mardi 19 août 2014
Selon le décompte de l’ONG Global Footprint Network, les habitants de la terre viennent d’épuiser, ce mardi 19 août, la totalité des ressources que notre planète est capable de produire en un an.
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En résumé :
Et s'il n'y avait plus rien à faire pour sauver l'humanité ?
S'il était déjà trop tard ?
The Australian rapporte une interview bien pessimiste du célèbre scientifique australien Frank Fenner. Pour lui, nous avons déjà scellé le destin de l'Humanité : dans moins de 100 ans, les sociétés humaines ne seront plus...
Pour Frank Fenner et d'autres scientifiques reconnus comme Paul Crutzen, prix Nobel de chimie, la Terre est entrée dans une nouvelle époque géologique, l'Anthropocène, depuis 1800 avec la révolution industrielle et l'exploitation massive des combustibles fossiles. Cette nouvelle époque géologique succèderait à l'Holocène débuté il y a dix mille ans.
Bien que non officielle sur l'échelle des temps géologiques, l'Anthropocène a été admis dans la terminologie scientifique et correspond au moment où les Hommes ont pu rivaliser avec les forces de la nature dans la capacité à modifier l'écosystème de la Terre.
En effet, nos activités réchauffent le climat planétaire d'une ampleur aussi importante que les grands cycles naturels et nous entamons la sixième extinction massive de la biodiversité, avec une vitesse sans doute plus rapide encore que celle qui a conduit, il y a 65 millions d'années, à l'extinction des dinosaures suite à la chute d'un astéroïde, comme le souligne Eric Lambin, membre de l'Académie des sciences des Etats-Unis(1)...
A l'origine de ces déséquilibres planétaires qui menacent la survie même de l'Humanité, Frank Fenner incrimine l'explosion démographique et la "consommation effrénée".
"Les Aborigènes nous ont montré qu'en l'absence de science et d'émissions de dioxyde de carbone responsables du réchauffement climatique, ils pouvaient survivre pendant 40 000 à 50 000 ans. Mais notre monde ne le peut pas. L'espèce humaine est susceptible de prendre le même chemin que beaucoup d'espèces que nous avons déjà vu disparaître."
A ce titre, Frank Fenner a ouvert le 23 juin 2010 le symposium "Healthy Climate, Planet and People"(3) à l'Académie australienne des sciences. Cette conférence vise justement à combler le fossé entre la science et les politiques environnementales.
En conclusion de son interview, Frank Fenner, qui a pourtant eu l'honneur d'annoncer l'éradication mondiale de la variole à l'ONU en 1980, contemple avec dépit le chaos de l'espèce humaine au bord de l'extinction de masse : "Les petits enfants des générations actuelles vont être confrontés à un monde beaucoup plus difficile..."
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2447.php
Vivre moins nombreux pour que tout le monde puisse tout simplement vivre. Tout pacte écologique devrait sous-tendre l’idée d’un pacte antinataliste.
Homo sapiens est la pire espèce invasive. Tant que la flore et la faune poursuivront leur rythme effréné d’extinction conférée, toute création supplémentaire d'un d'entre nous reste injustifiable. Il faut quelque chose de plus qu’un couple pour faire un enfant, il faut au moins une Planète viable. Pour un ami de la Terre, toute abstinence à la procréation humaine, toute pénurie des naissances sont reçues comme de bonnes nouvelles. Sans peur ni reproche du métissage, le renouvellement des générations des pays développés devra se faire par les immigrants. Mais si vous estimez que nous n’avons aucune responsabilité ni vis-à-vis des 11 millions d’enfants qui meurent chaque année avant d’atteindre leur cinquième anniversaire, ni à l’endroit des espèces végétales et animales qui disparaissent à la vitesse grand V, que notre reproduction n’est pas excessive ou en tout cas acquittée de telles accusations, alors oui, faites encore et encore des enfants. Mais faites vite !
Certaines vérités ne dérangent plus parce qu’avec le temps elles sont devenues des tabous de Polichinelle. Parmi celles qui dérangent encore et vraiment, qui mettent mal à l’aise et gênent aux entournures, figure l’ineffable choix antinataliste. Contrairement à toute logique, la décroissance démographique reste un problème épineux, un énorme tabou qui n’ose pas dire son nom, un scandale qui provoque tous les courroux ! C’est à peine si on peut l’ouvrir à propos de la décroissance économique ! Suggérer de modérer la démographie d’un Monde en proie à la surpopulation semble relever de l’outrage, de l’infamie, tant le thème appartient à la langue de bois. C’est du domaine de l’indicible, personne ne veut entendre que nous ne devons plus faire autant de petits. Notre Monde est passé de 250 millions à quasiment 6,7 milliards d’habitants depuis l’an 1 de l’ère chrétienne, notre sacro-sainte référence. En augmentant de 4 milliards, la population planétaire a triplé depuis 1950. Stop, ou encore ? On nous donne la preuve par neuf que la Planète ne pourra pas nourrir 9 milliards de Terriens en 2050 ou 17 milliards en 2100, mais en cyniques populationnistes nous voulons continuer à nous multiplier pour atteindre ces 9 ou 17 milliards de Terriens en 2050 et en 2100 ! Et l’on s’inquiète même des nations qui, en Europe, ne montrent plus la même ardeur à procréer !
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1494_demographie_la_vraie_verite_derange.php
Et si la plupart des 6 extinctions de masse de l'histoire de la Terre coïncidaient avec le passage du Système Solaire dans une région bien particulière de la Voie Lactée ?
C'est du moins ce que pense une équipe de scientifiques de l'Université de Cardiff qui suggère un lien entre les extinctions de masse qu'a connu la Terre tout au long de son histoire et une région particulière de la Voie lactée qui perturberait l'orbite des petits corps du Système Solaire.
Le modèle développé par ces chercheurs 'montre' que le passage du plan de la Voie Lactée, qui survient tous les 35 à 40 millions d'années, contraindrait le Système Solaire à franchir des régions plus denses en gaz et poussière. Ce qui provoquerait des bouleversements gravitationnels à l'intérieur de tous le Système Solaire augmentant par 10 le risque de collision entre la Terre et un des petits corps (comètes, astéroïdes) qui le peuplent.
Pour les scientifiques, le modèle est en ligne avec ce que l'on sait de l'histoire mouvementé de la Terre.
Les 2 meilleurs exemples sont la chute d'un astéroïde dans la péninsule du Yucatan au Mexique qui, il y a 65 millions d'années, aurait été à l'origine des évènements qui ont provoqué la disparition des dinosaures et le fait que depuis 36 millions d'années, la Terre n'a plus connu de collision de très grande ampleur.
Mais ce n'est pas tout, le cycle que suivraient ces extinctions de masse, bien qu'il soit très difficile de les dater, laisse à penser que certains de ces épisodes se sont produits quand le Système Solaire se trouvait justement dans ces régions de la Voie Lactée.
Enfin, si l'on se fie à ce modèle, notre position actuelle dans la Voie Lactée n'est guère rassurante (à l'échelle de la Galaxie) : On peut théoriquement s'attendre ces prochains millions d'années à un événement dévastateur.
Depuis que la vie est apparue sur Terre 6 épisodes majeurs de disparition se sont produits :
Il y a 500 Ma, à la limite du Cambrien et de l'Ordovicien, l'extinction du Cambrien a éliminé beaucoup de brachiopodes, conodontes, et un grand nombre d'espèces de trilobites.
Il y a 435-440 Ma, à la limite entre l'Ordovicien et le Silurien, deux extinctions massives se produisent, peut-être suite à une grande glaciation qui aurait entraîné des désordres climatiques et écologiques rendant difficile l'adaptation des espèces et écosystèmes au recul de la mer sur des centaines de kilomètres, puis à son retour en fin de phase glaciaire.
Il y a 365 Ma, l'extinction du Dévonien élimine 70 % des espèces, non pas brutalement, mais en une série d'extinctions sur une période d'environ 3 Ma.
Il y a 245-252 Ma, l'extinction du Permien est la plus massive. Près de 95 % de la vie marine disparaît ainsi que 70 % des espèces terrestres (plantes, invertébrés, vertébrés).
Il y a 195 Ma, l'extinction du Trias-Jurassique tue 20 % des espèces marines, la plupart des diapsides et les derniers des grands amphibiens.
Il y a 65 Ma, les extinctions du Crétacé tuent 50 % des espèces, dinosaures y compris.
On connaît aussi des extinctions moins massives, comme celle du milieu du Trias vers -225 Ma, qui éliminera une forte proportion des reptiles mammaliens alors dominants, et laissera le champ libre aux dinosaures.
La dernière de ces extinctions pourrait être l'extinction de l'Holocène, aujourd'hui en cours.
http://www.notre-planete.info/environnement/biodiversite/extinctions_mass
Changement climatique : un constat alarmant
D'après le 4ème rapport du GIEC, "le réchauffement du climat ne fait aucun doute et est désormais attesté par l'augmentation observée des températures moyennes de l'air et de l'océan, la fonte généralisée de la neige et de la glace et l'augmentation du niveau moyen de la mer".
La hausse des températures moyennes à la surface du globe est la première conséquence attendue et constatée des émissions massives de gaz à effet de serre. Or, les relévés météo enregistrent des anomalies positives de températures qui se confirment d'années en années par rapport aux températures enregistrées depuis le milieu du XIXème siècle...
De plus, les paléoclimatologues soulignent, dans le rapport 2007 du GIEC, que la température actuelle moyenne de l'hémisphère Nord est la plus élevée depuis 500 ans et probablement depuis plus de 1 300 ans !
Evolution de la température moyenne à la surface du globe, d'après trois jeux mondiaux de données : celui du Centre national de données climatologiques (NCDC) de la NOAA, celui du Goddard Institute for Space Studies (GISS) de la NASA et le jeu de données combiné (HadCRUT3) du Centre Hadley du Met Office et de la Section de recherche sur le climat de l'Université d'East Anglia (Royaume-Uni). En ordonnée, se trouvent les écarts de températures en °C par rapport aux normales calculées pour la période 1961-1990.
© OMM, 01/2011
http://www.notre-planete.info/geographie/climatologie_meteo/changement_1.php
Depuis le début du XXe siècle (1906-2005), la température moyenne à la surface du globe a augmenté de 0,74°C, mais cette progression n'a pas été continue puisque depuis 1976, la hausse s'est nettement accélérée, atteignant 0,19°C par décennie en accord avec les prédictions des modèles. La période 1997-2006 est marquée par une anomalie positive moyenne de 0,53°C dans l'hémisphère Nord et de 0,27°C dans l'hémisphère Sud, toujours par rapport à la normale calculée pour 1961-1990 (OMM, 12/2006). Ceci alors même qu'il a été enregistré une baisse de l'activité solaire.
Les dix années les plus chaudes jamais observées sont toutes postérieures à 1997. Ainsi, l'année 2010 est la plus chaude, suivie de près par 1998 et 2005. De plus, la décennie 2001-2010 a connu la température la plus élevée jamais enregistrée sur une décennie depuis le début des relevés instrumentaux.
La température des eaux tropicales a augmenté de 1,2°C au cours du XXè siècle (contre 0,5°C en moyenne pour les océans), entraînant un blanchiment des récifs coralliens apparu en 1997. En 1998, le réchauffement prolongé de l'eau a détruit la moitié des récifs de corail de l'Océan Indien.
De plus, la température dans les zones tropicales des cinq bassins océaniques, où se forment les cyclones, a augmenté de 0,5 degré Celsius de 1970 à 2004, or de puissants cyclones sont apparus dans l'Atlantique Nord en 2005 (Katrina, Rita, Wilma), tandis qu'ils étaient plus nombreux dans les autres parties.
La hausse du niveau des océans
Le niveau moyen des océans s'est élevé de 17 cm depuis 1880 à cause de la fonte des glaciers mais aussi avec la dilatation thermique de l'eau - on parle de contribution stérique -, qui, plus chaude, augmente son volume.
Au XXème siècle, le niveau des mers a augmenté d'environ 2 mm par an. De 1990 à 2003, il a atteint le rythme relativement constant de près 3 mm par an (A. Cazenave, La Recherche, 07/2006). Durant cette période, la moitié de la hausse provenait de la dilatation thermique des eaux océaniques et l'autre moitié des pertes pertes de masse des calottes polaires et des glaciers de montagne.
Depuis 2003, on constate toujours une hausse assez rapide (environ 3,27 mm/an) du niveau marin, mais la dilatation thermique voit sa contribution diminuer (0,4 mm/an) alors que la fonte des calottes polaires et des glaciers continentaux s'accélère.
D'ici à 100 ans, les scientifiques prévoient une élévation d'environ 1 m du niveau des océans : 1/3 de cette hausse proviendra de la dilatation des eaux, 1/3 de la fonte des glaciers de montagne qui devraient avoir tous disparu et le dernier tiers de la fonte partielle des deux inlandsis (l'inlandsis du Groenland et l'inlandsis à l'ouest de l'Antarctique).
Des évaluations récentes révisées avant la tenue du Sommet de Copenhague en décembre 2010 montrent qu'en 2100 le niveau de la mer dans le monde entier pourrait être au moins deux fois plus élevé que les estimations du 1er groupe de travail, spécifiées dans le 4ème rapport d'évaluation du GIEC : si les émissions non pas été modifiées il pourrait bien dépasser 1 mètre. La limite supérieure a été estimée comme - une élévation du niveau de la mer de 2 mètres dès 2100. Une fois que les températures mondiales se seront stabilisées, le niveau de la mer continuera à s'élever pendant des siècles et des élévations du niveau de la mer de plusieurs mètres sont prévues au cours des prochains siècles.
Les mesures effectuées par satellite et sur la glace prouvent actuellement que les nappes de glace du Groenland et celles de l'Antarctique perdent de leur masse à une vitesse croissante. La fonte des glaciers et des calottes glaciaires dans les autres parties du monde s'est aussi accélérée depuis 1990 (Résumé exécutif pour le sommet de Copenhague, 12/2009).
Depuis la fin des années 1960, la couverture neigeuse mondiale a décru d'environ 10 à 15%. Les vagues de froid hivernales dans une grande moitié septentrionale de l'hémisphère nord durent deux semaines de moins qu'il y a 100 ans. Pour autant, les glaciers de montagne, bien qu'en régression un peu partout dans le monde, sont sujets à de fortes variations pluri-temporelles qui rendent les prévisions sur ce point difficiles selon certains spécialistes.
Les glaciers polaires comme ceux du Spitzberg (à une centaine de km du pôle Nord) reculent depuis 1880, libérant de grandes quantités d'eau (Laboratoire de Géodynamique des milieux naturels et anthropisés, Clermont-Ferrand, 01/2004).
L'Arctique perd environ 10% de sa couche de glace permanente tous les dix ans depuis 1980 (NASA, 2003). Dans cette région, les températures moyennes ont augmenté à une vitesse deux fois plus rapide qu'ailleursdans le monde durant les dernières décennies (ACIA, 11/2004).
La fonte de la banquise arctique se traduit par une perte de 15% de sa superficie et de 40% de son épaisseur depuis 1979.
De plus, la banquise atteint des records en terme de perte de superficie : en août 2007, la banquise ne représentait plus que 5,26 millions de km², pour 7,5 millions de km² en 1978 (National Snow and Ice Data Center, 08/2007). Tous les modèles prédisent la disparition de la banquise arctique en été d'ici quelques décennies, ce qui ne sera pas sans conséquence sur le climat en Europe. La fonte d'été de la glace de mer arctique s'est accélérée bien au-delà des prévisions des modèles climatiques.
A l'échelle de l'humanité, une moyenne de 200 millions de personnes sont touchées chaque année par les catastrophes naturelles et environ 70 000 périssent. En effet, comme en témoignent quelques exemples de catastrophes et anomalies climatiques, nous assistons à des signes avant-coureurs significatifs :
Août 2003, une canicule sans précédent touche l'Europe et principalement la France sinistrée avec 20 000 morts.
L'année 2000 fût marquée par des précipitations et des inondations sans précédent dans de nombreuses régions du globe : l'Italie, la Suisse et l'Angleterre des mois d'octobre à décembre, l'Indochine avec les crues du Mékong les plus importantes en quarante ans, à Nagoya, au Japon, les pluies de septembre, ont atteint un niveau jamais enregistré depuis 1891, le Texas a enregistré durant l'été, 66 jours sans pluie, du jamais vu depuis les observations de 1898.
http://www.notre-planete.info/geographie/climatologie_meteo/changement_1.php
Arbres couchés suite à la tempête de 1999
© C. Magdelaine / notre-planete.info