La raison pour laquelle la démocratie telle qu'elle nous est vendue déclenche une telle frustration est que toutes les dimensions sont efficacement verrouillées. Les politiques globales qui pourraient ralentir le réchauffement climatique, l'extinction des espèces ou la pollution plastique sont bloquées par les intérêts des états et leur concurrence.
Les mêmes politiques à l'échelon « national », aussi large que soit leur support, sont bloquées par les institutions, et d'abord par le mirage de l'élection. Les échéances sont toujours repoussées, les problèmes présentés dans des choix binaires où dominent des haines et des frayeurs rationnelles ou non mais savamment entretenues. Les processus électoraux réclament des investissements colossaux.
Les investissements sont jugés à l'aune de leurs rendements, et contrôlés par des banques qui sont présentées comme incontournables. Les investissements dans l'écologie n'ont aucune chance.
Une citation de Milan Kundera : « il en va des amours comme des empires ; que s'efface l'idée sur laquelle ils reposent et ils s'effondrent. »
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Date de création: 16 août 2025