Face au double défi du pic pétrolier et du changement climatique, les
«villes entransition» préparent des cités plus «résilientes» pour demain. Où l'on tente de se désintoxiquer du pétrole dans la joie et la bonne humeur.
petite ville anglaise de Totnes n'en avait sans doute pas demandé tant. Mais depuis quelques années, cette bourgade de 7.000 habitants fait l'objet de toutes les curiosités. Ecologistes, décroissants, journalistes viennent visiter en curieux cette petite cité «d'avenir» située dans le Sud du Devon.
Créé en 2006, le concept de ville en transition a débouché sur la création d'un réseau qui dénombrait à la date du 21 novembre 407 initiatives officielles, la plus récente étant celle de Ath, en Belgique
Et que les militants de la transition doivent présenter et argumenter auprès des autorités locales. Ces étapes, cependant, sont tout sauf bureaucratiques: la transition doit se faire dans la bonne humeur.
Réunions et débats publics, marchés de Noël alternatifs, expositions... tout est bon pour faire renaître des liens sociaux locaux, condition sine qua non à une transition réussie.
Partant du constat de l'importance du pétrole dans notre mode de vie, de l'imminence du pic pétrolier et du changement climatique, l'initiative Villes en transition vise à construire collectivement un mode de vie alternatif à l’énergie du pétrole. Construire une ville en transition consiste très largement à réduire la consommation d'énergie tout en relocalisant l'économie à travers le développement de cultures potagères, de transports propres comme le vélo, des énergies renouvelables, du recyclage, etc. Ceci s’accompagne de valeurs humanistes se traduisant par l'entraide, ou encore l'échange de biens et de services au sein de systèmes d'échanges locaux (SEL).
liens
http://www.transitionfrance.fr/
https://france.attac.org/IMG/pdf/note_attac_municipales_2014.pdf
http://www.amay.be/services-citoyens/vie-pratique/amay-en-transition