Comment considérer la femme dans notre société ? La question peut surprendre de par sa naïveté. En effet, qui ne dirait pas que la femme doit avoir une place égale à celle de l'homme dans la vie sociale ? Ce que chacun défend dans ses dires, chacun les dénis dans ses actions.
La femme a toujours, dans quelque civilisation que ce soit, été dominée par l'homme. Nous assistons au retour d'un esclavage insidieux : la femme tend à imiter l'homme par le travail. Le travail confère l'autonomie financière à la femme depuis 1940, date à laquelle elle fait apparition dans un monde jusqu'alors réservé aux hommes. Diverses exemples permettront de démontrer la suprématie de l'homme :
- L'inégalité de salaire qui peut exister entre les hommes et les femmes pour un travail donné. D'une manière assez surprenante, nous constatons que la loi elle-même justifie cet état de fait. En fixant le salaire en fonction de l'expérience de l'individu et du travail effectué, il est clair qu'elle permet une inégalité de traitement : qui en effet possède exactement la même expérience ?
- La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen mettait de côté deux catégories de personnes : les femmes et les noirs.
http://www.cafes-citoyens.fr/comptes-rendus/8-la-position-de-la-femme-dans-la-societe
"pas la peine de polémiquer, pour que les femmes en fassent autant que les hommes ?
et fassent quoi de plus ?
nous partons dans un débat de la "guerre des sexes"; et c'est mal parti !
Egalité pour le salaire, les postes....oui
sinon je revendique
je veux rester une femme et je me complète avec l'homme.
(nous sommes différents)*
Ne prenons pas leur place, les hommes ont la leur, et devont le respecter,
et trouvons la nôtre.
Je pense aussi que j'aimerais bien être respectée,
et ne pas me faire insultée, par certains qui ont des comportements de macho.
Je ne suis pas les autres, enfin celles que l'on voit dans toutes les positions,
celles qui sont prêtes à tout, celles qui font des partouzes avec n'importe qui,
celles qui couchent tout de suite,
celles qui se baladent nues comme des vers au travail,
elles l'ont cherché, mais malheureusement, certains ne savent pas faire la différence !
"le respect du corps oui mais déjà en dedans, l'extérieur après"
Je n'aime pas que l'on me parle mal,parce que je suis une femme,
dans la rue, et surtout au travail, certains se permettent de te traiter comme un chien".
(voir ma fille faire du rugby, s'habiller comme un garçon et parler avec une grosse voix
en parlant comme eux)
attention à ne pas tout confondre !
*En fait, nous appartenons à deux « espèces » différentes !
À cette époque où l’on vient d’achever les premières phases de décryptage du génome humain, vous savez peut-être qu’on a pu montrer que l’homme et le singe possèdent un patrimoine génétique de base, commun à 98,4 % ; ce qui laisse 1,6 % de différence seulement… contre environ 5 % de différence génétique entre l’homme et la femme . Ainsi, un homme mâle est physiologiquement plus proche d’un singe mâle que d’une femme !
… Et, naturellement, les guenons sont proches des femmes !
Ces calculs quantitatifs et provocateurs négligent, bien sûr, l’aspect qualitatif : les gènes contribuant au développement du langage, de l’art, de la philosophie… Mais ils soulignent l’écart considérable entre les deux sexes, dans la plupart des espèces animales — dont l’espèce humaine — l’importance centrale de l’identité de genre, ou « genralité »(6) (sentiment d’appartenance au genre masculin ou féminin) — à ne pas confondre avec l’identité sexuelle.
Mais je ne succomberai pas à la dernière mode : je préfère dénoncer l’idéologie dominante de ces dernières années qui voudrait gommer les différences naturelles, nécessaires et enrichissantes, au profit d’une mythique « égalité des sexes », d’une mode « unisexe », non seulement vestimentaire, mais aussi psychologique, éducative, parentale, sociologique et politique. Il n’est pas sûr qu’il incombe au père de langer le bébé et la mère de réparer le moteur de la voiture. Il ne s’agit pas, bien entendu, de postuler une supériorité de l’un ou l’autre sexe, dans un machisme ou un féminisme obsolètes, mais de constater la richesse et surtout la complémentarité des deux approches. On sait que toute l’évolution biologique va dans le sens d’une dissymétrie croissante des êtres : haut/bas, avant/arrière, droite/gauche, de même que l’évolution sociologique tend vers un partage croissant des responsabilité et des spécialisations, distinguant le boulanger du maçon, l’ophtalmologiste du cardiologue…
Cerveau gauche et cerveau droit
Tous les chercheurs en neurosciences sont d’accord aujourd’hui pour considérer que :
• le cerveau gauche est plus développé chez les femmes
• et le cerveau droit, chez les hommes — contrairement à ce que pense encore le grand public (voire même certains thérapeutes !)(8) et cela sous l’influence directe des hormones sexuelles (testostérone, œstrogènes, etc.).
Ainsi, la femme est plus portée sur le partage verbal et la communication, tandis que l’homme est centré sur l’action et la compétition.
En résumé, la femme est moins émotive mais elle s’exprime davantage alors que l’homme est, en réalité plus émotif, mais il n’exprime pas ses émotions — ce qu’il importe de ne jamais perdre de vue, tant dans la vie conjugale qu’en psychothérapie.
http://www.psycho-ressources.com/bibli/femmes-et-hommes.html
L’affaire DSK et le cortège de propos misogynes qu’elle a entraînés ont libéré la parole sur un tabou français. Enquête dans les coulisses de la politique française.
Le "DSKgate" et le cortège de propos misogynes qu’il a entraînés semblent avoir libéré la parole sur un tabou français : le langage de chimpanzés en rut – plus rarement les actes – d’une frange de l’élite républicaine. "L’affaire DSK rend visibles des pratiques intolérables. A l’Assemblée, le mardi qui a suivi l’annonce du scandale de New York, les plaisanteries sur les femmes n’étaient plus de mise. Espérons qu’à la peur d’être pris en flagrant délit de sexisme, va succéder un sens profond de l’égalité entre les sexes", exhorte Chantal Brunel, députée UMP de Seine-et-Marne et rapporteure générale de l’Observatoire de la parité.
Malgré les droits obtenus, les luttes n’ont pas permis de faire disparaître la domination patriarcale de nos sociétés. La progression des droits des femmes s’est figée et on constate aujourd’hui de réels reculs dans certains domaines (retraites, droit à l'avortement...).
Parce que nous considérons que l'émancipation de toutes et tous passe par l'égalité, nous nous rassemblons, femmes et hommes, militantes et militants aux expériences diverses, pour prendre part au combat féministe. Violences, discriminations,dominations, oppressions : nous en avons assez !
Les féministes américaines ont elles aussi lancé un appel contre le sexisme. Pour le lire et le signer,
35 associations féministes ont décidé d'organiser les premières rencontres d'été"Féministes en mouvements". Cet événement aura lieu les 2 et 3 juillet 2011 à Evry et sera ouvert à toutes et tous : militantes et militants féministes ou curieuses et curieux intéressés par la bataille pour l'égalité femmes-hommes. Au programme : débats, projections, rencontres, échanges, village associatif, librairie féministe, expositions et soirée festive. L'objectif est de permettre aux associations de se connaître, de travailler ensemble, de faire entendre la voix des féministes dans le débat public et d'exiger l'égalité maintenant !
télécharger le programme :
http://www.rencontresfeministes.fr/img/programme.pdf
(lire +++ voir pages sur le viol et pétitions)