La prière
J'ai tout le temps souligné, j'espère pas au point d'être ennuyeux, que nous ne vivons pas, dans le monde spirituel, dans un état de perpétuelle extase spirituelle ni dans une atmosphère d'émotion religieuse exaltée; la vie n'est pas un cycle continu de 'prières et louanges', de récitations de psaumes, d'hymnes, d'offrandes en flot continu au 'grand trône'.
Nous ne sommes pas de sensibilité religieuse pour la simple raison que nous n'avons aucune religion telle que celles connues – mais à peine comprises – sur terre.
Je suis très sensible à l'urgence d'accentuer ce point car il affecte le regard que tant d'habitants de la terre portent sur le monde spirituel.
L'orthodoxie est fautive pour cette conception défectueuse car c'est l'orthodoxie, avec ses revendications doctrinales multiples et ses affirmations dogmatiques, qui s'est accaparé les droits exclusifs sur le monde spirituel.
Elle a pris en charge l'âme pendant son séjour sur terre, elle s'est efforcée de montrer à l'humanité comment vivre la vie terrestre – tout en donnant par son propre comportement un exemple déplorable. Elle a, de façon éhontée, prétendu posséder pouvoir et connaissance – les deux se réduisent en fait à rien – et, en pure spéculation théologique basée sur 'l'interprétation' du Nouveau Testament, elle professe, en s'appuyant sur l'opinion erronée des premiers hommes d'église, pouvoir prévoir la condition spirituelle exacte d'une âme après sa transition dans le monde spirituel. Un cas flagrant d'aveugle menant les aveugles.
L'orthodoxie a essayé de présenter le monde spirituel comme un endroit ou comme un état religieux, l'élément religieux étant surtout chrétien. Beaucoup pensent sincèrement que les non-Chrétiens le deviendront en quittant le plan terrestre pour le monde spirituel, et que finalement le monde spirituel ne sera plus qu'une vaste assemblée de Chrétiens irréprochables. Quelques ajustements seront bien sûr nécessaires pour harmoniser toutes ces croyances antagonistes, mais ça se fera facilement grâce à l'organisation providentielle du monde spirituel.
Les plus dogmatiques des religions de la terre ne voient le monde spirituel qu'à travers leur propre dogmatisme, et tout doit donc se plier aux vérités dont elles se croient les seules détentrices sur terre. Cette étrange conception du monde spirituel en tant que gigantesque temple de prières, où les pensionnaires du 'paradis' séjournent dans un état de sainteté et de dévotion, est aussi éloignée de la vérité que la lumière du jour l'est de l'obscurité de la nuit. L'imagination se recroqueville à l'idée d'une telle existence pour l'éternité. Aucun mental ne pourrait survivre à l'épreuve d'une éternité de prières, même si les chants d'hymnes et de cantiques pouvaient en soulager quelque peu la monotonie. Par prière, j'entends bien sûr, celle que l'on pratique dans les églises de la terre et que l'on trouve dans les missels. La prière, comme tout ce qui concerne la santé spirituelle de l'homme, a été façonnée par des esprits terrestres sans imagination à partir de leur conception ridicule du Père de l'univers. Cette conception grotesque est à son comble dans les tonnes de prières composées pour les membres de toutes les religions terrestres. Nous comprenons dans le monde spirituel que la trame de la plupart des prières est païenne. L'adulation écœurante témoignée au Père de l'univers, le degré extrême d'auto-humiliation exprimé par l'orant sont les symptômes de la peur et de la terreur de l'au-delà inconnu. Les mots ampoulés, les phrases grandiloquentes, la litanie des doctrines obtuses sont mis dans la bouche des orants qui n'ont aucune idée de ce qu'ils racontent, ni n'en ont aucun usage dans leurs vies. Ces prières ont torturé des générations car la substance même de ces prières instille la peur dans les esprits. Un être sensible sera hanté par sa propre indignité - détaillée et mise au premier plan dans les livres de prières – à pouvoir s'approcher du paradis. S'il utilise un missel, il est continuellement amené à reconnaître qu'il est le plus misérable des pécheurs. Un être impressionnable y croira. Un autre plus solide d'esprit n'y accordera aucun crédit mais répétera quand même l'affirmation. Dans le premier cas, l'effet sur l'esprit sera délétère et dans le deuxième cas, c'est juste absurde sinon hypocrite.
Dans le monde spirituel nous pouvons estimer la valeur, l'efficacité, de certaines formes de prières, qu'elles soient de l'ordre de la dévotion privée d'individus ordinaires, ou des prières durant la messe. Je dis d'emblée que les livres de prières ne sont d'aucune valeur. Trop souvent, les prières sont fondées sur des croyances sans rapport avec la vérité. Les compositeurs de prières semblent avoir eu, de tout temps, l'idée fixe que la récitation en boucle de ce qu'ils pensent être les attributs singuliers du Père, est pour Lui la forme de prière la plus acceptable.
La majorité des prières s'ouvrent avec moult adulations et se terminent avec l’affirmation hautement insignifiante de quelque croyance doctrinale.
La prière est un concentré de pensées adressées au Père. Laissons, pour le moment, la prière avec intention spécifique et penchons-nous sur la prière en général.
Dans le monde spirituel, la pensée a un effet tangible. Cela nous est visible, bien qu'invisible pour vous. Vous ne pouvez jamais voir l'effet immédiat de vos pensées. Ici dans le monde spirituel, nous le pouvons. Nous pouvons nous parler par le truchement des sons comme vous sur terre, mais nous préférons la transmission de pensées et c'est la méthode de communication que nous adoptons généralement.
A ce propos, une de mes plus anciennes expériences en compagnie de mes amis Edwin et Ruth (Edwin m'avait accueilli après ma transition) a eu lieu quand Edwin nous a parlé de loin. Jusqu'alors nous avions utilisé la méthode terrestre pour nous parler. Mais cette fois, une lumière a flashé devant nous et nous avons entendu le son de la voix d'Edwin nous parlant clairement. Ses pensées avaient voyagé vers nous instantanément et nous avions tout compris, comme vous comprenez vos voix sur terre.
Les pensées d'Edwin nous sont arrivées sans faute ni erreur. Cette possibilité de transmettre ses pensées n'est pas exclusivement réservée aux habitants du monde spirituel et nous ne sommes pas les seuls à l'utiliser. Chaque être humain le peut. C'est possible et parfaitement naturel pour les personnes encore sur terre de diriger leurs pensées vers leurs amis du monde spirituel, et ils le font. Si ces pensées sont dirigées avec la pleine intention qu'elles soient reçues par la personne concernée, alors il en sera ainsi sans l'ombre d'un doute.
Dans l'autre sens, nous pouvons envoyer nos pensées vers vous. Elles sont obligées de vous atteindre, mais, à moins que vous ne soyez suffisamment sensible psychiquement, vous n'aurez pas conscience de les recevoir, ou les recevant, vous n'aurez pas conscience de leur origine. La plupart des gens penseront qu'une idée sensée, ou saugrenue, leur a traversé l'esprit.
Les pensées ne se voient pas quand elles transitent. Autrement, le monde spirituel serait quadrillé d'un dédale de lignes de lumière de degré d'intensité et de couleurs diverses. Un tel effet pourrait être surprenant et joli à contempler dans un premier temps mais finirait par être une source de distraction et de confusion pour l'esprit. La pensée est donc généralement invisible en transfert.
Nous pouvons collectivement ressentir les effets de certaines concentrations de pensées. Pendant les festivités sur terre - par exemple à Noël, quand le monde terrestre émet quantité de bonne volonté, et quand beaucoup de personnes tournent leurs pensées vers leurs amis dans les dimensions spirituelles – nous sommes très conscients et sensibles à l'ascension des pensées bienveillantes. Ces pensées se répandent dans nos dimensions comme un large manteau d'affection et de joie.
Voilà l'effet des efforts de pensées collectifs. La prière opère de la même façon que les deux formes de pensées concentrées que je viens de mentionner ; les pensées individuelles adressées à un ami et les pensées collectives adressées au monde spirituel par nombre d'amis en des occasions spéciales.
Dans ces deux exemples, nous avons le parallèle exact entre la prière privée et la prière publique ou le 'culte'. Et les deux dépendent de la même condition indispensable. Les pensées, privées ou collectives, doivent être dirigées sans erreur vers la ou les personnes qu'elles visent. Si nous ne recevons pas vos pensées, c'est parce que vous ne les avez pas dirigées avec une intention ferme et précise.
Nous-mêmes, en tant que récepteurs, sommes sans responsabilité. Il se peut que nous ne recevions vos pensées qu'à moitié, l'autre moitié étant peu chargée en puissance, car l'esprit a divagué et donc la totalité de la pensée ne nous atteint pas. Ceux parmi nous qui sont en communion active avec nos amis du plan terrestre rient souvent quand un ami commence à nous parler clairement et avec cohérence, puis quand petit à petit la pensée s'affaiblit pour finalement s'effilocher en silence. Si vous pouviez voir ça, vous ririez aussi ! Bon, on peut souvent deviner et remplir les blancs, ou alors renvoyer une pensée-réponse pour que vous puissiez nettoyer la voie et offrir à votre pensée un chemin désobstrué.
Ces distractions sont parfaitement communes et naturelles dans le monde terrestre, elles peuvent néanmoins être facilement surmontées par la retraite : en vous retirant dans un espace où elles ne vous atteignent pas, où vous pouvez quelque peu vous oublier et oublier votre environnement et ainsi permettre à votre esprit de concentrer et diriger ses pensées. Prenez aussi une posture confortable pour le corps, car l'inconfort physique est très distractif. Il est vrai que vous pouvez nous adresser vos pensées même quand vous êtes à l'extérieur sur la route, mais cela nous soucie à cause des dangers alors encourus.
Vos pensées peuvent donc nous être adressées à tous moments et de tous lieux. Dans les cas de détresse, troubles, perplexité, lieu et conditions n'ont aucun effet inhibiteur car le stimuli mental occasionné par le stress procure l'énergie directive nécessaire à la pensée. Par contre, en circonstances normales quand vous souhaitez nous envoyer vos pensées, calme et sérénité sont les ingrédients du succès.
La sérénité est celle du corps et de l'esprit. Développez la première, et la deuxième sera plus facile. Souvenez-vous en et souvenez-vous de garder en permanence à l'esprit la personne à laquelle vous vous adressez. Vous comprenez pourquoi nous avons, dans le monde spirituel, une si pauvre opinion de ce qui passe pour prières dans les églises du plan terrestre.
Mes amis et moi-même avons fait des incursions sur terre pour observer l'effet, dans des conditions variées, des cultes rendus dans les églises. Nous avons pu voir exactement ce que chaque individu – y compris le ministre – a émis dans un effort de prière. Malheureusement, dans la grande majorité des cas, le résultat est négligeable. Si souvent, les pensées de la congrégation errent bien loin de la raison du rassemblement. Le prêtre dit la messe de façon mécanique, du fait d'une longue pratique et d'une grande familiarité. Il peut ainsi conduire la messe sans avoir à penser à ce qu'il dit. Il lit dans son missel les mots imprimés et opère les gestes et actions demandés par le rituel.
Nous avons rarement perçu des pensées spirituelles chez le prêtre. Nous aurions dû observer un flash de lumière au moment où ses pensées s'élevaient vers Celui à qui elles étaient destinées. Et surtout nous aurions dû voir une averse de rayons célestes, ce qui aurait indiqué sans ambivalence que les prières ont été bien dirigées, bien reçues, et prises en considération. Si les pensées de la congrégation ici rassemblée s'étaient concentrées et avaient été émises efficacement, tout l'édifice aurait été baigné d'une galaxie palpitant des plus brillantes couleurs célestes.
Si la ferveur de la congrégation avait graduellement augmenté – ça n'arrive pas souvent dans la plupart des églises terrestres – nous aurions contemplé une immense forme-pensée sublime en couleurs et contours, enveloppant toute l'église, s'élevant toujours plus haut vers le plus haut des cieux, manifestation sublime de la puissance de la pensée spirituelle dirigée vers la Source de toutes choses. Nous n'avons rien vu de tel. Nous avons vu une maigre étincelle de lumière - quand quelqu'un a essayé de discipliner ses pensées – vite éteinte et replongeant les lieux dans la morosité spirituelle. La raison ? Il y en a plusieurs. Tout d'abord la forme des services. Les litanies longues et inadaptées de psaumes ennuyeux et lugubres sans aucune valeur spirituelle. Le récit oral des événements et actes d'il y a deux mille ans, qui n'apporte aucune aide spirituelle. La récitation de prières si familières qu'elles sont dites sans y penser, laissant l'esprit libre de divaguer ; la récitation de prières dont le contenu est de peu d'intérêt pour l'orant, la répétition d'actes de foi incompréhensibles, le murmure soporifique et les réponses des fidèles insouciants du sens des mots. Soupesez toutes ces raisons.
Puis ajoutez l'attitude craintive instillée au fidèle à qui on rappelle qu'il n'est au mieux qu'un misérable 'pécheur', voyez aussi l'atmosphère générale d’apaisement d'un Dieu colérique qui sanctionnera l'humanité pour son inconduite, sans parler de l'abjecte humiliation réclamée par ce même Dieu comme son droit – pesez tout ceci et demandez-vous : est-ce étonnant que ces églises que nous avons visitées soient des lieux sinistres, d'où très peu de vraies prières s'élèvent vers les hautes dimensions du ciel ?
Qu'en est-il de notre dévotion, me direz-vous, des prières que nous faisons dans l'intimité de notre chambre ? Si vous abandonnez les formules toutes faites des livres de prières alors la vraie prière peut émerger pour le plus grand profit de l'orant. Mais la pensée doit être focalisée.
Faisons table rase des prières stéréotypées et abordons le sujet comme pour la première fois, l'esprit libéré des conventions.
La prière est magnifique, forte, puissante, pas une pauvre petite chose ampoulée, timorée et rampante. Par nos prières nous exprimons quelque chose. Exprimons-la de façon directe et totale. Bien sûr, montrons notre respect par l'expression courtoise de nos pensées. Mais inutile d'utiliser des phrases longues, lourdes, et des mots précieux.
Vos prières doivent être le vêtement en mots de vos pensées, puisque sur le plan terrestre il est naturel de traduire les pensées en mots. La prière courte, faite de quelques mots sincères couplés à la pensée concentrée et puissamment dirigée, est de loin préférable à une prière rhétorique, faite de mots insignifiants et sans intention ni force directrice.
Les meilleures prières sont simples et courtes. Peu de gens sur terre peuvent soutenir en prière un effort prolongé de pensées dirigées. Leur esprit erre tôt ou tard et la prière aussitôt s'évapore. Quand la puissance de l'intention fait défaut, aucune destination n'est atteinte !
La prière la plus efficace a éliminé toute énumération obséquieuse des attributs du Père. Celle-ci est une survivance du paganisme et de la superstition, une flagornerie sans valeur. Elle suggère que le Père de l'univers doit d'abord être flatté avant de lui adresser une requête, et plus grande est la flatterie, plus élevée la chance de voir la prière exaucée !
Vos prières devraient être aussi simples, informelles et naturelles qu'une conversation entre amis, sincères et chaleureuses, dépourvues d'affectation. Et brèves !
Vous aurez plus de réussite si vous êtes brefs. Bien sûr, nous ne considérons pas ici le cas où vider votre cœur devant le Père apportera soulagement et espoir à vos troubles. Les circonstances sont là totalement autres.
Dite par vous sur le plan terrestre ou par nous dans le monde spirituel, une prière réussie a pour résultat une parfaite liaison entre le Père et vous-mêmes. La réponse est identique, que nous soyons dans une église ou ailleurs. Mais la prière a un champ bien plus large que les limites dans lesquelles les peuples du plan terrestre l'enferment.
La prière dans son sens large peut surgir de notre esprit spontanément, suscitée par les conditions et circonstances de l'instant. La gloire de l'univers est tout autour de nous, à chaque moment, ici, dans le monde spirituel. La joie, par exemple, de contempler des fleurs devient un Te Deum de remerciements que nous adressons au Créateur de ces délices.
On ne donne pas à ces pensées un contour formel ; on ne s'exprime pas en mots-pensées. Mais nous savons que nous sommes éternellement reconnaissants à ce qui nous donne tant de joie, et cela est une prière aussi. Vous pouvez facilement imaginer que ces dimensions s'embellissent toujours plus du fait de l'averse continue de lumière, en réponse à nos pensées de joie et de reconnaissance.
Aucun besoin de rituel ou de cérémonies pour montrer au Père de l'univers notre gratitude pour les richesses qu'il fait abondamment pleuvoir sur nous. Nous ne sommes pas en mal de mots et n'avons pas besoin de recourir au missel. Nous n'avons pas besoin de nous agenouiller pour envoyer nos pensées au firmament.
Nous transmettons nos pensées du moment, où que nous soyons et quoi que nous fassions. Notre jouissance des beautés de ces dimensions et le bonheur que nous apporte la plus petite chose, sont des prières vers Lui qui nous les donne. Quelle que soit notre joie, selon nos goûts et prédilections, cette joie même est une prière muette, mais une vraie prière néanmoins.
L'état de joie dans lequel nous vivons est continuel. Il ne s'émousse pas du fait de sa permanence. Notre bonheur ne rassit pas, si je puis dire. Nous sommes conscients de cette émotion, et la conscience de ce bonheur devient prière muette. Bien que sans mots, elle est puissante et le Donateur de ces délices reçoit notre prière muette et y répond.
Par une perversion scandaleuse de la vérité, les Églises enseignent que Dieu ordonne que les peuples Lui rendent un culte, Le glorifient, Le remercient de ce qu'Il fait pour eux. Si une fiction aussi choquante devait être un tant soit peu vraie, combien d'individus pourraient s'y soumettre, alors que la représentation du Père peinte par l’Église est tellement erronée ? Le Père n'ordonne rien à ses enfants, qu'ils soient de la terre ou du monde spirituel. Il n'exige pas qu'on l'adore, qu'on le glorifie, ou qu'on le remercie. Il ne demande même pas.
Les beautés de ces dimensions du monde spirituel sont vivantes. Elles répondent à notre amour et deviennent encore plus belles. Mais la force derrière cette beauté émane d'un seul Être et nous en sommes à jamais conscients. De ce fait, nos sentiments de gratitude ne nous quittent pas et se traduisent en pensées de remerciements. En esprit nous glorifions le Donateur, librement, sans contrainte.
Nous magnifions Son Nom sans qu'on nous menace de Sa colère si nous ne faisons pas ce qu'Il nous ordonne. Le 'culte' que nous lui rendons est un 'culte' d'affection sincère et non une soumission à un Dieu Inconnu.
Si les habitants de la terre n'avaient pas vécu depuis des centaines d'années dans l'aveuglement spirituel, ils auraient maintenant quelques connaissances rudimentaires sur la prière. Ils ne l'étoufferaient pas avec de fausses doctrines, des sentiments religieux maladifs, de l'obséquiosité. Ils sauraient que la prière véritable n'est pas une question d'intonation dans la voix cléricale, ni le bredouillis de longs extraits des écrits anciens.
Cette connaissance de la prière aurait était bénéfique à toute la terre. Que la prière soit tenue pour être la pratique pieuse des gens enclins à la religion est la conséquence de la désinformation. La prière peut être – et est – totalement séparée de tout ce qui a trait, de près ou de loin, à la religion dogmatique. Voilà comment nous prions dans le monde spirituel. Le monde terrestre peut faire de même si tel est son choix.
SUITE : Chapitre 4 Le Notre Père