Evolution des espèces : Gould avait-il raison ?
Charles Darwin pensait que le processus de sélection naturelle, moteur de l’évolution des espèces, conduisait graduellement à créer de nouvelles espèces. Malheureusement, l’examen des couches stratigraphiques ne présente pas les étapes intermédiaires de la spéciation. Darwin expliquait cette absence par des lacunes géologiques. Darwin avait montré plusieurs exemples d’évolution où des caractéristiques anatomiques s’étaient progressivement transformées pour donner naissance à de nouvelles espèces. Cette conception « gradualiste », soutient que les nouvelles espèces surviennent par transformation graduelle des espèces ancestrales. Ces transformations lentes et régulières impliqueraient l’ensemble de la population sur la totalité de son territoire.
Source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1771_evolution_especes_Gould.php
Dans son célèbre et magistral essai « De l'origine des espèces », publié en 1859, Charles Darwin émit l'hypothèse que le processus de sélection naturelle, moteur de l'évolution des espèces, conduisait graduellement à créer de nouvelles espèces. La théorie de l'évolution de Darwin, loin d'être le dogme immuable parfois présenté de manière caricaturale par ceux qui veulent à tout prix la réfuter, n'a cessé de s'enrichir et de se complexifier au fil du temps, grâce notamment aux apports scientifiques décisifs des lois de l'hérédité, formulées par Gregor Mendel entre 1854 et 1870, puis de l'américain Thomas Morgan (prix Nobel de médecine 1933) dont les remarquables travaux confortèrent la théorie chromosomique de l'hérédité. La découverte de la structure de l'ADN, support moléculaire de l'information génétique, en 1953 fut également intégrée de manière très féconde dans la théorie de Darwin.
Source : http://www.notre-planete.info/actualites/4061-evolution-especes-Darwin