en 2050

EN 2050 ?

Neuf milliards de personnes à nourrir en 2050 et des changements climatiques : un véritable défi pour le futur. Un organisme international fait le point sur les choix que l’humanité devra faire d’ici là.

Dans les quarante prochaines années, la Terre va devoir alimenter 9 milliards de personnes. Pour Cary Fowler, directeur du Global Crop Diversity Trust [structure de partenariat entre la FAO et des organismes privés comme les fondations Rockefeller ou Bill Gates, qui a pour objectif le maintien de la diversité biologique des variétés agricoles], il va s’agir d’un grand défi

Les complications viendront des changements climatiques, qui vont exiger l’essor de nouvelles variétés d’aliments capables de résister à la chaleur et à la sécheresse. Selon Fowler, il faut pour cela adapter les cultures agricoles actuelles.

Les inégalités en matière de répartition expliquent qu’un septième de l’humanité souffre de la faim et qu’un autre septième a trop de nourriture à sa disposition. “Les terres irriguées ont doublé, la quantité d’eau utilisée a triplé, celle des pesticides a été multipliée par 53”, assène Fowler. Il est impossible de continuer à faire croître les terres cultivées, car l’agriculture intensive n’est pas infinie. “Il faut repenser l’agronomie, les pratiques agricoles et la reproduction des plantes.” L’article de la Royal Society dédié aux changements climatiques défend l’idée qu’il n’y a pas de données suffisantes pour connaître l’impact réel de ceux-ci.

“Si l’on prend le riz, l’augmentation de 1 degré seulement de la température nocturne a diminué sa production de 10 %"

Pour mener une telle tâche, il faudrait que le monde entier fasse un effort, ce qui est loin d’être le cas. “Les leaders de la planète répondent uniquement à des problèmes de court terme. Ils se désintéressent de la question de la fondation biologique de la civilisation qu’est l’agriculture.”

Dans quatre décennies, quelques aliments auxquels personne n’aurait songé vont venir pimenter notre quotidien. Goûtez donc le sorgho, de la famille des graminées (comme le blé), accompagné d’amarante, un arbuste originaire du Mexique dont les feuilles peuvent être utilisées comme légume

agrémentez de tubercule d’igname ainsi que de gesse commune, une petite plante légumineuse originaire d’Irak. La particularité de ces aliments est leur forte résistance à la sécheresse. Ils répondent donc parfaitement au contexte prévu pour 2050.

http://www.courrierinternational.com/article/2011/03/09/que-mangera-t-on-en-2050

Si les céréales (blé, riz, maïs…) restent la principale composante des régimes alimentaires, la consommation de viande a tendance à croître fortement. Notamment dès qu'un pays voit son niveau de vie progresser. Entre 1970 et aujourd'hui, la consommation de viande est ainsi passée de 25 kg par personne et par an à 38 kg, sous l'impulsion d'abord des pays développés, mais aussi de la Chine et de certains pays d'Amérique du Sud.

Les "disponibilités alimentaires" par habitant seraient alors ramenées à 3 000 calories par jour, dont 500 d'origine animale, contre environ 4 000 actuellement dans les pays développés, dont plus de 1 000 issues de la viande ou du poisson.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/10/16/nourrir-la-planete-en-2050-un-defi-deja-d-actualite_1254656_3244.html

Dès 2006, l’Inra et le Cirad ont pris l’initiative d’une étude prospective, "Agrimonde", pour explorer les futurs possibles du système agricole et alimentaire mondial à l’horizon 2050. L’enjeu tient en une phrase : comment nourrir près de 9 milliards d’individus dans le cadre d’un développement durable ?

Cette question se révèle complexe car il s’agit non seulement de couvrir les besoins nutritionnels quantitatifs de la population mondiale, mais aussi de permettre à chacun un accès à une nourriture saine et équilibrée, produite par des systèmes respectueux de l’environnement, tenant compte de la raréfaction des énergies fossiles, et intégrant les dimensions sociales. Produire mieux tout autant que produire plus constitue le véritable défi pour les agricultures du monde.

Ne pas généraliser le modèle alimentaire des pays industrialisés

Il s’agit par exemple de réduire des consommations alimentaires excessives, et les pertes et gaspillages aux stades de la distribution et de la consommation finale (environ 25% dans la zone OCDE).

* Faire le choix d’une agriculture productive et écologique

Il s’agit de développer une agriculture plus productive, et simultanément plus économe en énergies fossiles et plus respectueuse de l’environnement. Une telle agriculture valorise au mieux les processus écologiques. Elle stimule et exploite les synergies entre espèces végétales et animales. Elle tire profit des avancées scientifiques, mais aussi des savoirs et savoir-faire traditionnels.

http://www.inra.fr/l_institut/prospective/quels_defis_faut_il_relever_pour_nourrir_le_monde_en_2050

10 000 ans avant JC, la population était estimée entre 1 et 10 millions d'individus.

En 1804, elle avait atteint le cap de 1 milliard de personnes.

En 1930, elle était de 2,07 milliards.

En 1970, elle passait à 3,690 milliards.

En 2005, la population mondiale était de 6,5 milliards.

Si les choses continuent comme cela, on estime la population mondiale en 2050 à 9,075 milliards.

Les défis auxquels l'homme devra faire face en ce 21e siècle menacent la survie même de l'espèce humaine. Rien que leur énumération donne la chair de poule : le réchauffement climatique, la désertification (2), la pollution de l'air, de la terre et de l'eau, la pénurie d'eau potable, la surpopulation, la disparition du pétrole en 2040, le gaz et l'uranium en 2050, la pénurie de matières premières, les guerres religieuses et le terrorisme religieux.

L'énumération de ces diverses catastrophes qui menacent la planète entière, qu'elles soient naturelles ou provoquées par l'homme, nous fait penser que la deuxième moitié du 21e siècle risque d'être apocalyptique.

http://terresacree.org/surpopulationmondiale.htm

autre avis

Si l’on regarde au-delà des inquiétudes à court terme qui ont empoisonné les débats sur la population au niveau politique, il apparaît de plus en plus clairement que la viabilité de la civilisation à long terme nécessitera non seulement une stabilisation du nombre d’êtres humains, comme on l’a estimé, sur les 50 prochaines années, mais également une réduction colossale à la fois de la population et de la consommation.

Visiblement, un changement démographique de cette amplitude nécessitera une réorientation majeure de la pensée, des valeurs, des attentes et des modes de vie de l’humanité. Il n’y a pas de garanties quant au succès d’un tel programme. Mais si l’humanité échoue dans sa tentative, la nature imposera certainement une réalité encore plus dure. En tant qu’anthropologue physique et biologiste spécialisé dans l’évolution humaine, je crains que cette crise démographique et environnementale métastasant rapidement (bien qu’elle soit partiellement cachée) ne se révèle être la plus grande impasse évolutionnaire/écologique jamais rencontrée par notre espèce.

http://cdurable.info/Reduction-de-la-population-mondiale-faire-face-a-l-inevitable,1304.html

liens

http://www.adepes.org/spip.php?article837

http://www.france-info.com/monde-institutions-internationales-2009-10-12-comment-nourrir-le-monde-en-2050-354837-14-20.html