2019/09

Cet article se propose de détailler le processus de transition d’un état incarné, notre état actuel, à un état désincarné suite à l’abandon du corps physique. Je m’appuie sur un texte publié par Roberta Grimes sur son site et intitulé ‘The happy process of natural death’.

L’heureux processus de la ‘mort’ naturelle

Il est toujours utile de se rappeler que la ‘mort’ est partie intégrante de la vie car le niveau de désinformation et de peur qui l’entoure encore au XXIe siècle est sidérant ! D’un côté la communauté scientifique ‘mainstream’ persiste dans sa croyance que la mort de notre corps entraîne la mort de notre esprit, tandis que le clergé chrétien prêche qu'après la mort nous pourrions nous retrouver à brûler en enfer, ou alors en souffrance au purgatoire, ou si nous sommes ‘méritants’ oisivement endormis au ciel jusqu'à la fin des temps. Les informations concernant le processus de la transition et de ses suites sont pourtant abondantes et disponibles aux esprits souhaitant s’informer.

Roberta Grimes écrit que nous planifions notre ‘mort’ dans le même temps que nous planifions notre vie. Notre mort est planifiée avant notre naissance afin d’être un retour facile et joyeux à notre vie éternelle véritable. Tous les événements importants de notre vie sont planifiés ; notre conscience supérieure prévoirait même deux ou trois options de sortie possible quand vient l’heure pour nous de quitter cette vie-ci. La ‘mort’ à un moment autre que planifié est bien sûr envisageable mais rare. Au niveau conscient nous ne savons presque jamais que notre esprit supérieur s’y prépare ; mais bien souvent après le décès, les proches se souviennent que le défunt avait passé ses derniers mois à régler des détails, à se réconcilier, à terminer des projets, à rembourser ses dettes et généralement à mettre les choses en ordre pour ceux qui restent.

Le jour de notre transition se doit d’être le plus heureux et le plus beau jour de notre vie. C’est le jour où nous retrouvons nos êtres chers que nous pensions ne plus jamais revoir, le jour où nous pouvons voir et serrer dans vos bras les guides qui nous ont accompagné et conseillé au cours de cette vie et le jour béni où nous nous défaisons de cette illusion et retournons à la joie de notre vraie condition. Notre ignorance culturelle volontaire sur la mort signifie que trop de gens bâclent leur transition et s’égarent temporairement.

Abordons donc ici ce qui arrive réellement au cours d’une ‘mort’ bien planifiée dont la plupart d’entre nous ferons l’expérience.

Gardons l'esprit ouvert ! Approchons notre ‘mort’ avec confiance en sachant que le processus sera facile et heureux et que nous serons à tout moment assistés par des êtres chers. Peut-être nous endormirons-nous ici pour nous réveiller ‘là-bas’, cependant la plupart d'entre nous resterons éveillés pendant au moins une partie du processus de transition.

Nous commencerons le processus de séparation de notre corps dans les heures qui précèdent notre ‘mort’.

Bien que variable et personnelle, en général ce qui ressemble à une guérison partielle est le premier signe de cette séparation. Les personnes comateuses peuvent se réveiller, peut-être même s'asseoir et converser normalement. Les personnes atteintes de démence, incohérentes depuis des années, peuvent participer à une conversation avec leur entourage. Il semblerait que la douleur et la peur disparaissent complètement, nous nous sentons mieux, bien présents et réconciliés avec le fait de notre ‘mort’. La séparation partielle de notre corps énergétique - notre esprit, ou notre ‘âme’ - du corps physique sur le point de mourir serait la cause de tous ces changements positifs.

Quelques heures avant la mort,le timing est variable, des visiteurs se manifestent autour du lit du mourant, ce que l’on nomme ‘deathbed visitors’. Des personnes que nous savions mortes se présentent à la personne mourante ; cela peut se produire déjà deux semaines avant le décès, mais le plus souvent, ces visiteurs se présentent au cours des deux derniers jours. Pour le mourant, c'est une expérience sidérante ! Imaginez, vous êtes en train de mourir, pas mal à l'aise et pas vraiment inquiet, mais toujours incertain quant à la suite, soudain papa apparaît dans un coin supérieur de la pièce, d’apparence solide et dans la force de l'âge. Il se met à vous parler dans votre tête et vous lui répondez mentalement. Il peut descendre au milieu de la pièce ou rester partiellement visible dans un angle du plafond. D'autres êtres chers décédés, tous resplendissants, ou même des animaux de compagnie, peuvent le rejoindre. Cette apparition soudaine d'êtres chers, longtemps après leur décès, est si captivante que le mourant s’arrête d'interagir avec ses visiteurs vivants. Parfois, certaines personnes présentes dans la pièce perçoivent également ces visiteurs et il leur est même possible d’accompagner la personne mourante au tout début de son voyage de transition. Raymond Moody détaille dans ‘Glimpses of Eternity’ cet intéressant phénomène d’expériences de mort partagée.

Mourir activement est un processus graduel. Dès que vous voyez votre premier ‘visiteur’ à votre chevet, vous savez que tout ira bien, alors ce qui arrive ensuite peut se révéler très intéressant à ceux qui restent conscients. Représentez-vous votre corps terrestre tel une poupée russe. Une ou deux couches extérieures vont maintenant mourir - celle composée de matière, et peut-être aussi l’aura énergétique (sans certitude). Mais les corps énergétiques internes soutenant l’esprit incarné survivent à la mort. Vos corps imbriqués doivent donc se séparer. Les personnes restées conscientes pendant tout ce déroulement disent que la séparation commence dans les doigts et les orteils et progresse vers le torse ; c’est une sensation de nombreux petits fils se cassant à l'intérieur du corps. R. Grimes compare cela à des bandes velcro qui se séparent. La partie énergétique qui vous quitte se ‘dé-velcroïse’ de votre corps physique et se rassemble dans votre poitrine. Elle quitte le corps à travers la paroi thoracique ou par le sommet du crâne et s'élève dans les airs. Les personnes au chevet peuvent parfois apercevoir une brume ténue grise. Maintenant qu’elle est libre de toute matière, son taux vibratoire augmente rapidement, de sorte que très vite les vivants ne peuvent plus la voir. Ce brouillard, c'est vous ! Il contient votre conscience, et selon certains témoignages, ce processus de quitter le corps est extrêmement agréable. Flottant dans les airs au-dessus de votre corps, invisible à quasiment toutes personnes vivantes, vous vous reconstituez en un être d'apparence solide et encore rattaché à votre corps physique par un cordon lumineux appelé corde d’argent. Vous étreignez joyeusement vos ‘deathbed visitors’. Vous êtes tous solides, jeunes et beaux.

La rupture de la corde d'argent représente le moment effectif de notre mort.C’est cette attache à notre être énergétique qui a permis au corps matériel de rester en vie. Dès qu’elle se rompt, le cœur physique s’arrête. Et nous nous sentons en pleine forme, jeune, vigoureux et ravi de pouvoir nous affranchir de ce vieil ancrage corporel ; mais les personnes vivantes que nous aimons et qui sont restées à notre chevet réalisent que notre corps vient de mourir. C'est le moment le plus dangereux de notre existence ! Nos actes seront dorénavant décisifs, nous dit-elle.

Il est essentiel de suivre les ‘deathbed visitors’. Nous sommes aussi vulnérables quand nous sortons de notre corps en train de mourir que lorsque nous sommes sortis du canal génital, et cela serait la raison pour laquelle notre décès programmé inclut des ‘deathbed visitors’. Nos visiteurs essaient de retenir notre attention, et ils nous encouragent à les accompagner sur le champ, car s’attarder auprès des proches endeuillés nous expose au risque de rester ‘earthbound’ (collé à la densité terrestre).

Notre état à venir se trouve exactement ici où nous sommes, mais son taux vibratoire est plus élevé. Concevons notre esprit comme un poste de télévision et notre mort comme un simple changement de chaîne, toutes les fréquences existent dans un même espace mais à des longueurs d’ondes différentes. Une fois notre corde d'argent rompue, nous aurons l'impression de bouger physiquement mais en réalité nous- et ceux qui nous accompagnent - élevons nos vibrations personnelles, nous passons de ce que nous pourrions appeler le canal physique au canal légèrement supérieur de l'au-delà. Ce processus n'implique ni tunnel ni lumière! Ce cliché issu des expériences de mort imminente semble être un simple dispositif d’assistance aux personnes qui sortent de leur corps de façon inattendue.

Pour la plupart des personnes, la transition c’est comme pénétrer dans un rapide brouillard.La pièce autrefois solide où nous sommes morts devient floue et vaporeuse puis disparaît. Tandis que devant nous le brouillard se lève pour révéler un nouveau monde magnifique et intensément coloré mais solide et étonnamment terrestre. Il existe quelques canaux d'après-vie inférieurs et nombre d’autres supérieurs, tous existent à peu près dans l’espace où nous nous trouvons ; le Summerland où nos familles se rejoignent pour nous accueillir est magnifique et vaste, au-delà de notre capacité d’imagination ou de description. En ce qui nous concerne, après avoir simplement quitté notre corps et retrouvé des êtres chers que nous pensions avoir perdus, nous nous retrouvons soudainement jeunes et beaux, et nous nous tenons sur une terre ferme dans un environnement semblable à la Terre, mais de loin plus magnifique que tout ce qui existe sur Terre. Il n'y a qu'amour et joie dans l'air et la pure lumière blanche qui irradie si complètement cet endroit se perçoit comme un amour au-delà de notre capacité à contenir.

Pour conclure, rappelons que la mort n’est pas une extinction mais un éveil à ce que nous sommes depuis toujours. Le point de focal de notre conscience se déplace d’un plan physique à un plan vibratoire supérieur qui lui est maintenant librement accessible, après une période plus ou moins courte d’égarement ou de sommeil réparateur. Repètons-le, nous n’allons nulle part après la ‘mort’, nous sommes déjà là. Ce n’est pas un changement de lieu mais un changement d’état, de taux vibratoire. Nous ne sommes pas un corps avec une conscience mais une conscience animant temporairement un corps physique d’une certaine densité vibratoire donnée.