Responsabilité politique

On ne cesse de renvoyer des contestations ponctuelles de décisions politiques (au sens large : l'autoroute A69, les déclarations de tel ou tel sur la crise de Gaza, les soupçons de prise illégale d'intérêt du ministre de la justice, etc...) à la « démocratie » de l'élection présidentielle (la seule qui compte en France).

Cette démocratie est incantatoire, réduite à sa déclamation. Le gouvernement, la « majorité » (qui n'en est une que le soir du deuxième tour de l'élection présidentielle, dans un contexte où les termes de la décision sont réduits jusqu'à l'absurde) décident à la place du « peuple » et non pas en son nom.

Le système garantit qu'il n'y a pas de « responsabilité politique ».