NON à

NON pas dans mon assiette !

Éviter les Produits Monsanto ?

Impliqué dans des scandales sanitaires à répétition, Monsanto est plus que jamais montré du doigt. Si vous souhaitez boycotter Monsanto, voici la liste des sociétés qui utilisent leurs produits si controversés. En boycottant ces marques, vous choisissez d'éviter de donner de l'argent à Monsanto pour protéger la santé de votre famille, de vos enfants et des générations futures.

NON AUX OGM

DU SAUMON OGM DANS MON ASSIETTE !

Pas dans mon assiette. Les autorités sanitaires américaines viennent de ranimer les mouvements d'opposition aux animaux génétiquement modifiés en franchissant une étape de plus dans l'homologation d'une espèce de saumon atlantique issue du génie génétique. Cet organisme génétiquement modifié (OGM), actuellement développé à l'Île-du-Prince-Édouard et au Panama, deviendrait du coup le premier animal de ce type à entrer dans la chaîne alimentaire humaine.

http://www.ledevoir.com/loisirs/alimentation/296293/du-saumon-ogm-dans-votre-assiette

Les OGM sans étiquette...

Lait, œufs, viande, crème, beurre... Voilà des exemples d’aliments très courants. Pour ces produits, le consommateur ne dispose aucun moyen de savoir s’ils sont issus ou non de la filière OGM. Les industriels qui fabriquent ces produits à partir d’animaux nourris aux OGM ne sont pas obligés de le mentionner sur les étiquettes… Une seule solution pour s’informer : le « Guide des produits avec ou sans OGM » !

Le guide des produits avec et sans OGM

LES OGM SUR L'ETIQUETTE...

Décrypter les étiquettes des produits, voilà la mission des détectives !

LE GUIDE DES PRODUITS AVEC OU SANS OGM

http://guide-ogm.greenpeace.fr/

Une alimentation artificielle... ou entraînant à son tour la surpêche

Le saumon d’élevage est gavé de farine dite de poisson (où l’on trouve aussi des dérivés de volailles, dont les plumes, de la mélasse, des levures, du sang...) et d’huile... de poisson sauvage. On pêche donc au moins trois kilogrammes de poisson pour chaque kilogramme de saumon d’élevage produit : 80 % des prises de la flotte de pêche norvégienne finit déjà dans l’estomac des saumons d’élevage ! Et quand ce mélange détonnant ne suffit pas à assurer une croissance suffisante de l’animal, on y rajoute à l’occasion des vitamines de croissance.

Outre les ravages sur la faune marine provoqués par la surpêche ainsi induite, le saumon, qui se trouve en fin de cycle, concentre donc tous les polluants présents chez les poissons sauvages. Et, ironie suprême, ceux-ci proviennent entre autres, nous le verrons, des... fermes marines !

Cela pose un problème fondamental de l’élevage du saumon : il s’agit d’un poisson carnivore. Or, si sur terre l’homme s’est toujours abstenu d’élever des carnivores [5] pour les manger, ce genre de réserve ne semble pas avoir lieu d’être en mer ?

Des colorants dangereux pour la santé La belle couleur rosée du saumon sauvage vient de son régime naturel et varié. Pour retrouver cette caractéristique de l’espèce, chère au consommateur, le pisciculteur industriel doit faire ingurgiter des colorants synthétiques à ses animaux que leur alimentation laisse invariablement gris terne. Le Canthaxantin est un des produits proposés par l’industrie chimique à cet effet. Une directive de l’Union Européenne en interdit l’usage dans l’alimentation, car il provoquerait des risques de cécité chez les jeunes enfants, mais n’interdit pas en revanche de le donner au saumon ! Les producteurs ne se gênent donc pas pour l’employer.

Des produits sanitaires divers, variés, et cancérigènes Pour améliorer le rendement, les pisciculteurs concentrent leurs poissons comme de vulgaires poulets de batterie : chaque poisson dispose pour vivre de l’équivalent d’une petite baignoire... pour un poisson de haute mer, c’est peu ! Les bassins d’élevage se transforment ainsi en véritables bouillons de culture, les poissons nageant littéralement dans leurs propres excréments. Le saumon d’élevage accumule en conséquence une liste impressionnante de maladies nuisibles... à sa vente : furonculose, nécrose pancréatique infectieuse, anémie infectieuse, syndrome cardio-myopathique en sont quelques exemples. Les parasites, également, prolifèrent dans cette soupe peu ragoûtante, dont la Tique de mer (Lepeophtheirus salmonis) en moyenne 30 000 fois plus nombreuse sur un saumon d’élevage que sauvage !

Là encore, la solution est chimique : ce sont des bains hebdomadaires de pesticides organophosphorés ou organochlorés (l’Ardessie, le Deosect, l’Ivermectine, le Dichlorvos sont les noms enchanteurs de quelques unes de ces gâteries hautement toxiques, en principe interdites en milieu marin, mais encore largement employées) des antibiotiques mélangés à la farine quotidienne...

De plus, facteur aggravant, le saumon artificiel manquant d’exercice, est en moyenne quatre fois plus gras que son heureux cousin sauvage. Or les organochlorés (on peut rajouter à ceux déjà cités les polychlorobiphényles (PCB), les dioxines, la dieldrine, le toxaphène... bon appétit !) se fixent encore mieux dans les graisses... ...Et nuit gravement à l’environnement ! Les fermes marines ne sont pas et ne seront jamais étanches, elles sont au contraire en contact étroit et permanent avec l’environnement marin [6]. Ainsi, toutes les tares dont souffrent le saumon d’élevage se retrouvent tôt ou tard chez le saumon sauvage.

Nous n’allons pas les reprendre une par une, ce serait fastidieux, nous nous contenterons de récapituler rapidement les différents problèmes environnementaux dûs à la pisciculture : surpêche, pollutions organiques, chimiques et biochimiques, contaminations parasitaires (voyez notre brève Les saumons d’élevage menaceraient les saumons sauvages.) apparitions de résistances aux antibiotiques, et, enfin, un alinéa de plus à cette liste déjà longue, pollutions génétiques.

Entre 10 et 20 % de l’effectif d’une ferme marine s’échappe en effet chaque année au cours de tempêtes, d’accidents, d’attaques de prédateurs... Les fugitifs, souvent plus grands et plus agressifs, supplantent rapidement leurs congénères sauvages, tout en leur transmettant parasites et maladies contre lesquelles ils ne sont pas naturellement immunisés. Or, les poissons d’élevage sont tous génétiquement conformes afin d’exprimer les caractères sélectionnées. Dès lors, les individus qui s’évadent des fermes et se croisent avec des populations autochtones réduisent la diversité génétique de celles-ci.

Une autre pisciculture est possible ! Et pourtant... la production de saumon, et de poisson en général, de qualité et respectueux de l’environnement est parfaitement envisageable. Cela supposerait une baisse des quantités produites, et donc une baisse des profits pour les éleveurs, mais de même que les vaches n’ont (théoriquement ?) plus le droit de manger des farines animales, de même le respect de certaines règles élémentaires dans les fermes marines pourraient être imposées. Passer de l’élevage intensif à l’élevage extensif, filtrer et recycler les eaux usagées, se limiter aux espèces adaptées, vacciner les animaux au lieu de les bourrer d’antibiotiques...

En attendant ce jour béni où il sera à nouveau possible de manger du saumon sans s’empoisonner. Vous ne vous en porterez que mieux, et l’environnement marin également. Et d’ailleurs, même si le saumon fait partie de vos plats favoris, essayez de vous abstenir d’en consommer, même sauvage, car, cette espèce est en grand danger d’extinction.

http://www.demain-la-terre.net/Manger-du-poisson-d -elevage

http://www.eco-citoyen.org/Forum/poissons-a-ne-pas -consommer-vt614.html