Le hérissson

Le hérisson (erinaceus europaeus)

Animal semi-nocturne habitant dans un terrier ou un tronc d’arbre, le hérisson possède un territoire vaste d’environ 3 hectares parcourant facilement plus de 4 km voir jusqu’à 8 par nuit. On peut le trouver également en ville, principalement dans les parcs et les zones résidentielles. Il est considéré comme l’auxiliaire du jardinier car grand amateur d’insectes, d’escargots et de limaces.

Son espérance de vie dans la nature est courte, 2 à 3 ans Fin novembre- début décembre, il va hiberner dans son terrier, sous des feuilles ou du bois, ou un abri construit par l’homme mais sans trop de chaleur ni trop de froid. Il va se réveiller en moyenne une fois par semaine afin délimiter l’acidose qui se créer durant ses hypothermies ; sa température peut chuter de 20 ° durant son sommeil et même endormi il brûle 2g de graisse de réserve. A chaque réveil, sa température remonte et lui fait perdre sa réserve de graisse, dés que celle ci est trop basse, il est impératif qu’il reprenne une activité normale. Son alimentation est principalement constituée d’escargots et de limaces (d’où l’importance de ne pas utiliser d’anti-limaces (granulés bleu) ni de pesticides), d’œufs, de fruits ou baies parfois de serpents, lézards, rongeurs, batraciens. Les modifications du milieu de vie (destruction des haies et du bocage, clôtures de jardin l’obligent à parcourir beaucoup de chemin pour trouver de la nourriture. Il ne faut pas lui donner de lait de vache ni de pain mais de l’eau et de l’alimentation pour chat ou chiot que l’on déposera dans un abri sec et dont l’entrée ne sera pas supérieure à 10 cm. Ses prédateurs sont le blaireau, la chouette hulotte, le hibou grand duc, le renard, le sanglier, la buse variable, mais aussi le chat, le chien et la fouine. Pour se défendre, le hérisson se met en boule et peut rester parfois plusieurs heures dans cette position, la tête entre les pattes. Le hérisson est victime d’accidents divers : chute dans les piscines, dans des trous, de même d’étouffements avec des détritus et, bien sûr, victime de la route… Les actions de protection sont faciles à mettre en place : mise en place d’un morceau de bois afin de faciliter la remontée de l’eau et des trous, plantation de haies et d’arbres d’essence indigènes de la région, ne pas utiliser de produits chimiques , fabriquer des gîtes et abris pour la nourriture , ne pas les déranger durant l’hibernation, leur laisser à disposition des tas de bois , de feuilles, de végétaux… Le hérisson est protégé en France par un arrêté ministériel de 1981 : vivant ou mort, interdiction de le détruire, de le mutiler, de le capturer, de l’enlever ou de le naturaliser, interdiction aussi de le transporter ou d’en faire commerce. Le hérisson est la proie des mouches s’il sort le jour, celles- ci pondant leurs œufs dans les piquants, les asticots le dévorant ensuite ; il peut également avoir des puces ou des tiques et peut avoir des maladies infectieuses très souvent mortelles. Texte Annie Biron, tiré d’article de Wikipédia