Rien que pour 2011, dans l’agglomération parisienne, près de 20% des personnes mises en causes dans des crimes ou délits avaient moins de 18 ans. Pour les remettre dans le droit chemin, la Préfecture de Police a mis en place un véritable arsenal contre la délinquance : stages de citoyenneté, parcours individualisés, journée de rappel à la loi, journée d’explication du travail et du rôle du policier…
les initiatives politiques visant à durcir les sanctions et ainsi enrayer la délinquance juvénile, se multiplient. Au cours des sept dernières années, pas moins de sept rapports consacrés à la délinquance et à la justice des mineurs ont été commandés à des parlementaires. Et le gouvernement a engagé la procédure accélérée pour faire voter au Sénat et aujourd’hui à l’Assemblée nationale un projet de loi réformant les procédures de jugement des mineurs. Au menu : la création de tribunaux correctionnels pour les récidivistes de plus de 16 ans, la création de brigades de police spécialisées dans la prise en charge de mineurs délinquants, la banalisation des placements en centres éducatifs fermés, le développement des travaux d’intérêt général…
RAPPORT DE LA COMMISSION d'ENQUETE
http://www.senat.fr/rap/r01-340-1/r01-340-1.html
Vous désirez tout connaître sur la délinquance des mineurs en France ?
Entre 1977 et 1992, le nombre de mineurs mis en cause est passé de 82.151 à 98.864, soit une augmentation de 20,4 %. Entre 1992 et 2001, le nombre de mineurs mis en cause a augmenté de 79 % pour atteindre 177.017 en 2001.
C'est à partir de 1994 qu'un fort mouvement de hausse s'est dessiné (+17,7 % par rapport à l'année précédente soit 109.338 mineurs mis en cause) pour se poursuivre de façon continue les années suivantes : en 1995 (+ 15,4 % avec 126.233 mineurs), en 1996 (+ 13,9 % avec 143.824 mineurs), en 1997 (+ 7,3 % avec 154.437 mineurs) et en 1998 (+ 11,2 % avec 171.787 mineurs).
http://prisons.free.fr/delinquancemineurs.htm
http://sejed.revues.org/index3133.html
http://www.legislation-psy.com/spip.php?article2609
Pour ce qui est spécifiquement des enfants, on dispose de sources d’information qui relèvent essentiellement de la psychologie morale. Ainsi, dans le sillage des travaux pionniers de Piaget (1932) et de Heider (1958), on s’est intéressé à l’évolution avec l’âge des critères pris en compte pour juger de la responsabilité des transgresseurs, des types de punitions considérées comme justes, de la justification des sanctions. De ces travaux (pour une synthèse, voir Bègue & Emler, 2002 ; Darley & Shultz, 1990 ; Tostain, 1999 ; Turiel, 1998), il ressort que les jeunes enfants ont des jugements très sévères à l’égard des actes de transgressions, comprennent la notion de circonstances atténuantes, mais en tiennent peu compte pour déterminer la sanction, la dimension expiatoire étant fréquemment présente (rendre le mal pour le mal causé). Quant aux sanctions à visée réparatrice ou préventive, elles ne se développent réellement que vers 9, 10 ans
Les adultes envoient les mineurs à leur place, sachant qu'ils ne risquent presque rien !
Certains parents devraient être eux-mêmes éduqués, pour éduquer à leur tour, il faudrait qu’ils soient eux-mêmes respectueux pour apprendre le respect à leurs progénitures, il faudrait que les médias et les politiques montrent l’exemple et surtout que certains médias arrêtent de monter parents enfants jeunes contre tout et surtout contre le système - nous payons tous les pots cassés - mais certains médias ont l’art et la manière d’attiser la violence - ainsi que certains jeux, très violents pour des jeunes qui ne savent pas gérer leur propre violence, de même internet, la tv, les journaux etc… si les parents ne contrôlent pas ou peu - la mode, le maquillage et autres pour les petites filles aussi, sans aller jusqu’à la violence éveillent une maturité trop précoce et donne des apparences qui éveillent aussi les garçons - La PUB, avec tout le temps des enfants dedans, comme si les adultes ne savaient pas prendre des décisions, inverse les rôles en disqualifiant l’autorité parentale.
Les mineurs délinquants ne sont seuls responsables, et les parents dans ce cas devraient faire aussi un stage pour savoir mieux s’occuper de leurs enfants - certaines familles il est vrai, qu’ils s’y prennent trop tard - c’est quand l’enfant est petit qu’il faut agir - certains enfants sont très difficiles, un centre d’aide devrait être à leur porté avec des Educateurs qui pourraient alors intervenir - pas la peine d’attendre la violence quelle soit là, pour agir ; elle doit être canalisée avant, après c’est beaucoup plus difficile voir pour certains impossible : violence, respect, drogue et cie