Aspidistra eliator

Daniel LAMY

L’Aspidistra eliator, également appelé plante de fer nous vient d’Asie, des contreforts de l’Himalaya jusqu'au Japon.

Elle fut introduite en Europe en 1824, par un jardinier anglais du nom de John Damper Parks, à qui l'on doit notamment le rosier thé ainsi que le rosier de Banks.

Il s'agit d'une plante rhizomateuse appartenant à la famille des Liliacées.

Le feuillage est composé de longs pétioles et de feuilles elliptiques ou lancéolées, luisantes et coriaces d'environ 30 cm à 40 cm.

Longtemps considéré comme une plante d’intérieur, il est en fait rustique jusqu'à -10°C. Il demande un sol frais, humifère et bien drainé. On peut l'installer indifféremment au soleil ou à mi ombre.

A noter que les nouvelles obtentions franchement panachées sont, quant à elles, à réserver plutôt pour la mi ombre voir l'ombre totale pour certaines qui sont presque entièrement blanches. Il peut remplacer avantageusement les hostas là où les limaces sont très présentes, les feuilles de ces nouvelles variétés étant plus coriaces que celles des aspidistras classiques. La floraison intervient en fin d'hiver sur les plantes assez âgées. Les fleurs, plus surprenantes que belles, sont de couleur violette marginée de blanc crème. La pollinisation serait, paraît-il, effectuée par les limaces et escargots.

Depuis quelques années, des pépiniéristes se sont lancés dans l'hybridation et ont fourni plusieurs spécimens plus ou moins panachés très appréciés en art floral.

On trouve notamment la variété ‘Milky Way’ au feuillage vert constellé d'innombrables points blancs, l'aspidistra ‘Okame’ au feuillage généreusement panaché et très lumineux, et, égalementle fameux ‘Equinox’ au panachage parfait, un coté blanc et un côté vert séparé par la nervure centrale.