Cette phrase de Bruno Latour caractérise la science postmoderne. Ce qui est mort, c'est l'hypothèse de l'existence d'une vérité quant à la réalité.
La science moderne était elle-même en fait fondée plus sur une méthode, que sur un savoir. C'est la science pré-moderne, classique, aristotélicienne, la sapience, qui était fondée sur un savoir. Son apogée vient à la Renaissance, avec Léonard de Vinci, Pic de la Mirandole, Képler.
Néanmoins, la science moderne, postule l'existence de lois génériques (et non plus spécifiques — c'est là la révolution copernicienne de Galilée, Bacon, Descartes, Newton), et donc celle d'une vérité unique, et cohérente, et d'un savoir qui s'accumule, permettant le progrès.
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