La surconsommation désigne un niveau de consommation situé au-dessus de celui des besoins normaux ou d'une consommation moyenne[1]. Au delà d'un certain seuil, la surconsommation est un facteur de surexploitation de ressources naturelles, pas, peu, difficilement, dangereusement ou lentement renouvelables. Quand une de ces ressources épuisée ne peut plus être remplacée par une autre, des besoins vitaux peuvent ne plus pouvoir être assurés.
Cette notion a notamment induit celle de dette écologique et d'effets différés dans l'espace (déséquilibres nord-sud ou est-ouest) et dans le temps (à l'égard des générations futures)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Surconsommation
surconsommation a un impact direct sur l’environnement,
que ce soit par l’épuisement des ressources naturelles ou par la production massive de pollutions et de déchets. Sans remettre en question l’amélioration de la qualité de vie, il est de plus en plus urgent de s’interroger sur nos actes d’achat, et de trouver de nouveaux modes de consommation qui répondent à nos besoins tout en ayant un impact plus limité sur la nature.
«Vivre simplement, pour que simplement d’autres puissent vivre» (Gandhi).
"Ignorer la culture de l'autre, c'est appauvrir la sienne"
(Koïchiro Matsuura, directeur général de l'UNESCO)
Les produits écologiques
Un « produit écologique » nécessite peu de ressources naturelles pour son élaboration, génère peu de nuisances lors de son utilisation, et peu ou pas de déchets à la fin de son existence.
Pour ces raisons, privilégiez dans vos achats :
- Les produits avec le moins d’emballage possible ;
- Les produits conçus pour être recyclés, repris ou réutilisés : consignes, écorecharges, verres à moutarde, etc. ;
- Les produits fabriqués en matières naturelles, dont la fabrication et l’exploitation requièrent moins d’énergie et génèrent moins de produits toxiques : bois, verre, laine vierge, etc. Veillez toutefois à ce que le produit n’utilise pas de matières naturelles dont l’exploitation lèse gravement l’environnement (bois exotiques, par exemple, cf « La chambre ») ;
- Les produits dont la durée de vie est la plus longue. Leur impact écologique est bien moins lourd que celui des produits jetables (rasoirs, gobelets, etc.) qui génèrent beaucoup de déchets ;
- Les produits fabriqués localement : vous éviterez ainsi les nuisances dues à leur transport.
- Pour vos achats, privilégiez autant que possible les magasins « bios », qui offrent un large choix de produits écologiques.
- L’étiquette indique la composition et la provenance du produit. Lisez-la attentivement, pour choisir en connaissance de cause. Et privilégiez les produits et les marques dont la qualité s’avère la plus écologique et/ou garantie par un « écolabel» officiel. Avec votre pouvoir d’achat, vous influencerez très efficacement les producteurs et les distributeurs.
- Privilégiez les produits issus du commerce équitable qui, en plus d’assurer de meilleurs conditions sociales, garantissent souvent des modes de fabrication et d’exploitation plus écologiques.
- Un objet vétuste peut sans doute être réparé ou recyclé, en évitant ainsi un nouvel achat, et donc la production d’un nouvel objet et ses conséquences sur la nature. Pensez-y : ce sera pour vous l’occasion de développer une personnalisation, une créativité que vous ne soupçonniez peut-être pas !
- L’achat d’un produit ne s’impose pas toujours : pour vos besoins ponctuels (percer une cloison, nettoyer une moquette, etc. ), vous pouvez emprunter l’appareil nécessaire ou le louer dans un magasin de bricolage ou chez un loueur spécialisé. Vvous éviterez ainsi la consommation de ressources et d’énergie occasionnée par sa fabrication… et vous soulagerez vos placards !
- A la caisse, limitez autant que possible les sacs plastiques jetables : ils détériorent pour des dizaines d’années les paysages, polluent l’air en cas d’incinération, et constituent un danger mortel pour les cétacés et les tortues marines. Munissez-vous plutôt de cabas, paniers, filets, caddies et autres sacs à dos pour vos courses, ou achetez les sacs réutilisables proposés par certains magasins.
à lire +++ vraiment
http://appaloosa.over-blog.com/article-1630998.html
On croit généralement que les produits essentiels comme les vaccins, les fours à pain et les fibres synthétiques dont sont faits nos manteaux d'hiver n'ont à peu près rien à voir avec les objets de luxe et les jouets. Rien n'est plus faux. En fait, si l'histoire des techniques nous enseigne une chose, c'est que les objets frivoles sont absolument indispensables au progrès des technologies « sérieuses ».
Joindre le futile à l'indispensable
L'auteur ayant été le plus loin en ce sens est le métallurgiste devenu historien des techniques Cyril Stanley Smith qui a effectué une compilation remarquable de ce phénomène(1). Il remarque ainsi que la première trace de culture des végétaux que nous ayons est celle de fleurs dans certaines tombes de l'homme de Néandertal. La métallurgie a débuté par le martelage du cuivre pour fabriquer des colliers ou d'autres ornements, longtemps avant de servir à la fabrication d'objets utiles comme des couteaux et des armes en cuivre ou en bronze (la transition des ornements de cuivre aux lances et aux épées du quatrième millénaire avant Jésus-Christ aurait été similaire à celle des XVe et XVIe siècles alors que le savoir-faire développé pour produire des portes de bronze, des statues et des cloches servira de fondement à la fabrication des canons). L'alliage, la fonte et le moulage des métaux ont d'abord été utilisés en joaillerie et en sculpture. Les figurines d'argile ont précédé les pots dans la plupart des sites archéologiques du Moyen-Orient.
Pour soi d'abord
Mais pourquoi donc les objets frivoles sont-ils presque toujours les précurseurs de techniques importantes? La réponse de Smith est assez particulière. Il croit en effet que la nécessité n'est pas la mère de l'invention, mais qu'elle implique plutôt que l'on se serve avec opportunisme d'inventions existantes sur lesquelles on improvisera des améliorations ou de nouveaux usages
L'achat de produits de luxe et de jouets n'est donc pas nécessairement un mal, car il est plus que probable que la plupart d'entre eux permettront de développer des savoir-faire qui seront réutilisés dans d'autres domaines essentiels à notre survie. Et contrairement à ce que certains prétendent, ils ne contribuent pas à détruire la planète ou à la couvrir de déchets – mais ceci fera l'objet d'autres chroniques.
http://www.quebecoislibre.org/990109-3.htm
La demande croissante en viande, aliments fourragers et agrocarburants en Europe exerce une pression de plus en plus forte sur l’Amazonie et le Cerrado, au Brésil, comme le révèle un nouveau rapport des Amis de la Terre Europe. Alors que l’Europe ouvre le débat sur le futur de son agriculture [1], les Amis de la Terre Europe appellent à une réforme profonde de la Politique agricole commune pour réduire la dépendance de l’Europe aux importations de soja, d’aliments fourragers et de viande.
Le rapport « De la forêt à la fourchette » des Amis de la Terre Europe utilise les données les plus récentes pour montrer que l’Union européenne :
· est le 4ème importateur mondial de viande du Brésil avec 250 000 tonnes de bœuf importées en 2009 ;
· achète environ un tiers de la récolte de soja du Brésil ;
· est le premier importateur mondial d’éthanol brésilien, issu de la canne à sucre.
L’association souligne que ce phénomène pourrait s’accentuer d’ici à 2020 : la production de soja pourrait augmenter de 5 millions d’hectares et la surface consacrée à l’élevage et à la culture de canne à sucre, de 25 % pour la même période.
Pour Adrian Bebb, chargé de campagne Agriculture et Alimentation au sein des Amis de la Terre Europe : « Les consommateurs européens peuvent jouer un rôle pour réduire la pression sur l’Amazonie et le Cerrado en limitant leur consommation de viande mais nous avons besoin que les gouvernements mettent en place des politiques pour aider les agriculteurs à réduire les importations de tourteaux de soja pour le bétail, ou encore pour stopper l’utilisation d’agrocarburants ».
http://www.amisdelaterre.org/La-surconsommation-en-Europe.html
L’auteur explique en termes simples comment les "choses", nos T-shirts, nos ordinateurs, nos canettes de bière, etc. sont produits, transportés, consommés puis jetés... au détriment de notre environnement. Le message est clair : nous avons trop de "trucs" et la plupart sont toxiques. Après avoir visité de très nombreuses usines de fabrication et de traitement des déchets, Annie Leonard nous explique pourquoi il est plus économique de remplacer un poste de télévision que de le réparer, pourquoi le marketing des entreprises nous incite à nous débarrasser des objets usagés même en bon état, dans quelles conditions travaillent les ouvriers haïtiens ou les mineurs congolais... Tandis que nous courons après de nouvelles choses sans qu’elles nous apportent le bonheur. Le système est en crise mais Annie Leonard nous montre que nous avons le pouvoir de le changer
liens
http://www.lateresto.org/fr/gasplillage_alimentaire
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