Une main broyée - 25 février 1928
GRANDVILLERS
UNE MAIN BROYEE. — M. Léon Royer, 42 ans, ouvrier à la Tuilerie Paul Depierre, à Grandvillers, était occupé, le 23 février, à 9 heures du matin, à nettoyer le cylindre broyeur pour le dégorger, lorsqu'il se sentit la main droite happée et perdit aussitôt connaissance, sous le coup de la douleur ressentie.Secouru par ses compagnons de travail, le sympathique blessé, qui est un bon ouvrier estimé de tous, fut transporté à l'hôpital de Bruyères où il reçut les soins empressés de M. le docteur Rousseau, qui fut obligé de lui amputer quatre doigts, le pouce, l'index, le majeur et la première phalange de l’annulaire.L'incapacité de travail sera de un mois. M. Royer est marié et père d'un enfant.Nous prenons part à sa détresse et à celle des siens.
Article publié dans le journal Le Télégramme des Vosges
UNE MAIN BROYEE. — M. Léon Royer, 42 ans, ouvrier à la Tuilerie Paul Depierre, à Grandvillers, était occupé, le 23 février, à 9 heures du matin, à nettoyer le cylindre broyeur pour le dégorger, lorsqu'il se sentit la main droite happée et perdit aussitôt connaissance, sous le coup de la douleur ressentie.Secouru par ses compagnons de travail, le sympathique blessé, qui est un bon ouvrier estimé de tous, fut transporté à l'hôpital de Bruyères où il reçut les soins empressés de M. le docteur Rousseau, qui fut obligé de lui amputer quatre doigts, le pouce, l'index, le majeur et la première phalange de l’annulaire.L'incapacité de travail sera de un mois. M. Royer est marié et père d'un enfant.Nous prenons part à sa détresse et à celle des siens.
Article publié dans le journal Le Télégramme des Vosges