Mai 2015
Hélène et Sylvain pratiquent la rotation et l'association des cultures. Cela nécessite d'anticiper l'emplacement des cultures sur le papier avant d'agir. Chaque année les emplacements sont notés soigneusement ainsi que les associations faites.
Le faux semis : une technique de désherbage ! avant d'ensemencer une plate bande, on la prépare pour le semis puis on attend la levée des graines d'adventices présentes dans le sol.Les plantules sont ensuite détruite par le passage d'un outil de désherbage. Cela limite d'autant la présence de mauvaises herbes dans la culture.
Une association traditionnelle maïs-courges : Plantation des courges à 2 m d’écartement dans des trous enrichis en compost
et semis en lignes du maïs doux, de chaque côté des courges, une graine tous les 8-10 cm.
Des fils sont tendus au-dessus des rangs de maïs pour prévenir des attaques des pigeons.
Le sol est recouvert avec de la tonte d’herbe.Dans l’histoire des Incas, « Les trois sœurs » correspondaient aux cultures associées courges-maïs-haricots : le maïs fait de l’ombre aux courges et limite l’évaporation et sert de tuteur au haricot.
Ce ne sont pas des chenilles qui mangent les feuilles du groseillier, mais les larves d’une mouche : la tenthrède du groseillier. Dans ce cas, un traitement insecticide à base de pyrèthre est nécessaire.
Du semis en serre à la plantation en pleine terre : Nous avons pris l’habitude de faire nos plants nous-mêmes.
Choux, laitues, basilic, céleris, tomates, courges, cornichons, melons … sont d’abord semés en barquettes, transplantés en godets individuels, puis installés en pleine terre.
Mise en place des tomates :
Il ne faut pas oublier d’étiqueter chaque plant, quand il y a 40 variétés différentes.
Un exemple de cultures associées : laitues, betteraves, pommes de terre : Les betteraves seront éclaircies et les pommes de terre seront butées