Pêche clandestine - 29 août 1931
AYDOILLES
Pêche clandestine. — Dans la nuit du 25 au 26 août, des inconnus avaient complètement mis à sec par une brèche latéral de 45 centimètres de largeur sur 60 de profondeur le canal d'alimentation de la féculerie de M. Dufour. Quelques poissons morts laissaient supposer qu'il s'agissait d'une pêche clandestine.M. Dufour qui, faute d’eau, avait dû arrêter sa féculerie, porta plainte à la gendarmerie de Bruyères, Après quelques tâtonnements, les enquêteurs interrogèrent M, C. M..., cultivateur à Fontenay, qui avoua : « Je suis pris tant pis. Je suis allé avec G. R..., sur le canal de la féculerie pour le vider et prendre du poisson. Arrivés à 22 heures, nous avons travaillé pendant cinq heures avec les outils (bêche, fossoir et fourche) que nous avions apporté. À l’aide d'une corbeille et d'une trouble, nous avons pris le poisson qui se trouvait dans le canal, environ une demi-livre de truite. J'ai donné ma part au camarade G. R. Nous avons ensuite rebouché la saignée faite dans la digue du canal ; elle aura cédé sousla charge de l'eau et la pluie dans la nuit du 25 au 26 août.En conséquence, sont inculpés de vol de poisson et de dégradations à la propriété d'autrui G. R., et C M..., de délit de pêche L. G... et sa femme. Voilà une livre de truite qui a donné bien du travail et qui coûtera plus de quatorze francs !
Article publié dans le journal Le télégramme des Vosges
Pêche clandestine. — Dans la nuit du 25 au 26 août, des inconnus avaient complètement mis à sec par une brèche latéral de 45 centimètres de largeur sur 60 de profondeur le canal d'alimentation de la féculerie de M. Dufour. Quelques poissons morts laissaient supposer qu'il s'agissait d'une pêche clandestine.M. Dufour qui, faute d’eau, avait dû arrêter sa féculerie, porta plainte à la gendarmerie de Bruyères, Après quelques tâtonnements, les enquêteurs interrogèrent M, C. M..., cultivateur à Fontenay, qui avoua : « Je suis pris tant pis. Je suis allé avec G. R..., sur le canal de la féculerie pour le vider et prendre du poisson. Arrivés à 22 heures, nous avons travaillé pendant cinq heures avec les outils (bêche, fossoir et fourche) que nous avions apporté. À l’aide d'une corbeille et d'une trouble, nous avons pris le poisson qui se trouvait dans le canal, environ une demi-livre de truite. J'ai donné ma part au camarade G. R. Nous avons ensuite rebouché la saignée faite dans la digue du canal ; elle aura cédé sousla charge de l'eau et la pluie dans la nuit du 25 au 26 août.En conséquence, sont inculpés de vol de poisson et de dégradations à la propriété d'autrui G. R., et C M..., de délit de pêche L. G... et sa femme. Voilà une livre de truite qui a donné bien du travail et qui coûtera plus de quatorze francs !
Article publié dans le journal Le télégramme des Vosges