Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire, après les allégations de Luc Ferry contre un ancien ministre, révèle Reuters. "La brigade de protection des mineurs devra entendre Luc Ferry, lui-même ancien ministre,
et 'lui faire préciser ses allégations'"
Lundi soir, le philosophe avait accusé sur Canal + un autre ancien ministre d'avoir eu des relations pédophiles au Maroc, sans le nommer et sans fournir de preuves, affirmant seulement avoir eu "des témoignages" à ce sujet de la part "des autorités de l'Etat au plus haut niveau", dont un Premier ministre.
Mercredi après-midi, sur LCI, l'ancien ministre de l'Education nationale s'est encore exprimé sur le sujet. Il a assuré ne pas avoir voulu accuser un ancien ministre de pédophilie. Au contraire, il affirme avoir voulu dénoncer les rumeurs distillées dans les médias sur la vie privée de personnalités politiques, sans avoir de preuves :
Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, l'ex-ministre de la Justice Rachida Dati et le vice-président du Parti radical, Dominique Paillé ont reproché en somme à Luc Ferry d'en avoir dit trop ou pas assez. Et surtout de ne pas avoir alerté la police quand il a eu vent de cette histoire.
Que risque Luc Ferry ? L'ex-ministre a-t-il commis une faute avec son grand déballage ? Les avocats divergent (Lire l'article : Accusation de pédophilie : que risque Luc Ferry ?
De son côté, l'association marocaine "Touche pas à mon enfant" a annoncé mardi àRue 89 qu'elle voulait porter plainte contre X "pour faire la lumière sur cette affaire".
Sources : Reuters
Au même moment, sur son blog, Thierry Desjardins, directeur de la rédaction de France-Soir de 1981 à 1983, grand reporter du Figaro de 1983 à 1990, directeur adjoint de la rédaction du Figaro de 1990 à 1993, adjoint du directeur général du Figaro de 1993 à 2000, accuseformellement Philippe Douste-Blazy :
Luc Ferry a joué hier les malins en affirmant à la télévision qu’un ministre de la République –dont il a refusé de donner le nom- s’était fait « poisser » il y a quelques années pour avoir organisé des « partouzes » avec des garçons mineurs au Maroc.
http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/ferry-s-explique-lang-menace-30465
Alain Juppé a tout à fait raison, ce matin, de dire que, quand on est au courant d’un crime, il faut saisir la justice et ne pas se contenter de faire de telles allusions
Les incroyables accusations de Thierry Desjardins ne collent pourtant pas avec les propos de Luc Ferry, qui insiste bien pour dire que les faits dont il parle sont antérieurs à son passage au ministère de l’Education nationale ; or l’épisode de la Mamounia avec Philippe Douste-Blazy date du 31 décembre 2005, soit plus d’un an après que Luc Ferry ait quitté son poste de ministre.
liens
http://www.thierry-desjardins.fr/thierry-desjardins/
http://www.demainonline.com/?p=5060
Au Maroc,
les plaintes contre X seront déposées à la cour d’appel de Marrakech, la ville où les faits auraient eu lieu. L'association Touche pas à mon enfant pense également ouvrir une procédure à Paris en début de semaine prochaine.
Depuis 2004, l'association Touche pas à mon enfant lutte contre le tabou qui pèse sur la pédophilie au Maroc. Un crime qui s’est développé avec le tourisme dans le pays, à maintes reprises l’association s’est constituée partie civile pour soutenir la poursuite de pédophiles présumés.
Dans ce cas, déposer une plainte doit servir à ce que Luc Ferry soit entendu par la justice marocaine en tant que témoin. Mais l’ouverture d’une procédure judiciaire devrait également obliger le Maroc à éclaircir certains points.
De même sur Demain one line, un article pointe du doigt « le laxisme présumé des autorités marocaines et les échanges de bons procédés entre la France et le royaume chérifien ». Le papier cinglant rappelle d’autres affaires de mœurs qui impliquaient des hommes politiques français à Marrakech sans qu’ils soient poursuivis.
http://www.demainonline.com/?p=5060
L'Express citait la fameuse rumeur du Figaro et de Ferry. En la faisant démentir par un proche anonyme, de façon très générale : "A l'approche de la présidentielle de 2002, quelques chiraquiens racontent une arrestation de Jack Lang au Maroc, dans une affaire de mœurs, suivie d'une exfiltration discrète organisée par l'Elysée. Pas la moindre preuve, mais les missiles anti-Jospin se préparent, que le 21 avril rendra caducs. «Le plaisir est important dans sa vie privée, conclut un proche, mais il est trop soucieux de la liberté d'autrui pour se livrer à quoi que ce soit d'illégal en la matière.» La capacité de Jack Lang à endurer ces rumeurs et à en parler lui-même, comme il l'a fait avec L'Express, témoigne en tout cas de sa détermination à aller au bout de l'aventure présidentielle."
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11309
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/secrets-et-ragots_484524.html?p=2
Invité vendredi soir du Grand Journal sur Canal +, Jack Lang a réagi à la polémique déclenchée par Luc Ferry. Disant avoir été un moment visé par la rumeur, l'ancien ministre socialiste a souhaité que toute la lumière soit faite sur les propos du philosophe. Propos que ce dernier avait justement tenus sur le même plateau lundi.
http://lci.tf1.fr/france/justice/2011-06/lang-que-la-lumiere-soit-faite-6517744.html
AFP - Luc Ferry a été brièvement entendu vendredi matin en qualité de témoin par la police parisienne dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet de Paris à la suite d'accusations d'actes de pédophilie lancées par le philosophe contre un ex-ministre, a-t-on appris sur place de source policière.
Après son audition, M. Ferry a quitté la BPM par une porte située à l'arrière du bâtiment, a dit à l'AFP la source policière.
On ignorait la teneur des propos que M. Ferry a tenus devant les enquêteurs.
10 juin
L'ex-patron des RG a affirmé avoir "fait état" en 2001 de rumeurs d'actes pédophiles par un ministre auprès des "autorités de tutelle", citant Daniel Vaillant et Lionel Jospin. Ces derniers nient avoir été mis au courant. Ils pourraient être à leur tour entendus.
l'ancien patron des Renseignements généraux a déclaré avoir "fait état" en 2001 de rumeurs d'actes pédophiles par un ministre auprès des "autorités de tutelle", citant Daniel Vaillant et Lionel Jospin. Les deux hommes étaient alors ministre de l'Intérieur et Premier
""quelle honte si c'est vrai !
bien la peine de parler des "droits de l'enfant"
que la vérité une fois pour toute ECLATE""