Mademoiselle STOUFFLET - 18 janvier 1940
Mademoiselle STOUFFLET
Nous sommes informés par une main amie, mais sans détails que nous aurions aimé pouvoir transmettre à nos lecteurs, du décès de Mademoiselle Stoufflet, notre concitoyenne, qui est morte le 8 janvier à Aydoilles, dans l'arrondissement d'Epinal, où elle a été enterrée. La vénérable femme était octogénaire.On ne saurait évoquer son nom sans voir apparaître la vigoureuse silhouette de celle qui, entre toutes, symbolisait aux yeux des Messins la "dame de la Croix-Rouge", dévouée sans mesure à son pays, à ses soldats. Est-il une prise d'armes de l'entre-guerres, en notre bonne ville, où l'on n'ait vu au premier rang des spectateurs la chère Mlle Stoufflet, et entendre le net «vive l'Armée !» qui me tardait jamais à jaillir de ses lèvres ?Héroïne de la charité durant le guerre de 1914-1918, honorée de hautes distinctions, Mademoiselle Stoufflet avait quitté Metz au début de septembre. On se demandait assez souvent ce qu'elle était devenue : chargée d'ans et de mérites, elle était allée mourir «pour son compte», Nos lecteurs auront une pensée, une prière pour la la belle âme qui nous a quittés.R.I.P.
Article publié dans le journal Le Lorrain du 18 janvier 1940
Nous sommes informés par une main amie, mais sans détails que nous aurions aimé pouvoir transmettre à nos lecteurs, du décès de Mademoiselle Stoufflet, notre concitoyenne, qui est morte le 8 janvier à Aydoilles, dans l'arrondissement d'Epinal, où elle a été enterrée. La vénérable femme était octogénaire.On ne saurait évoquer son nom sans voir apparaître la vigoureuse silhouette de celle qui, entre toutes, symbolisait aux yeux des Messins la "dame de la Croix-Rouge", dévouée sans mesure à son pays, à ses soldats. Est-il une prise d'armes de l'entre-guerres, en notre bonne ville, où l'on n'ait vu au premier rang des spectateurs la chère Mlle Stoufflet, et entendre le net «vive l'Armée !» qui me tardait jamais à jaillir de ses lèvres ?Héroïne de la charité durant le guerre de 1914-1918, honorée de hautes distinctions, Mademoiselle Stoufflet avait quitté Metz au début de septembre. On se demandait assez souvent ce qu'elle était devenue : chargée d'ans et de mérites, elle était allée mourir «pour son compte», Nos lecteurs auront une pensée, une prière pour la la belle âme qui nous a quittés.R.I.P.
Article publié dans le journal Le Lorrain du 18 janvier 1940