Coffea arabica (caféier)

Le caféier appartient au genre Coffea de la famille des Rubiacées.

Le genre Coffea comprend plus de 80 espèces. Ce sont des arbres et arbustes gélifs de 5 à 9 mètres de haut poussant à l’état naturel à l’ombre de grands arbres. Dans les plantations ils poussent à mi-ombre (acacias et autres), ils sont taillés pour limiter la hauteur et l’emprise au sol, facilitant ainsi production et récolte. Leur floraison est abondante et parfumée

Deux espèces principales sont cultivées : l’«arabica» (coffea arabica) et le « robusta » ( coffea canephora). Leurs graines donnent le café après torréfaction .

  • L’arabica est l’espèce noble, il est originaire de l’Afrique de l’est (Soudan, Kenya, Éthiopie) et s’est largement répandu en Afrique tropicale et en Amérique centrale et du sud. Relativement pauvre en caféine, il est riche en arômes. Plus délicat, il pousse a des températures moyennes entre 200 et 2000 mètres d’altitude et est sensible aux maladie (la rouille et autres)

  • Le robusta est plus rustique, résiste mieux aux maladies et plus productif. Il est plus riche en caféine et moins aromatique. Originaire de l’Afrique centrale (Congo, Angola, Côte d’ivoire, Cameroun) il s’est largement répandu en Afrique, Asie et Amérique.

Intérêt horticole : Le caféier représente une agréable plante d’intérieur au feuillage vernissé relativement facile à conduire.

Culture : On peut le cultiver en pot où il dépasse rarement 1m de haut. Il supporte la taille

La floraison (fleurs blanches odorantes en bouquets à l’aisselle des feuilles) a lieu en mars avril.

et peut être conservé de nombreuses années.Les températures de 18 à 24 degrés lui conviennent parfaitement. Il aime les ambiances lumineuses (sans trop de soleil direct notamment en été).

Sous nos climats on peut le sortir à mi-ombre en Juin Juillet et Aout (mois sans nuits froides).

Les fruits atteignent leur taille définitive en décembre.

Ils virent au rouge pour être mûrs en février

La « cerise » est une drupe a chair sucrée contenant deux graines vertes enfermées dans leur « parche »

Multiplication : le plus simple par semis, le bouturage est possible.