La violence conjugale est la violence au sein du couple. C'est un processus évolutif au cours duquel un partenaire exerce, dans le cadre d’une relation privilégiée, une domination qui s’exprime par des agressions physiques, psychologiques, sexuelles, économiques ou spirituelles. La violence conjugale a des conséquences importantes pour les victimes ainsi que pour leurs enfants.
Depuis les années 2000, plusieurs enquêtes nationales ont tenté de dresser un bilan statistique des violences conjugales en France, mais seulement pour les victimes féminines. Une femme sur 10 aurait déclaré être victime de « violences conjugales » selon l'enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (ENVFF), 2000) 1).
La méthodologie de cette enquête de victimation a été critiquée, notamment par Marcela Iacub, Hervé Le Bras et Élisabeth Badinter. Première critique : l'enquête additionne des comportements objectivables (violences physiques) et des comportements non-objectivables (violences psychiques), lesquels sont de plus mesurés de manière très fantaisiste. Deuxième critique : seules des femmes sont interrogées, ce qui par définition enlève toute possibilité d'évaluer le nombre d'hommes violentés.
Définition :
Les violences conjugales se distinguent des conflits de couple en difficulté.
Violences physiques : coups, mutilations, meurtre, etc.
Violences sexuelles : viol,agressions sexuelles, proxénétisme
Violences psychologiques : chantage, insultes, humiliation/dévalorisation, menaces (par ex. contre les membres de la famille), pressions, jalousie excessive, etc.
Privations et contraintes : vol, destruction de propriété, contrainte (enfermement, séquestration, etc.), privation d'autonomie (confiscation de revenu, de véhicule), volonté d'aliénation (aliénation économique, administrative), etc. Source : wikipedia.org
http://csc17marans.canalblog.com/archives/2009/09/17/14042057.html
Les principales mesures
La création du «délit de violence psychologique» est une mesure très importante aux yeux des victimes. Ainsi, le fait de «harceler son conjoint par des agissements répétés» sera passible de cinq ans de prison et de 75.000 euros d’amende, selon le degré d’incapacité de travail subie par la victime.
Si une personne ou ses enfants sont en danger en raison des violences du conjoint, ils pourront bénéficier d’une ordonnance de protection délivrée par un juge des affaires familiales qui pourra organiser l’éviction de l’auteur des violences ou aider les victimes à trouver un autre logement. Selon Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la famille, cette mesure sera applicable dès le 1er octobre. La durée de cette ordonnance est fixée à quatre mois, renouvelable en cas de procédure de divorce ou de rupture de Pacs. Les étrangers sans-papiers pourront bénéficier de cette protection et se voir délivrer ou renouveler un titre de séjour.
A l’issu d’un jugement, le conjoint violent pourra se voir imposer le port d’un bracelet électronique afin de la maintenir à distance de la victime. A l’image de l’Espagne où ces bracelets seraient imposés pendant trois ans.
LIENS
http://www.sosfemmes.com/index.htm