Une Aide Concrète pour le Deuil

POURQUOI ET COMMENT LA CONNAISSANCE DE L'APRES-VIE PEUT SOULAGER LA SOUFFRANCE CAUSEE PAR LA PERTE D'UN ÊTRE CHER.

Piero Calvi-Parisetti, MD

Lien vers le site web du Dr Parisetti : drparisetti.com

traduction F. C-M

OpenMind Publishing – Janvier 2015

© Piero Calvi-Parisetti

L' ''Autre Côté'': une aide concrète pour le deuil (I)

La souffrance provoquée par la mort d'un être cher se classe parmi les expériences humaines qui causent la plus grande détresse. Elle est malheureusement aussi l'une des plus courantes. De même que chaque personne est unique, chaque perte est unique et chaque réaction à la perte est unique. La recherche médicale montre qu'il n'y a pas une façon 'juste' ou 'mauvaise' de faire face au deuil et il n'y a pas de 'meilleure' ou de 'pire' personne face à une telle intensité de souffrance.

Suite à un deuil, la plupart des personnes éprouvent ce qui est définie comme 'une souffrance normale' – une période d'intenses tristesse, anesthésie, et même culpabilité et colère. Pour beaucoup, ces ressentis vont graduellement diminuer, pour d'autres, les sentiments de perte sont dévastateurs et ne s'améliorent pas avec le temps.

C'est ce qu'on appelle 'deuil avec complications' – une condition débilitante qui nécessite l'attention d'un professionnel.

Commençant avec cet article, ma mini-série se propose d'explorer en profondeur la science derrière mon approche 'sans compromis' du soutien aux endeuillés. Par 'sans compromis', j'entends une approche qui reste scientifique – basée sur des preuves, mais qui admet ouvertement l'existence de l'après-vie. Je ne tourne pas autour du pot, je n'adopte pas une attitude politiquement correcte.

Je secoue le cocotier et je dis à l'endeuillé et au mourant que la mort, telle que collectivement nous l'imaginons, n'existe pas – affirmation tenant ni de la croyance ni du vœu pieux, mais étayée par des tonnes d'éléments de preuve.

Nous allons nous pencher dans cette mini-série, sur les travaux de personnes qui ont suivi des approches 'non-traditionnelles' pour aider les sujets à dépasser leur souffrance.

Toutes ces approches partagent trois points : a) elles sont initiées et explorées par des scientifiques, des médecins, ou des professionnels en santé mentale ; b) elles, soit impliquent, soit se basent d'emblée sur l'existence de l'après-vie ; et c) elles sont extraordinairement efficaces.

La raison première de considérer ces approches non-traditionnelles est leur efficacité. Avons-nous besoin d'approches alternatives au soutien aux endeuillés? Ne sommes-nous pas satisfaits des méthodes actuelles ? Hélas, nous ne le sommes absolument pas, en aucune façon.

Dans ce premier chapitre de cette mini-série, je vais tenter de répondre à cette question fondamentale que je viens de poser – Quelle sorte d'aide professionnelle est nécessaire aux personnes en deuil et aux mourants ?

Le chagrin non résolu est considéré comme pathologique dans les modèles de stades (ex. Kübler-Ross, 1969) et le but des séances traditionnelles de psychothérapie est de 'traverser les stades' pour résoudre l'impression de perte. Déjà là, au niveau des fondations, comme l'ont dit de façon si mémorable les astronautes d'Apollo 13, quand leur vaisseau a heurté une météorite : 'Houston, nous avons un problème...'.

Le problème est que la théorie des stades n'a reçu que peu de soutien expérimental. Bien au contraire, comme je l'ai dit ailleurs, la recherche indique que les stades du deuil en fait n'existent pas. Le Dr Elizabeth Kubler-Ross elle-même, vers la fin de sa vie, a admis ouvertement que ce n'était pas un modèle universel, et que tout un chacun n'avait pas à traverser les stades dans l'ordre. Mais le modèle est simple, logique et attrayant, il s'est donc répandu comme une épidémie de choléra, 'infectant' la totalité des professionnels du soutien aux endeuillés et contaminant d'autres domaines de la psychologie et de la sociologie (les stades du deuil d'une perte de travail...)

Que dire ? Si ces approches traditionnelles marchaient, même basées sur des prémisses bancales, alors OK. Mais, hélas, elles ne marchent pas.

Dans un article de 2007 (What has become of grief counselling? An evaluation of the empirical foundations of the new pessimism, publié in Professional Psychology: Research and Practice), les chercheurs Larson et Hoyst soulignaient le consensus populaire et pourtant pessimiste, dont la littérature sur le deuil et la souffrance se fait l'écho : le soutien aux endeuillés est au mieux inefficace et au pire dommageable pour la personne demandant de l'aide.

De même en 2008, dans une méta-analyse des résultats obtenus par le traitement psycho-thérapeutique traditionnel du deuil (The effectiveness of psychotherapeutic interventions for bereaved persons: A comprehensive quantitative review, publié in the Psychological Bullettin), Currier, Neimeyer, et Berman révèlent un 'panorama décourageant des interventions auprès des endeuillés' qui n'ajoutent que 'très peu voire même aucun bénéfice aux ressources dont disposent déjà le sujet ou au passage du temps'.

Les interventions traditionnelles s'appuient sur un modèle théorique non démontré et qui ne marche pas. Et c'est pourtant ce que la très grande majorité des personnes en deuil se voient offrir. C'est ce qu'elles obtiennent et ce pour quoi elles payent.

La bonne nouvelle cependant, est que les interventions et les expériences non-traditionnelles ont démontré leur efficacité : elles diminuent drastiquement la souffrance et peuvent même totalement l'éradiquer. C'est ce que nous allons voir dans cette mini-série. La recherche scientifique – oui, la même 'science' qui trop souvent tourne en dérision nos revendications sur l'après-vie – montre que les approches qui posent l'existence d'une après-vie, marchent.

Laissez-moi conclure ce premier article par une citation explicite qui capture à la perfection, et de plus résume bien, mon approche du soutien aux endeuillés. Elle n'émane pas d'un gourou new-age ou d'un auto-proclamé maître spirituel. On la doit au Dr Carl Wickland, Directeur du National Psychopatic Institute de Chicago, US.

''Qu'arrive-t-il aux morts ? Ce problème est crucial pour le patient qui errent aux frontières de la transition, incertain de l'avenir, ou tremblant de peur à l'idée de sa probable condition au lendemain de sa mort. Ne devrait-ce pas être l'aspect le plus noble de la vocation d'un médecin, dans une telle situation, que d'être en position d'assurer à son patient, grâce à sa réelle connaissance, qu'il n'y a pas de mort, mais une naissance dans de nouveaux domaines d'activité et d'opportunité dans des sphères mentales plus élevées ?''.

L' ''Autre Côté'': une aide concrète pour le deuil (II)

Ce deuxième chapitre de ma mini-série traitent des approches non-traditionnelles et 'orientées après-vie' du soutien aux endeuillés. Nous allons aborder la technique de communication d'après-la-mort développée par le Dr Raymond Moody - auprès de qui je me suis formé à cette technique en 2012. Ce chapitre sera un peu long mais le sujet est si fascinant qu'il mérite amplement le temps que vous lui consacrerez. Si ce n'est déjà fait, je vous conseille de lire d'abord le premier chapitre de cette mini-série.

Un Oracle des Morts pour le 21ième siècle?

Dans la Grèce ancienne, les personnes désirant consulter ce que de nos jours nous appellerions une diseuse de bonne aventure, n'avaient pas trop à s'éloigner des centres urbains. Le fameux Oracle de Delphes, par exemple, qui livraient des énoncés renommés pour leur ambiguïté, se situait à moins de 100 kilomètres d'Athènes. Au contraire, les personnes désireuses d'entrer en contact avec les morts, devaient entreprendre un voyage physique et psychologique des plus pénibles. Ils avaient à parcourir des centaines de kilomètres pour atteindre des endroits reculés, où ils passeraient des jours et des nuits dans des grottes souterraines, en préparation pour ce moment paroxystique du processus : ils fixeraient le regard sur des chaudrons remplis d'huile et là, depuis la profondeur sans limite, sous la surface qui reflétait l'obscurité de la grotte faiblement éclairée d' un feu distant, le mort apparaîtrait, insufflant au consultant l'inébranlable certitude d'avoir été réuni à l'être cher disparu, et nous dit-on, le soulageant de sa souffrance.

Des apparitions spontanées de morts sont couramment rapportées, même de nos jours. Les dossiers médicaux montrent qu'au moins la moitié des époux(ses) ayant perdu leur conjoint rapporte un contact spontané avec cette personne après sa mort. Des témoignages identiques émanent de parents ayant perdu un enfant. Ce phénomène est d'un grand intérêt pour les personnes travaillant à éradiquer les nombreuses conséquences négatives d'un deuil non résolu. D'un coté, nous avons un sinistre consensus parmi les chercheurs sur, au mieux, l'inefficacité des approches psycho-thérapeutiques traditionnelles et au pire, sur leurs effets amplificateurs des symptômes du deuil. Et de l'autre coté, la recherche indique que les personnes qui ont fait l'expérience d'une communication avec l'être cher disparu, spontanément, à travers un médium ou par d'autres techniques, montrent une amélioration nette et durable de leur état psychologique.

Au début des années 1990, le Dr Raymond Moody, psychiatre et alors Professeur de Psychologie à

'West Georgia University', était déjà une célébrité mondiale car il était le premier à avoir publié ses recherches, au milieu des années 1970, sur le phénomène des 'Near-Death Experiences' – Expériences de Mort Imminente. Il décida de tester les méthodes utilisées par les Grecs il y 2500 ans, pour voir si les expériences bénéfiques de réunion pouvaient être répliquées hors du contexte hasardeux et imprévisible des apparitions spontanées. Les résultats que lui-même ainsi que d'autres chercheurs obtinrent dépassèrent leurs attentes : une proportion significative des sujets qui ont suivi cette procédure étaient absolument convaincus d'avoir vécu une réunion avec l'être cher décédé. Cette méthodologie offre un cadre utile à la recherche, et il a été démontré qu'elle procure aux personnes frappées par le deuil, une palette d'effets bénéfiques.

La procédure

La procédure se déroule sur une journée et inclut une importante étape préparatoire. Dans un cadre de thérapie par la parole, le conseiller invite le patient à évoquer l'être cher, à creuser les souvenirs, les émotions, et à révéler les détails de la relation. Très important, tout problème non réglé ou toute dispute non résolue que le patient avait avec la personne décédée doit être approfondi.

Au cœur de la procédure, le patient est pendant deux heures confortablement installé sur une chaise longue, dans une pièce de méditation totalement sombre, que le Dr Moody appelle le “psychomanteum”, en hommage à l'Oracle des Morts de la Grèce antique. Derrière la chaise, une faible lumière procure un modique éclairage. Sur sa chaise longue, tout ce que le patient a à faire est de focaliser calmement son regard sur le grand miroir qui se trouve sur le mur en face de lui, dans une position légèrement plus haute - de façon à ne pas réfléchir l'image du patient.

Après la session au psychomanteum, le patient et moi prenons un bon moment pour parler de l'expérience et de ses ressentis.

Les résultats

Suite à ses initiaux travaux pionniers (1992), le Dr Moody rapporta qu'à peu près la moitié des personnes s'étant soumises à sa technique ont déclaré avoir vu une apparition du mort dans le miroir. D'autre chercheurs, utilisant le psychomanteum pour produire une expérience de réunion, ont obtenu des pourcentages de succès variables. Les Dr Dean Radin et Jannine Rebman, en 1996, ont rapporté qu'un peu plus de la moitié des sujets qui ont passé du temps dans leur psychomanteum électroniquement contrôlé, avaient senti la présence d'une personne décédée. Dianne Arcangel en 1997 a obtenu un fort pourcentage de réussite, 58 de ses 68 participants (85%) ont vécu une réunion. Cinquante cinq d'entre eux ont rapporté qu'une apparition visuelle faisait partie de l'expérience. En 2002 , 27 personnes ont participé à l'étude du Dr Arthur Hastings et de ses associés de l' « Institute of Transpersonal Psychology » en Californie : 13 (48%) ont décrit une réunion. En 2004, le Dr William Roll a mené des ateliers de travail sur le psychomanteum avec 41 personnes qui recherchaient une réunion avec des amis et des parents décédés. Dans ce cas, seulement 9 des 41 personnes (22%) ont vécu une réunion.

Tous les chercheurs s'accordent sur ce point : le pourcentage de réussite d'expériences de réunion varie et la nature de la réunion peut être très différente – d'un 'sentiment de présence' en passant par des voix, des odeurs, et des touchers, jusqu'à des visualisations complètes du décédé, parlant et interagissant comme dans la vie – mais la plupart des personnes endeuillées qui se soumettent à l'expérience du psychomanteum constatent une diminution substantielle de leur souffrance et une amélioration substantielle des indicateurs de santé psychologique.

Les critiques prétendent que les rencontres pourraient être des hallucinations et des souhaits auto-réalisateurs de parents endeuillés. Le Dr Hastings, parmi d'autres, souligne que quelque soit l'origine des contacts, un important corpus médical de preuves démontre qu'ils apportent soutien et réconfort. Dans sa thèse de doctorat, Rebecca J. Mertz examine sur l'échelle de Likert, les pré et post mesures de 100 participants à son étude du psychomanteum, elle démontre des réductions statistiquement significatives des composants du deuil, tels que les sentiments de colère et de culpabilité, ainsi que des augmentations significatives des sentiments positifs. Le procédé psychomanteum fut largement décrit comme utile, porteur de guérison, réconfortant et apaisant. Il fut également fréquemment rapporté que l'expérience procure au participant une sensation de bien-être et un sentiment de sérénité et d'acceptation. Quasiment tous les participants ont décrit un phénomène subtile et concret qui sollicitait un état de conscience multi-dimensionel.

Dans la conclusion de leur étude, le Dr Hastings et ses collaborateurs écrivent : 'Les analyses statistiques indiquent un très net changement dans les sentiments non-résolus,

d'après les auto-témoignages. Les changements se font dans le sens de la résolution, de la guérison, et du bien-être. L'impact de ce processus sur les sentiments de la personne et sur sa vie est d'un effet puissant pour une expérience d'une fois, et suggère que le 'cadre Psychomanteum' peut être utile à la réduction du deuil.'

L’expérience

Voilà ce que nous dit la recherche. Mais je pense avoir titiller votre curiosité quant à l'expérience elle-même. Je ne vois par de meilleur moyen que de laisser le Dr Moody décrire - tel qu'il le fit dans son article pionnier de 1992, publié dans le très savant 'Journal of Near-Death Studies' - ce que les sujets de ses expériences lui ont rapporté.

''Pas une seule fois pendant le stade de préparation de ces expériences, il ne m'est venu à l'idée que les apparitions pourraient parler autant qu’apparaître ; et pourtant c'est précisément ce qui se produisit pour six des seize rencontres d'apparitions. Dans tous ces cas, les sujets rapportent des quasi communications complexes entre eux-mêmes et les apparitions.

Celles-ci vont de quelques mots de réconfort et d'amour jusqu'à des échanges interactifs longs et intenses.

Une journaliste dans la soixantaine, éditrice respectée d'un grand journal, vint au psychomanteum dans l'espoir de voir son fils qui s'était suicidé quelque mois plus tôt. Quand il apparut, il lui dit qu'il allait bien et qu'il l'aimait. Lors d'une autre séance, un homme dans la trentaine vit sa mère décédée, elle lui exprima sa surprise et sa curiosité quant à la façon dont il se trouvait là avec elle. Une femme, conseillère de 44 ans, décrivit une longue conversation avec son père décédé. Dans plusieurs des expériences où aucun échange 'verbal' n'eut lieu, il y avait néanmoins une certaine forme de communication. Un homme rapporte que l'apparition de sa mère a salué sa présence et lui a transmis non verbalement qu'elle sentait que la femme à qui il s'était fiancé, était bien pour lui et qu'elle approuvait leur union. Cet homme était très proche de sa mère et cet échange était le reflet d'un souci qui l'avait tracassé. Un autre homme, psychologue, vit ses deux cousins ; il sentit qu'ils reconnaissaient sa présence.

Tous les sujets ne rencontrèrent pas la personne qu'ils espéraient voir. Un homme d'affaire de 70 ans se prépara avec moi toute la journée pour rencontrer son père ; c'est feu son partenaire en affaires qui se montra. Une femme essaya de rencontrer son mari mais c'est son père qui vint.

Les sujets déclarent unanimement que ce qui s'est passé était complètement réel. Quand j'ai demandé son impression à un souriant ophtalmologue de 55 ans, et s'il pensait que son expérience était une projection de son esprit, il répliqua avec fermeté : 'Oh, Non ! J'ai vu ma mère !' Une femme m'assura avec confiance et calme qu'elle avait bien été avec son père décédé. Un journaliste insista sur le fait qu'il avait rendu visite à son père et qu'il l'avait vu durant la séance dans la pièce au miroir.

Treize des sujets décrivent un ressenti irrépressible de la présence de l'être cher pendant ces rencontres, un sentiment qu'ils expriment par ces mots 'Je sais qu'il était là' ou 'J'ai absolument senti sa présence quand j'étais dans la pièce'. Les apparitions ne s'en tiennent pas qu'au miroir, ou même qu'au psychomanteum. Un homme sursauta d'étonnement quand les apparitions de trois de ses parents décédés sortirent du miroir et vinrent l'entourer tandis qu'il était assis à fixer le miroir. Il étendit la main pour les toucher, se demandant si nous n'étions pas en train de lui jouer un tour, mais à sa grande surprise, sa main traversa les apparitions. Une femme sentit la présence de son grand père de façon très palpable : elle sentit qu'il la prenait dans ses bras pour la réconforter.

Toutes ces rencontres, quelques sidérantes qu'elles soient, semblent très naturelles pendant leur déroulement. Elles ne paraissent ni bizarres, ni fantomatiques, ni étrange. Elles ne sont en aucun cas effrayantes. Dans chacun des cas jusqu'à présent, c'est la relation entre la personne disparue et le sujet qui est au cœur de toute la rencontre. Dès que l'épisode débute, les sujets portent naturellement leur attention sur l'immédiateté de la présence de l'être cher et simplement interagissent et se réjouissent de le revoir. Chaque sujet jusqu'à maintenant a indiqué, d'une façon ou d'une autre, que pour lui la rencontre était vécue en priorité comme une guérison du lien relationnel avec cette personne.''

L' ''Autre Côté'': une aide concrète pour le deuil (III)

Avec ce troisième chapitre de ma mini-série sur les approches 'orientées après-vie' du soutien aux endeuillés, nous allons aborder le fascinant travail du psychologue clinicien Allan L. Botkin.

L'approche de Botkin, qui s'appelle 'Induced After-Death Communication (IADC)' – communication induite après la mort -, est un développement de la technique EMDR (eye movement desensitization and reprocessing) – désensibilisation et reprogrammation par le mouvement des yeux -. L'EMDR a été découverte par le Dr Francine Shapiro en Californie et est répertoriée par l'OMS – avec les Thérapies Cognitivo-Comportementales, TCC – comme ''les seules psychothérapies conseillées pour les enfants, les adolescents et les adultes souffrant de désordres post traumatiques (PTSD)''. Concentré sur la main du thérapeute, le patient bouge rythmiquement les yeux de droite et de gauche et se focalise sur les pensées, images, sensations ou sentiments dérangeants.

Au cours de la session d'IADC, la personne endeuillée ou perturbée par la mort de quelqu'un doit focaliser directement sur sa tristesse pendant les mouvements oculaires. De façon surprenante, une session d'IADC typique permet au patient de faire l'expérience directe et réaliste – comme dans la vraie vie – de la rencontre avec la personne décédée, et de recevoir des messages crédibles de réconfort. Dans un certain nombre de cas, la personne décédée transmet des informations jusqu'alors inconnues du patient.

Dans un entretien en 2005 avec l'auteur Michael Tymn, Botkin disait :

''J'ai découvert l'IADC par accident en 1995 en m'occupant, dans un hôpital militaire, de vétérans de guerre psychologiquement traumatisés. Nos patients qui avaient servi pendant la 2ième guerre mondiale, au Vietnam, en Irak, nous arrivaient après avoir revécu en boucle dans leur tête, pendant des années, les horreurs de la guerre. En 1995, mes collègues et moi-même utilisions l'EMDR depuis plusieurs années, et nous trouvions que nous obtenions des résultats psycho-thérapeutiques rapides et constants au-delà de ce que nous pensions possible. Bref, nous pouvions effacer de leur mémoire l'élément récurrent. J'ai alors expérimenté plusieurs variantes de l'EMDR, et j'ai découvert que quelques modifications rendaient la technique standard encore plus efficace.

Quand j'ai commencé à incorporer ces modifications, je fus surpris qu'à peu près 15% de mes patients me firent part d'une communication après la mort pendant la procédure. Puisque ces patients semblaient résoudre leur chagrin traumatique à un degré encore bien supérieur, je relus mes notes pour voir si j'avais fait quelque chose de différent pour que ces expériences se produisent. J'ai vu qu'effectivement je faisais quelque chose de différent.

Dans les cas où l'expérience s'était produite, j'avais opéré une série additionnelle de mouvements des yeux sans donner d'instructions spécifiques au patient. Cette série additionnelle de mouvements des yeux avait induit cette expérience naturelle. Le mouvement supplémentaire des yeux stimule ce que j'appelle le mode réceptif.''

L'expérience de communication après la mort est unanimement décrite comme très différente de tous les autres types d'expériences. Elle est bien évidemment différente d'une hallucination. Techniquement, l'hallucination est une perception sans stimuli extérieurs correspondants, ce qui fait qu'elle est entièrement dans la tête et ne colle à aucune réalité qui existe hors de nous. En règle générale, l'hallucination est très négative, son contenu varie considérablement d'une personne à l'autre, et elle est un symptôme d'un désordre psychologique sévère. Il est par contre clair que le contenu d'une IADC est uniformément positif, très consistant d'une personne à l'autre, et psychologiquement porteur de guérison. Une autre observation qui indique que l'IADC concerne bien une réalité existant en dehors de l'expérimentateur, est le fort élément de preuve suivant : deux personnes qui suivent la procédure en même temps peuvent avoir ensemble l'exacte même expérience. Botkin nomme ce phénomène 'IADC partagée'.

Après étude des expériences de milliers de cas (Botkin a par la suite formé ses assistants et son approche fut alors plus largement utilisée, au point que de nos jours, des douzaines de thérapeutes qualifiés s'en servent dans de multiples pays), d'autres aspects intéressants ont émergé. Tout d'abord, la procédure IADC marchent aussi bien avec les personnes qui éprouvent une profonde tristesse ou un deuil qu'avec celles qui n'éprouvent que peu ou prou ces sentiments. Deuxièmement, une forte croyance en l'après-vie semble en fait, avoir un effet négatif sur la probabilité de faire l'expérience d'une communication après la mort. Botkin dit :

'Quand j'ai commencé à me servir de l'IADC, je travaillais avec des patients dans un hôpital militaire, qui me consultaient à cause de leurs souvenirs traumatiques, et ne connaissaient pas l'IADC. Quand, au cours de la thérapie, je leur expliquais la procédure, une grande majorité d'entre eux étaient très sceptiques. Dans ces circonstances, mon taux de succès était de 98%. Quand j'ai quitté l'hôpital et me suis installé en libéral, j'ai en fait cru pouvoir garantir à mes clients qu'ils auraient une IADC. J'ai calculé que je pourrais financièrement survivre avec 2% de mes clients qui ne paieraient pas leur séance. J'ai été sidéré quand mon taux de succès, auprès de personnes qui venaient pour une IADC et qui n'étaient nullement sceptiques, est tombé à 70%. Je suis maintenant convaincu que les personnes qui entretiennent de fortes croyances sur l'expérience, ont plus de difficultés à obtenir une ADC car leurs attentes interfèrent avec le mode réceptif. Les ADC qui arrivent spontanément surprennent les personnes quand elles ne s'y attendent pas. (Ceci est vrai pour moi...je me demande pourquoi??) Un état psychologique similaire est nécessaire pour qu'une IADC se présente. Bien sûr, le fait que 70% des personnes qui viennent pour une IADC, en aient une, indique le pouvoir de l'EMDR à induire cet état réceptif naturel.'

Ce qui importe est que l'IADC nous donne un autre exemple d'approche 'non traditionnelle' de conseil aux endeuillés qui, comme je l'ai dit en introduction : a) a été développée dans un cadre scientifique ; b) est basée sur ou directement implique l'existence d'une vie après la vie ; c) est furieusement efficace.

Sur son site web, Botkin résume les presque vingt années d'expérience que lui-même et ses collaborateurs, ont de cette méthode :

'Ce que vous croyez, ce que nous croyons, ou même ce que 'l'expérienceur' croit, ne compte pas. Les expériences d'IADC que nous avons induites chez des milliers de patients entraînent dans leur vie, des bouleversements qui guérissent le deuil et les traumatismes en un temps très court, et qui durent. La technique a une valeur car elle fonctionne ; pas besoin de s'accorder sur un système de croyance ou une théorie sur l'origine du phénomène pour l'approuver.

La conclusion est nette : la procédure d'induction IADC offre le moyen de soulager un énorme poids de souffrances humaines. Il n'y a pas de plus grande souffrance dans la vie que de perdre un enfant, un camarade de combat, un époux, épouse et de se sentir séparer pour toujours. Nous perdons une partie de nous-même quand nous perdons quelqu'un qui nous est si important. Nous pouvons maintenant guérir cette profonde douleur, de même que la colère, la culpabilité, et les autres émotions causées par cette perte.'

L' ''Autre Côté'': une aide concrète pour le deuil (IV)

Avec ce quatrième chapitre de ma mini-série sur les approches 'orientées après-vie' du soutien aux endeuillés, nous allons explorer une méthode qui est aussi vieille que l'humanité. Une méthode qui est reconnue pour ses résultats extraordinaires mais dont les effets ne sont étudiés scientifiquement que depuis peu.

La méthode que nous abordons aujourd'hui est très simple : une personne endeuillée a une séance avec un médium authentique et obtient la preuve que l'être cher décédé continue d'exister dans une dimension non matérielle, que nous appelons 'monde des esprits' par manque d'un meilleur mot.

Alors cela - la survie de la conscience et de la personnalité humaine à la mort du corps - est sans doute une revendication bien extraordinaire, et comme l'a fameusement dit Carl Sagan, elle requiert donc des preuves extraordinaires. Ce n'est néanmoins pas le sujet de cette article.

De telles preuves extraordinaires ont été réunies depuis cent cinquante ans par quelques uns des cerveaux scientifiques des plus brillants, y compris des prix Nobel. Quand les preuves sont examinées avec le soin qu'elles méritent, ces preuves laissent planer peu de doutes sur le fait que l'extraordinaire revendication de la survie est en fait motivée. J'ai mis au point un cours-vidéo de huit heures au titre de l'éducation aux adultes, qui détaille la quantité de preuves contraignantes pour le bénéfice spécifique des endeuillés et des mourants, donc je n'en dirai pas plus ici.

Je veux plutôt parler des effets sur le consultant endeuillé d'une séance probante avec un médium. C'est un des sujets que la recherche psychique appliquée investigue. Tandis que la recherche psychique fondamentale s'occupe de réunir les éléments de preuve d'expériences humaines extraordinaires et d'élaborer des modèles théoriques, la recherche psychique appliquée examine les applications pratiques des phénomènes.

Dans le cas d'une séance avec un médium, examiner les effets sur le consultant peut sembler un peu comme examiner de l'eau pour savoir si elle est mouillée. Mais après tout, obtenir la preuve de la survie de l'être cher pour soulager la douleur du deuil est l'exacte raison de cette démarche. Quiconque a soit personnellement vécu, soit été témoin d'une communication après la mort à travers un médium, sait son extraordinaire efficacité à réduire l'intensité du deuil. Dans l'intimité d'une séance individuelle, ou lors d'une cérémonie dans une église spiritualiste, ou même lors d'une de ces émissions médiatiques à la télévision, si le médium est bon et procure des preuves vérifiables, les personnes éprouvent un soulagement majeur.

Mais, et c'est très intéressant, ces effets n'ont jamais été convenablement étudiés scientifiquement. Ils étaient en quelque sorte pris pour acquis, reposant sur la réalité auto-évidente de l'expérience vécue par la personne. Ce n'est qu'en 2010 que ce très important sujet a attiré l'attention de sérieux chercheurs. Chad Mosher, Julie Beischel et Mark Boccuzzi du Windbridge Institute ont mené une étude exploratoire qui a montré que – devinez quoi – l'eau est effectivement mouillée ! Ils ont utilisé une méthodologie de sondage anonyme, 83 participants devaient noter leur niveau de détresse avant et après une séance avec un médium. Comme attendu, les résultats indiquent clairement que les participants ont éprouvé une réduction significative de leur niveau de détresse. Mais, de mon point de vue, la valeur réelle de cette étude se trouve dans le fait qu'une fraction (un tiers) des participants voyaient aussi un professionnel en santé mentale, et étaient donc à même de comparer les deux approches.

Les remarques verbatim des participants sur leur expérience sont très révélatrices :

'Le médium a eu un impact profond sur ma vie et mon processus de deuil... Cela m'a aidé à un point que je n'aurais jamais pu imaginé.'

'Après la séance, j'ai redéfini ma relation à ma mère de façon plus spéciale que ce que j'aurais pu attendre.'

'Le médium m'a aidé à gérer l'état de deuil qui m'habite depuis plus de 20 ans.'

'Quand mon professionnel en santé mentale a nié la séance que j'avais eu avec le médium, j'en ai changé pour un autre qui comprend et soutient 'ma nouvelle réalité' et j'ai donc reçu une aide beaucoup plus constructive dans mon deuil.'

'J'ai vu quatre fois un conseiller pour les endeuillés. Je n'ai pas continué car je n'ai pas constaté qu'elle m'aidait en aucune façon.'

'Je sais que je devais aussi voir un conseiller. Néanmoins, le niveau de guérison a été optimisé par les séances avec le médium.'

'Le médium s'est adressé à mon cœur, l'assistante sociale à ma tête.'

Les chercheurs ont aussi comparé les avantages d'une lecture médiumnique par rapport aux expériences spontanées de communication d'après-la-mort. Leur conclusion est la suivante :

'Les séances peuvent être moins effrayantes, moins intimidantes et plus faciles à comprendre qu'une expérience spontanée plus personnelle. L'environnement programmé et régulé d'une séance la rend bien adaptée en tant qu'option de traitement prescrit et contrôlé.

Un médium a un rôle de participant neutre (sans jugement) dans l'expérience, il ne dénigre pas et ne 'pathologise' pas les expériences de la personne endeuillée.'

Tandis que le Windbridge Institute est en recherche de financement pour développer leur étude exploratoire en un projet de recherche de grande ampleur, nous sommes une fois de plus, obligés de constater les failles tragiques des approches traditionnelles du conseil aux endeuillés, et obligés de constater le succès évident des approches non-traditionnelles basées - ou impliquant – l'existence de l'après-vie.

L' ''Autre Côté'': une aide concrète pour le deuil (V)

Nous atteignons maintenant la conclusion de cette mini-série d'articles traitant des approches de conseil aux endeuillés, non traditionnelles et hautement efficaces, qui sont 'basées sur l'après-vie' ou 'impliquant l'après-vie'. (“afterlife-based”ou “afterlife-implying”)

Dans cet article, je vais parler de ma propre approche : une méthode basée sur les principes de la psychothérapie cognitive et qui consiste essentiellement à éduquer le patient. En quelques mots, j'ai pour but d'aider les endeuillés et les mourants à se construire une croyance rationnelle en l'après-vie – une croyance basée sur la raison, développée par la réflexion et l'étude des preuves scientifiques et empiriques, avec l'ultime intention de changer les modes de pensées destructeurs, négatifs, et superfétatoires.

Cette approche est inédite. Je ne connais personne qui applique explicitement la technique de psychothérapie cognitive - connue sous le nom de bibliothérapie - à la connaissance de l'après-vie, et pour le bénéfice spécifique des endeuillés et des mourants. Je ne peux donc pas revendiquer que cette approche ait été expérimentalement évaluée. Je n'ai que le témoignage des personnes qui ont suivi la démarche, et qui me disent qu'elle est effective pour soulager la douleur du deuil. Ce que je me propose de faire dans cet article est de détailler les bases théoriques et les expériences d'autres chercheurs qui m'ont amené à développer cette approche.

C'est en tant que patient que j'ai découvert la psychothérapie cognitive. Il y a une quinzaine d'années de ça, j'ai souffert de dépression clinique sévère. Pendant longtemps, je me suis allongé deux fois par semaine sur la divan d'un psychanalyste freudien, pleurant toutes les larmes de mon corps en l'absence d'un – même minimal – progrès. Alors, avec la force du désespoir, j'ai décidé de chercher ailleurs. Je vivais alors à NewYork et j'ai croisé un thérapeute cognitivo-comportementaliste (approche peu connue en Europe à cette époque) qui m'a littéralement sauvé la vie – en moins de trois mois j'étais complètement guéri de ma dépression.

Cette expérience a fait naître en moi un fort intérêt scientifique et culturel. J'ai lu énormément sur la théorie et la pratique de la thérapie cognitive, et récemment, j'ai entrepris de m'y formé. J'ai appris que mon expérience est tout à fait courante. La thérapie cognitive a été évaluée par le plus grand nombre de tests randomisés de l'histoire de la médecine, et contrairement à d'autres formes de thérapies verbales, son efficacité a été scientifiquement prouvée.

Le fondement de cette approche – créée dans les années 1950 aux USA – est très simple : la façon dont vous vous sentez dépend entièrement de la façon dont vous pensez. En étudiant la façon dont le cerveau fait ses connections, les psychologues cognitivistes ont remarqué qu'un signal est d'abord évalué par la pensée, puis envoyé aux centres émotionnels pour déclencher la réponse appropriée. Le même événement exactement peut susciter des humeurs différentes selon la façon dont nous le regardons.

La recherche a montré que les déprimés avaient un 'préjugé négatif' – leur interprétation des événements est pathologiquement tordues. Une quantité de pensées négatives, tordues, irréalistes font intrusion dans leur conscience. La solution au problème est aussi simple qu'efficace. Les patients n'apprennent pas à penser 'positivement' – cela n'a aucun effet démontré. Mais ils apprennent à penser 'non-négativement'. Les pensées négatives, tordues, irréalistes sont détectées et remplacées par des pensées plus équanimes, neutres, réalistes. L'effet, je vous assure, est extraordinaire. Vraiment, plus puissant et immédiat qu'une pilule.

De plus, cette approche ne demande aucune séance formelle avec un thérapeute. La recherche menée par un de ses découvreurs, le Dr David Burns, a montré que lire des livres 'd'auto-assistance' cognitivistes et suivre les exercices préconisés, peut avoir le même effet que des séances de psychothérapie, dans les cas de dépression légère à modérée. Cette méthode est nommée 'bibliothérapie', et ma propre approche du conseil aux endeuillés est essentiellement identique.

Les pensées sur la finalité de la mort – la sienne, ou celle de l'être cher – alimente une grande part de la souffrance du mourant et de l'endeuillé. Quand ces pensées sont démasquées – par la connaissance et la raison – comme étant injustifiées, la souffrance attenante se dissipe. Ceci, comme vous m'avez déjà entendu dire, ne va pas transformer le deuil en une partie de plaisir. La mort et l'agonie impliquent quantité de souffrances inévitables – c'est une expérience humaine que nous devons traverser. Néanmoins, corriger la pensée 'mort=annihilation' peut être puissamment thérapeutique.

Mais ce n'est pas tout. Ceci n'est pas qu'un cheminement de mes pensées, basées sur ma propre expérience et la connaissance des principes et de la méthode de la thérapie cognitive. J'ai réalisé le potentiel de cette approche quand j'ai découvert les recherches du Dr Kenneth Ring et de ses collaborateurs.

En toile de fond, il est reconnu que les personnes ayant vécu une NDE déclarent des transformations psychologiques et comportementales capitales et pérennes. Elles éprouvent un sentiment accru du sens et du but de la vie, une plus grande acceptation d'elles-mêmes, une perte d'intérêt pour la réussite matérielle, et plutôt une soif inextinguible de savoir. Très important : la NDE démolit littéralement la peur de la mort, complètement et pour toujours. D'aucun garde naturellement la crainte associée à l'agonie, mais le moment de la mort est vu positivement comme une transition libératrice vers un état sublime que les NDEeurs connaissent déjà pour l'avoir brièvement rencontré.

Le Dr Ring et ses collègues ont montré que certaines de ces transformations comportementales et psychologiques apparaissaient chez des personnes qui n'avaient fait que lire les récits et consacrer du temps à l'étude des NDE, et ceci m'intrigua. Plus vous investissiez de temps à l'étude de ces expériences, plus les transformations étaient d'importance. Et pas que ça – des analyses subséquentes ont révélé que les transformations dans la vision du monde et ses valeurs ne s'estompaient pas avec le temps. Certaines personnes décrivaient des changements qui perduraient depuis plus de 20 ans.

En résumé, ceci est la raison de mon cours. Nous savons que juste apprendre sur les NDE peut avoir de tels effets. Je crois donc qu'apprendre qu'il y a des preuves dans une douzaine de domaines d'investigation, et que ces preuves sont entièrement consistantes avec les recherches sur les NDE, ne peut que rendre les effets encore plus puissants.

En corrigeant les pensées négatives, irréalistes – au vu des preuves – sur la mort, on peut vraiment transformer la peur de la mort et guérir la douleur du deuil.

Y-a-t-il une vie après la mort ? La personnalité humaine survit-elle à la mort du corps ? La recherche scientifique et la quantité colossale de preuves empiriques contraignantes réunies depuis 150 ans par les plus grands esprits de la planète, semblent indiquer que le film de Clint Eastwood 'Hereafter', avait raison. Apparemment la conscience existe indépendamment d'un cerveau en état de marche, et s'étend bien au-delà de la transition que nous nommons 'mort'. Écrit par un médecin, intervenant universitaire, et membre de la 'Society for Psychical Research' - '21 Jours dans l'Après-Vie' plaide en faveur de l'hypothèse de la survie au fil d'une série de chapitres bien documentés, chacun explorant un domaine de recherche différent.

Disponible sur www.amazon.fr en livre de poche: 21 jours dans l'après-vi

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