiver

Un test doit être :

      • un objectif indépendant de celui du testeur

      • précis et reproductible

    • valide, doit mesurer ce qu'il est censé mesurer

    • Tests psychologiques : Questionnaire Personnalisé du Sportif de Thill.

    • Tests de réaction : psychomoteur et psychologique,

TRA (temps de réaction auditif)

Temps de Réaction Visuel, mesure du temps de réaction en ms, mesure de la dispersion.

Tests de santé : doivent être réalisé 3 fois par saison.

Test de Ruffier Dickson : permet en théorie de mesurer l'état de forme d'un sujet

30 flexions en 45s

P0 pouls au repos

P1 pouls immédiatement après effort

P2 1 mn après effort

indice calculé : I = (P1 - 70) +2 (P2 - P0) / 10

I > à 8 : faible 6 < I < 8 :moyen 3 < I < 6 :bon I < 3 : excellent

Tests de réflexe myotatique : rotulien...

Tests de force et de puissance :

réalisés sur appareil de musculation, sur tapis de Bosco, sur bicyclette ergométrique, sur machine isocinétique (cybex), sur plate-forme de force, sur biorobot (navette placée sur barre de musculation et qui permet de mesurer la vitesse de déplacement).

Tests énergétiques :

Tests aérobies : réalisés en course à pied, bicyclette, natation...

Astrand et Rehming : détermination indirecte de VO2max, par rapport à Fc et durant un effort sous-max

test Cooper, Léger-Boucher, Léger-Mercier, Bru

Recherche de l'effet de seuil : transition entre anaérobie et aérobie

détermination de la lactatémie sanguine, afin de rechercher les seuils à 2 et 4 mmol Chassain : effort sous-max de 20mn avec recherche de consommation de lactates

effort max, avec recherche d'accumulation de lactates

prise de lactates toutes les 5mn, obtention du seuil par analyse graphique

Conconi : recherche du seuil à partir de la fréquence cardiaque

Tests anaérobies lactiques :

Wingate, 400m, 30s de sauts sur tapis de Bosco, test de lactatémie max

Tests anaérobies alactiques :

squat-jump, contre mouvement jump, Sargent test, Margaria (monter les escaliers le plus rapidement possible), tests sur piste de 30 ou 50m, test sur tapis roulant, multibonds.


SUIVI ET PREPARATION PSYCHOLOGIQUE du SPORTIF

Essayer de partir d'une mesure de l'état psychologique, donc essayer d'établir une évaluation à partir du QPS de Thill, où de manière empirique à partir des observations à l'entraînement.

Cette évaluation doit nous permettre de gérer le stress chez le sportif de haut niveau, sa motivation, les échecs ou contre performances, les relations au sein d'une équipe, les relations entraîneur entraînés.

D'une manière générale l'entraîneur doit tenter de gérer les conflits, mais il faut pour cela qu'il y ait une communication directe entre entraîneur et entraînés, ainsi qu'une bonne gestion des contenus des séances et des charges de travail.

Essayer de partir d'une mesure de l'état psychologique, donc essayer d'établir une évaluation à partir du QPS de Thill, où de manière empirique à partir des observations à l'entraînement.

Cette évaluation doit nous permettre de gérer le stress chez le sportif de haut niveau, sa motivation, les échecs ou contre performances, les relations au sein d'une équipe, les relations entraîneur entraînés.

D'une manière générale l'entraîneur doit tenter de gérer les conflits, mais il faut pour cela qu'il y ait une communication directe entre entraîneur et entraînés, ainsi qu'une bonne gestion des contenus des séances et des charges de travail.