Le machisme, avec ses dérivés « machiste » et « macho », désigne la tendance de certains hommes ou femmes à mettre en avant de manière exacerbée et exclusive la virilité des hommes et de croire que les femmes leur seraient inférieures dans tous les domaines ou dans les domaines prestigieux, pensant ainsi qu'il est logique qu'elles soient cantonnées aux tâches subalternes.
Le machisme implique souvent la phallocratie (seuls les hommes décident ou ont le pouvoir de décider dans les domaines les plus importants) et peut impliquer la misogynie.
Cependant, les débats actuels quant à la matière laissent plusieurs interrogations sur la réelle définition du machisme, qui est vu de manières différentes selon certains groupes de personnes et d'autres.
Ce terme vient de l’espagnol macho, qui signifie « mâle ». Le terme espagnol macho, au sens propre, est utilisé pour parler des animaux. Le terme peut parfois avoir le sens de « courageux » ou de « valeureux », mais machista a rarement une connotation aussi méliorative, ou positive.
Cependant, il faut remarquer que dans la culture nahuatl l'expression Macho n'a rien à voir avec la dérivation du latin "mascŭlus" du mot "macho". Il veut dire, traduit en espagnol, ejemplar, c'est-à-dire, daigne d'être imité, de là que dans leMexique se prête à une confusion l'usage de ce mot s'il ne va pas accompagnée de plus grandes précisions.1
En France et au Québec, le terme est souvent employé de manière péjorative.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Machisme
Le machisme existe partout. Il est plus développé dans les pays méditerranéens ou dans l'Europe de l'Est, ou plus grave, en Inde, ou en Chine. C'est une forme de discrimination qu'il faut combattre. Les gros progrès accomplis depuis un siècle surtout en Occident sont encourageants, mais il y a encore beaucoup à accomplir. Même au Québec où la parité des salaires n'est pas encore atteinte.
http://www.immigrer.com/faq/sujet/machisme-francais-versus-quebecois.html
la femme est exploitée :
au travail (salaire et/ou tâches, promotion, responsabilités)
dans certains couples
dans la pub
le tourisme sexuel
...
Une étude annuelle de la MSA recense le nombre de femmes dans l'agriculture, quel que soit leur statut. Nombre, âge, taille de l'exploitation, productions principales...
Ce n'est pas l'Eglise qui discrimine les femmes, mais bien le monde moderne.
Le pape Benoît XVI a dénoncé les nouvelles discriminations contre la femme qui vont des abus machistes à l'utilisation dans la publicité de la femme objet. Lors de l'audience accordée aux participants du congrès international sur «Femme et homme, l'humanum dans son intégralité», organisé par le Conseil pontifical pour les laïcs, à l'occasion du 20e anniversaire de la Lettre apostolique de Jean-Paul II Mulieris dignitatem, le pape a déclaré :
"Il y a des lieux et des cultures où la femme est discriminée et sous-évaluée pour le seul fait d'être femme, où l'on a même recours à des arguments religieux et à des pressions familiales, sociales et culturelles pour soutenir la disparité des sexes, où sont perpétrés des actes de violence à l'égard de la femme, faisant d'elle un objet de mauvais traitements et d'exploitation dans la publicité et dans l'industrie de la consommation et du divertissement.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2008/02/lexploitation-d.html
Le Parlement européen a adopté une résolution sur le commerce des ovules humains, appelant les Etats membres à prendre des dispositions pour éviter l'exploitation des femmes dans les applications des sciences du vivant.
La résolution a été adoptée par 307 voix pour, bien que 199 députés aient voté contre la résolution et que 25 se soient abstenus. La résolution demande que le don d'ovule - comme les dons d'organes en général - soit strictement réglementé "afin de protéger tant les donneuses que les receveuses et de s'attaquer à toute forme d'exploitation humaine."
LIENS
http://elpoueto67.over-blog.com/article-exploitation-lamentable-de-la-femme--43794443.html
VOIR LA PUB DOVE
http://www.youtube.com/watch?v=iYhCn0jf46U
LE 11/06/2011
La "marche des salopes" ("slut walk" en anglais) est un mouvement né au Canada en réaction aux déclarations d'un policier de Toronto, Michael Sanguinetti, qui avait conseillé en janvier aux femmes d'"éviter de s'habiller comme des traînées si elles ne voulaient pas se faire agresser", lors d'une conférence devant des étudiants.
La manifestation londonienne a démarré en début d'après-midi derrière une grande bannière "Marche des salopes de Londres, parce que cela suffit!".