Le quinquennat de Macron s'est présenté dès le départ comme échappant à l'opposition droite-gauche traditionnelle. En fait, on l'a compris par la suite, il a été clairement à droite (conservateur des intérêts pré-établis — pouvoir et richesses) en économie, en géopolitique ainsi que dans la gestion des crises (utilisation décomplexée de la violence policière), et a donné une image plus libérale, plus ouverte, dans les domaines culturels et « sociétaux ».
Il a lâché du mou pour compenser une politique dure envers les catégories sociales les moins favorisées.
Était-ce habileté intentionnelle, et stratégique, ou est-ce seulement un résultat contingent, ce système a créé une frustration intense, et l'a dirigée vers les défenseurs d'une ouverture sociale et culturelle, vers la gauche.
Les Gilets jaunes et les électeurs du Rassemblement National souffrent de l'injustice et de l'oppression, mais leur haine est détournée vers ce qui « bouge » : le féminisme, l'écologie, les minorités ethniques et sexuelles.
Page créée le 16 octobre 2024