Margaux 1884, Gazin 1900, Ausone 1920, Cristal 1947, Dom Pérignon 1949... Un été totalement fou !

Le temps manque pour raconter en temps réel, les bouteilles incroyables que nous avons goûtées au cours du mois de Juillet. Luc nous a d'abord concocté un programme démentiel, comme d'habitude, et ensuite nous avons organisé sur Lyon une pure folie avec mes amis Suisses.

La cave magique nous a montré une fois de plus qu'elle garde jalousement des bouteilles en parfait état de conservation, qui procurent des sensations gustatives et olfactives jusqu'ici inégalées, et ce, sur l'ensemble de mon parcours. Il reste des bouteilles encore plus rares là bas, et je prie pour que le propriétaire accepte de nous confier encore quelques mythes !

Avant les vacances, la famille Vavro nous a mijoté un menu absolument inoubliable, qui mériterait incontestablement une place dans un étoilé. Libe était au commande pour le vin, et il a fait preuve d'une ingéniosité et d'une malice remarquable, dans la construction de sa dégustation. Quel été !!!!

TAITTINGER Comtes de Champagne 1973

Le nez un peu discret au départ, prend un peu de carrure avec l'aide de l'oxygène : Des arômes de truffe et de chêne envahissent le verre.  La bouche minérale et ferrugineuse offre aussi un goût puissant d'agrumes confits. Le cordon est un peu timide et manque de légèreté. 92/100

GOSSET 1949

Merci Marten pour ta générosité. Une belle rareté ! Le nez puissant de pomme, de caramel et de poires saupoudrées de cannelle est gourmand et à point. La bouche est encore marquée par un perlant agréable, qui met en relief des notes de granny smith et de citron confit. Impeccable mais pas inoubliable non plus. 94/100

LANSON 1979

Un Champagne qu'il faut boire. Le nez offre des arômes tertiaires plaisants de raisin de Corinthe, de noisette, et d'humus, avec une touche plus nerveuse d'agrumes et de zan.

La bouche est dans le même registre, avec une finale lourde, qui supporte sans forcer un dessert subtil et digeste. 92/100

CRISTAL ROEDERER 1947

La bouteille est parfaite. Quelle rareté mes enfants ! Merci à Sébastien pour m'avoir plus qu'aidé à acheter une bouteille aussi mythique.

Le nez de coulemelles, de pop corn, et de caramel salé est un peu discret et subtil, mais par contre la bouche piétine la langue comme un mammouth. On sent le côté accident de la nature du millésime. J'ai l'impression de boire une liqueur de craie. Ce vin pourrait d'ailleurs sembler presque pâteux, sans ce cordon aérien qui allège considérablement l'ensemble. On retrouve l'esprit du nez, grâce aux parfums "salle de cinéma" que sont la vanille et le caramel au lait. Je ne peux pas dire que ce Champagne rentre dans ma légende, mais je sais en revanche, que je n'oublierai jamais son cachet et son originalité unique. 97/100

DOM PERIGNON 1949

Lorsque Lolive rempli nos verres, un sentiment de panique s'empare de moi. La couleur  brun grise fait froid dans le dos. Certes, son aspect claire, avec un gros dépôt laisse imaginer qu'une trace de vie est peut être encore décelable, mais je ne suis pas rassuré du tout. Libe parle d'une couleur Coca cola dépigmentée :)

Sébastien met le nez sur son verre et laisse éclater un large sourire. " Cristal était grand, mais là c'est encore bien supérieur".

Je n'en crois pas mes oreilles, alors je me lance. Des arômes explosifs et entêtants de havane, de tabac blond, de caramel, de chocolat praliné, de café grand cru et de dattes et abricots secs manquent de me faire décoller de ma chaise jusqu'aux étoiles. Une sensation verticale !!!!

La bouche offre un gaz intense, mais d'une finesse confondante. La trame est ferme, virile et même presque nerveuse grâce aux agrumes frais, mais on a en même temps l'impression de confort avec ses notes précises de cendre, de cigare, et de cacao. Un monument absolu qui rassemble toutes les qualités que j'ai toujours voulu voir réunies dans un même Champagne : Gaz, torréfaction, minéralité, fruits, longueur, et magie .... Un instant de grâce. 100/100

RIESLING Mandelberg 1947 Preiss Henny

Le nez de pétrole, de croûton, avec une touche superbe de rose ne me trompe pas une seconde : Je suis sur le bon cépage et avant les années 60. C'est tout de même la première fois que j'en bois un si vieux. La bouche est encore jeune, marquée par la fourrure, la pierre concassée et les agrumes. Un superbe exemple de ce cépage immortel. 95/100

MONTRACHET 1996 Jadot

Le nez de pierre à fusil, de fougère, d'anis et de chêne neuf est somptueux. La bouche offre la minéralité du silex, et de craie, typique de cette année légendaire. L'écorce d'orange, le fruits acidulé et les herbes humides m'évoquent, en revanche, plus un Chevalier... Très gros potentiel. 95+/100

CHABLIS Vaudésir 1966 Louis Michel

Depuis la claque du Montée de tonnerre 1979 de ce même propriétaire, je me suis mis en chasse pour trouver d'autres vins anciens du domaine. Comme toujours le rapport qualité/prix est sensationnel. 30 euros pour celui-ci...

Le nez explosif de coquilles d'huitre, de noix de coco, de truffe et d'ananas nous excite comme des puces. La bouche est ciselée, une vraie lame ! Le citron vert, le citron confit, l'écorce d'orange et les minéraux font couler la salive à flots. Superbe ! 96/100

CHABLIS Vaudésir 1921 Albert Pic

Le niveau est à 3 cm et la couleur encore claire !!! Le nez excellent de truffe noire, de résine de pin et de guimauve vaut un bon 94/100. Malheureusement la bouche ne tient pas toutes ses promesses. Le sous-bois et la craie sont encore bien là, mais l'acidité monte et gâche un peu la fin de bouche. Il fallait le boire bien avant... 85/100

RIESLING Brand 1986 Zind Humbrecht

Le nez de cuir, d'amande, de fruits jaunes et de pétrole s'affine à l'air sur le coton et la pêche. La bouche est déjà bien évoluée, plus que le 1947 précédent. Les fruits piquants et l'orangeade excitent les papilles tandis que la finale termine sur de beaux amers. 92/100

MUSCADET La Bretonnière 1955

La couleur vaut à elle seule le déplacement : Un jaune très clair, avec encore quelques reflets verts. Le nez d'une netteté prodigieuse rappelle un beau sauvignon. Des notes fleuries d'arbres fruitiers au printemps, et d'agrumes envahissent le verre. La bouche incroyable de jeunesse s'ouvre sur la volvic orange, puis le citron vert et le silex. Très impressionnant ! Un vin méprisé à découvrir d'urgence sur le long vieillissement. 93/100

MONTRACHET 1985 Morey Blanc

Le nez de raisin de corinthe, de noisette grillée et de pierre à fusil est plus évoluée que d'autres 1985. La bouche est un vrai beurre liquide avec des notes de cacahuètes et d'agrumes confits. Très gras ! 92/100

CHEVALIER MONTRACHET 1996 Domaine Leflaive

Après 3 heures de carafe le nez se décide à sortir un peu. Des parfums élégants de truffe, d'amande amère et de zeste de citron s'échappent du verre. La bouche totalement ciselée offre une grosse minéralité et des notes marquantes d'agrumes et d'herbes humides. Grand vin, mais dépassé par d'autres crus sur cette année somptueuse. Je reste un peu sur ma faim, par rapport au prix. 95+/100

PULIGNY MONTRACHET Clavoillon 1958 Domaine Leflaive

Le maître des petites années a encore frappé. Quelle surprise ! Le nez de poil de gibier, et de chêne humide sait aussi rester frais grâce à ces notes hallucinantes de verveine et de menthe. La bouche est puissante sur la noix, mais là encore l'écorce d'orange et le zeste réveillent les papilles. Superbe ! 95/100

MEURSAULT CHARMES 1961 Drouhin

Le nez de frangipane de fruits jaunes et de métal marque son âge, mais sait nous charmer quand même. La bouche offre une belle ampleur, dans le même thème que le nez, mais elle ne tient pas plus d'un quart d'heure. 92/100

CHASSAGNE MONTRACHET 1973 Ramonet

Le nez puissant de noisette, de pain grillé, et d'herbes humides, est aussi marqué par un boisé délicat. La bouche crayeuse est à nouveau imprégnée d' herbes nappées de rosée, tandis que la finale grillée impressionne pour un simple "village". Quelle année !!! 94/100

PULIGNY MONTRACHET 1973 Domaine Leflaive

Le nez totalement grillé comme le précédent est en revanche plus marquée par le vieillissement grâce à la pomme et à la réglisse. La bouche est aiguisée comme un poignard et fait cette fois bien plus jeune. Impressionnant. 92/100

PULIGNY MONTRACHET Les Referts 1973 Carillon

Un domaine mythique parmi les initiés. Cette fois encore il fait mouche... Le nez met bien 30 minutes à s'épanouir. Des parfums entêtants de rhum, de chartreuse, de quetsche et de fruits jaunes très macérés explosent du verre. La bouche est un vrai morceau de réglisse, équilibrée par le citron. Quel cachet et surtout quelle déclinaison incroyable sur l'une des années du siècle pour le Chardonnay. 95/100

CHÂTEAU LEOVILLE LAS CASES 1904

Cette année est très réputée, mais elle commence malheureusement à décliner. Cela reste un magnifique millésime de nez !

Des senteurs puissantes de rose fanée, de sureau, de groseille et de griotte s'échappent du verre. Un vrai parfum qui mérite 96/100. L'attaque en bouche offre un boisé subtil, accompagné d'orgeat et framboises, mais l'acidité galopante mange totalement la finale. Quel dommage. 90/100

CHÂTEAU LAFITE ROTHSCHILD 1904 Mise négoce

Le nez animal et dominé par le café est nettement plus grossier que le précédent et surtout à des années lumières du Lafite 1907 mise château de l'an dernier. La bouche offre encore un peu de fourrure et de jus de civet, mais dans l'ensemble, elle est sans intérêt. NN

CHÂTEAU PALMER 1921

Une magnifique mise château de niveau LB. Des arômes très purs de café, de cacao, et de fumée représentent encore le type même de vin de nez. La bouche est dominée par une acidité agressive qui décape un peu les dents. Il fallait le boire avant. 78/100

CHÂTEAU COS D'ESTOURNEL 1921

C'est la troisième fois que je le bois. Une était merveilleuse, la deuxième était en réanimation, et celle-ci est morte. NN

CHÂTEAU MARGAUX 1953

C'est aussi la 3e fois que je bois celui-ci. Ce soir il est trop jeune, je dirais. Le nez fascinant de truffe, de pollen et de jus de fruits rouges est à se damner. La bouche apparaît curieusement stricte, et dominée par le sous-bois, le métal, les minéraux, avec un fruité plus que timide. Dommage car c'est un immense vin, normalement. 92/100

CHÂTEAU AUSONE 1947

Depuis le temps que j'en rêve ! Le nez est une explosion de truffe, de cappuccino, de menthe, de cèdre et de baies concentrées. En bouche il nous fait le coup de la main de fer dans un gant de velours : La minéralité et la fraîcheur presque stricte d'Ausone, mariée à la chaleur de l'année. Le pin, l'épicéa, la framboise et la myrtille répondent à merveille à la truffe, au café, et chocolat-caramel. C'est puissant, fin et frais. Presque à la hauteur de l'inégalable 1959... 99/100

CHÂTEAU AUSONE 1920

C'est l'année secrète de Bordeaux. On en parle à voix basse en disant qu'elle égale apparemment 1921 et 1928, mais la production est minuscule et il n'en reste plus. J'en ai rêvé et Luc l'a fait !!!

Le nez ressemble à la production du début de siècle : Les fameux vins de nez qui débordent de fruits, et qui sont d'une pureté exemplaire. On retrouve donc la rose, la framboise, la ronce et le cassis, mais cette fois la bouche est dans le même registre. Un vrai de jus de fruits, agrémenté d'un boisé de luxe et d'une minéralité unique qu'on ne retrouve qu'à Ausone. La touche finale de rose lui donne une jeunesse intemporelle. Certains préféreront ce style éthéré mais moins complexe, au précédent. Bravo Luc ! 97/100

CHÂTEAU LATOUR 1950

Mort malheureusement... NN

CHÂTEAU MOUTON ROTHSCHILD 1949

Je sais que mon ami Dominique va hurler, mais je ne peux m'empêcher de penser à lui quand je suis devant une merveille pareille. Quand Mouton est grand, il est le 1er, et aucun autre vin ne peut le concurrencer sur la puissance des parfums, le grain de tanin poli et travaillé à en mourir, et enfin la finesse ou encore la fraîcheur décoiffante.

Des senteurs de feuilles de menthe, de verveine, de cassis et de petits fruits rouges explosent du verre comme un feu d'artifice du 14 juillet ! L'attaque en bouche est elle aussi mentholée comme aucun autre vin, mais cette fois la finesse est confondante. Autant le 1947 était un mammouth, autant ici, on a la classe de Bordeaux incarnée. Les petits fruits rouges, le cassis juteux, la cerise et les épices, donnent des sensations quasi Bourguignonnes sur la langue. Quelle leçon de précision et de fraîcheur ! Le seul Mouton auquel Broadbent donne 6 étoiles. Ils aiment tellement l'élégance ces Anglais....

100/100

CHÂTEAU FIGEAC 1959

Il ne faut pas trembler pour passer derrière Mouton, et là je dois dire que Figeac, comme toujours n'a peur de rien. Son terroir est légendaire, et cette fraîcheur unique sur la rive droite, répond intelligemment au chef d'oeuvre précédent.

Le nez puissant, s'étale sur le bois de santal, le cuir, la truffe et le fruit confit. La bouche très complexe, démarre dans le registre animal, puis devient fraîche sur le menthol, et enfin subtile et ciselée sur les groseilles et myrtilles. La finale havane finit par nous charmer totalement. Grand vin ! 97/100

CHAMBERTIN 1969 Trapet P&F

Le nez de cacahuètes, de poil de gibier, d'algues et de zan est rustique à souhait. La bouche offre une acidité un peu agressive, heureusement compensée par un fruité nerveux, agrémenté d'épices délicates. Assez décevant... 87/100

HERMITAGE La Chapelle 1983

Le nez très Syrah offre un bel éventail de parfums allant de la viande fumée, au havane, en passant par la griotte roulée dans la cendre.

La bouche rappelle le tabac, les petits fruits rouges piquants, et le cassis épicé. Souvent inégal d'une bouteille à l'autre, il se présente plutôt bien ce soir. 93/100

POMMARD EPENOTS 1947 Louis Latour

Je suis souvent déçu par la Côte de Beaune, mais là, je dois dire, que c'est un sujet remarquable. Le nez de sous-bois, de cassis, de fumée, et de gibier est puissant et complexe à souhait. La bouche onctueuse, possède bien le cachet unique de ce millésime de chaleur, mais on y retrouve aussi des accents de fraîcheur, grâce à la framboise et fraise piquantes. La finale d'épices et de truffe est, elle aussi, de très haut niveau. Immense Pommard ! 97/100

CHÂTEAU GAZIN 1950

Des senteurs pures et éclatantes de fraises des bois, de framboises et de cappuccino sortent du verre en fanfare. La bouche est marquée par un tanin lourd, tandis que des notes "1950" jusqu'au bout des ongles, de fruits rouges juteux étouffent les papilles. J'ai toujours été frappé par cet aspect jeune et peu développé pour cette année de rêve en rive droite. On a l'impression d'être au-dessus de la cuve. Mais comme je le dis toujours, ce côté d'éternel adolescent a de quoi charmer, mais je suis plus emballé, par les années comme 1945 ou 1947 qui combinent la jeunesse à des arômes secondaires et tertiaires plus nobles. A chaque fois 1950 manque, à mon sens, d'un petit quelque chose pour rentrer dans le club très fermé des 98 à 100/100.

96+/100

MUSIGNY VV 1952 Comte De Vogüe

Le nez est une pure folie rassemblant un bouquet de violette, de framboises et de fraises, d'une précision diabolique. L'aération l'enrichit de notes de tabac et d'épices à pâtisserie. La bouche est le reflet exact du nez, et le fait que mes amis Suisses qui ont tout bu, le trouve encore supérieur à Tâche 1962, ou Conti 1929, ne me surprend qu'à moitié... Et pourtant le Bonnes Mares du même millésime était encore plus grand !!! 100/100

CHÂTEAU FIGEAC 1953

Je me répète, mais cette année fragile est l' une des plus bouquetée du XXe. Lez explosif de truffe, de morille, de baie et de fumée est exaltant ! La bouche est un ton en deçà, mais qu'importe car le vin est grand et procure beaucoup de plaisir. Un Figeac classique... 95/100

CHÂTEAU MARGAUX 1884

La bouteille pleine de bulles d'air avec son cul qui remonte d'un tiers, vaut à elle seule le déplacement ! Tous les pré phylloxériques que j'ai bu auparavant se caractérisaient par leur pureté de fruit et leur salinité incomparables. Mais je n'ai testé que des liquoreux ou des Pinots. C'est mon premier Bordeaux rouge...

Je m'attends à tout sauf à ce colosse viril marqué par le marc, le café, le gibier écorché, et le raisin de corinthe. Un nez de Gaulois !

La bouche est d'une puissance phénoménale, mais aussi d'une rusticité d'école .... Cette sensation tellurique impressionne mais n'est pas réellement plaisante. La complexité est au rendez vous, grâce à cette véritable macération d'herbes médicinales, de baies, et de cuir. Ce vin impressionne plus qu'il ne plaît. J'espérais une dentelle interminable, mais c'est à un mammouth que nous avons à faire. J'attends d'avoir d'autres expériences pour mieux appréhender ce type de vinifications.

94/100

CHÂTEAU GAZIN 1900

Une mise château, avec un niveau haute épaule. C'est mon premier 1900. Cerise sur le gâteau, une rive droite ! Quelle rareté sur cette année mythique.

C'est tout ce que j'espérais trouver sur le précédent ! Le nez est une féérie allant du cuir aux herbes grillées, en passant par le cassis, la vanille bourbon, la châtaigne et la rose fanée d'une Conti. On ne s'en lasse pas...

La bouche offre un tanin pesant de rêve, mais avec le grain d'un ébéniste. Une sorte de 1945, serein et sage. Des sensations de petits fruits rouges se marient à la tourbe, et au tabac de Virginie. Quelle pureté de rêve et quelle absolue perfection mes enfants ! 100/100

RIESLING Frédéric Emile SGN 1983 Trimbach

Un vin totalement caricatural avec des arômes grossier de pneu, et une bouche sans intérêt de sucre digéré et d'alcool brulant. Quelle déception à fuir ! 75/100

CHÂTEAU DE FARGUES 1988

Cela fait bien 10 ans que je n'avais pas goûté ce vin. Je suis surpris de constater à quel point il est grand ! A l'aveugle je pars direct sur Yquem dans un millésime de la fameuse trilogie. Le nez est une bombe de noix de coco, d'agrumes et de pâtisserie, tandis que la bouche affole les papilles grâce à ses parfums d'abricot juteux, de citron confits et d'épices douces. Une merveille qui va faire un malheur dans 30 ans. 95+/100

CHÂTEAU FILHOT 1929

La bouteille est parfaite. Le nez diabolique de meringue, de praline et d'agrumes confits nous ravit le coeur. La bouche est puissante avec un sucre parfaitement dosé. Le café, l'écorce d'orange, et la crème brulée enrobent le palais comme un voile de soie. Un très grand liquoreux ! 97/100

Le mois d'aôut sera plus calme. Il faut récupérer un peu car la fin d'année s'annonce comme l'une des plus prolifiques de ma vie. J'ai presque hâte que les vacances soient finies :)