puissance

PUISSANCE

PUISSANCE.

ESQUISSE D’UN UNIVERS STRATIFIÉ

Il y a en Europe une forte tradition de décrire l’homme avec des termes dualistes comme consistant du corps et de l’esprit. Dans ma thèse « Puissance. Esquisse d’un univers stratifié » je postule en revanche que ceux-ci ne sont que deux degrés différents d’interpénétration et que l’on pourrait distinguer des autres niveaux ; j’en distingue cinq : corps, souffle, représentation, emotion, soi.

Avec l’aide de certaines « lignes de faits » (les degrés d’interpénétration en constituent une) je remonte à l’origine de l’univers, dans la pure puissance qui serait une interpénétration maximum contenant deux pôles que je nomme survol et action. Ensuite l’action sera contractée pour faire des corps de plus en plus hierarchisés et au sein du survol seront créées des distinctions de plus en plus nettes. Une action contractée et un domaine de survol respectif caractérisent les étants avec leur propre puissance.

Ensuite, j’essaye de créer une éthique de puissances et de leur quête de s’harmoniser avec la plus grande partie possible des autres puissances ou en d’autres mots, avec la puissance générale.

La dernière partie de la thèse est dediée à la généalogie de la conception dualiste occidentale pour montrer que l’evidence apparent du dualisme corps-esprit a en réalité une histoire. Le fruit de cette histoire est la civilisation et la technologie occidentales, mais le coût en a été la simplification de la conception du monde et de l’homme (ex. la perte du concept équivalent au qi chinois).