2017-06

JUIN 2017

"L'introduction des dimensions de conscience supérieures dans notre perception est le facteur clef de notre progrès". Lao-Tseu

La mort est un moment au cours duquel notre conscience passe d'une réalité physique à une réalité non physique. Rien d'autre. Cette perspective élargie permet de comprendre ce changement comme un moment ponctuel pour l'être éternel que nous sommes. Nous sommes d'ores et déjà dans l'éternité - la vie, l'exploration et la croissance ne s'arrêtent jamais, elles continuent soit à travers des réincarnations dans le corps, ici ou dans d'autres dimensions, ou complètement hors de la matière. Dans l'état actuel du monde, du fait du paradigme matérialiste dominant, seul un petit nombre de personnes perçoivent leur être éternel. Pour la majorité, la peur de la mort est fermement enracinée. Elle se dissipe suite à des contacts avec l'immortalité, sous forme de contact direct avec l'après-vie, comme dans les NDE ou les sorties hors du corps, par exemple. Les états de trance, la respiration holotropique, la méditation etc.. nous permettent aussi d' accèder à la conscience de notre immortalité.

Les éléments de preuve de l'immortalité nous sont apportés par différentes disciplines qui démentèlent les présupposés matérialistes sur la nature du réel, ces à-priori qui soutiennent que l'univers matériel est le seul univers et la seule réalité; ce point crucial permet d'argumenter en faveur d'une dimension spirituelle non-matérielle, domaine des 'morts'. L'astrophysique énonce que 95.4% de tout l'univers n'est pas formé de la sorte de matière ou d'énergie que nous appelons réelle. Un tiers de ces 95.4% se compose d'une mystérieuse substance appelée matière noire et 2/3 de cette matière noire serait de l'énergie noire. L'univers que nous avons l'habitude de croire réel, composé de la matière et de l'énergie que nous connaissons, ne réprésente que 4.6% de cet univers. Mais la mécanique quantique décrit toute cette matière qui compose le monde, le corps, les objets, comme à peine physique. Pour donner un ordre de grandeur, la quantité de matière dans un atome est équivalente à un petit pois au milieu d'un terrain de foot. Le reste est énergie sous forme de forces et d'oscillations. Retirez tout l'espace dans tous les atomes qui composent le corps et la quantité de matière solide tiendra sur une tête d'épingle. Ce qui nous sépare des êtres désincarnés est juste cette tête d'épingle!

La conscience est un courant continu dont nous faisons l'expérience tantôt dans un corps physique et tantôt...ailleurs. Gardons un esprit ouvert à toutes les possibilités, nous sommes dans un univers de tous les possibles, un multivers foisonnant et grouillant de vie.

Il n'y a que VIE, que l'on vive ou que l'on 'meure', la conscience perdure.

Malheureusement, de par notre culture, nous sommes 'accro' à la seule conscience collectivement acceptable, la conscience ordinaire. Mais une expérience profonde avec un être cher dans l'autre dimension ouvre les portes à l'acceptation et à la certitude que la mort n'est pas la fin.

La recherche scientifique actuelle dépasse la croyance en un monde matérialiste, sans sens ni raison. La conscience crée l'univers; la matière est une des formes, plus dense et lente, de la conscience.

La vision matérialiste nous empêche de vivre de façon créative. Il est nécessaire de se défaire de cette addiction au système de croyance matérialiste.

Comment?

Tout d'abord, reconnaître notre addiction collective et individuelle à ce postulat. Nous sommes programmés à croire qu'hors de la matière, point de salut!

Lire les communications scientifiques qui réfutent ce paradigme matérialiste. C'est la science du XXIé siècle, elle apporte les indices de l'existence de dimensions non-matérielles du réel. La théorie des cordes postule même un univers à onze dimensions; notre cerveau ne peut pas concevoir un tel réel et nos sens ne sont pas cablés pour l'appréhender.

Être à l'écoute de son intuition, de sa voix intérieure. Faire confiance et respecter ce qui se présente. Garder l'esprit ouvert tout en restant perspicace.

Parler de son expérience, mais bien sûr pas à des gens destructeurs et incapables - par principe et peut-être même mauvaise foi - de la recevoir.

Le côté positif de notre éducation est qu'il nous est nécessaire de COMPRENDRE, de SAVOIR et non juste de CROIRE.

Le vieux paradigme nous assène qu'il n'y a rien que la matière, quand elle meurt tout est fini. Comment peut-on dépasser son chagrin et la profonde blessure de la perte d'un être cher avec un tel regard?

Le nouveau paradigme met en place un univers inter-connecté, où tout est énergie, conscience, lumière, information. Les mystiques ont toujours su ce que la science découvre et démontre maintenant : la conscience est première, la pensée, les sentiments génèrent la matière. La structure essentielle de l'univers, son coeur est amour.

La mort est une naissance dans une autre dimension, infinie et éternelle. Nous naviguons entre monde subtil et matière, et l'essence d'une personne est éternelle. La mort n'existe pas, l'essence transitant temporairement dans la forme matérielle retourne à l'univers spirituel - et retient son individualité.

Quand nous aimons, il ne peut y avoir de séparation. Nous sommes pour toujours intriqués à l'être cher par la force de l'amour, il relie les êtres et harmonise leur taux vibratoire. ‘Ceux qui s’aiment ne se rencontrent nulle part, ils sont depuis toujours inscrits l’un dans l’autre’ nous dit le mystique persan Rûmî.

La déchirure du coeur causée par la perte physique de l'être aimé n'est pas une plaie mais un portail ouvert sur les autres dimensions. Changeons notre perception pour ne pas nous enliser dans la souffrance de la perte et du deuil.

Transmutons cette douleur crucifiante en soif de connaissance, c'est ce pour quoi cette épreuve est sur notre parcours.

* *

Les possibilités d'expériences, la multitude de parcours, la diversité des plans dans l'au-delà sont infinis. Le même attire le même, l'esprit crée son environnement.

Lors d'une séance le 12/07/1968, par l'intermédiaire du medium Leslie Flint, Rudolph Valentino, mort en 1926, communique l'information suivante : ''Il n'existe aucune restriction ici, les restrictions que les gens perçoivent sont en fait à l'intérieur d'eux-mêmes. Certains pensent que les choses qu'ils ne perçoivent pas n'existent pas, en vérité c'est qu'ils n'en sont pas conscients, qu'ils ne savent pas qu'elles existent. Au fur et à mesure que l'on progresse, l'esprit s'ouvre et l'on devient conscient de ces choses.''

"Il y a de nombreuses sphères, ce truc de sphères et de conditions de vie et de plans...et summerland, et toutes ces autres phrases que les gens ont inventées... les gens de ce côté-ci ont aussi parfois utilisé ces expressions car ils ne pouvaient penser à aucune autre...il n'y a pas moyen de décrire ou de dépeindre, parce que tous ces divers plans, en quelque sorte, s'intriquent, je veux dire qu'il en existe des millions, pas juste un ou deux ou trois, ou les sept plans...c'est juste des mots, ça ne veut rien dire...c'est juste pour vous donner une petite idée...mais chaque plan consiste en une série de plusieurs plans, intriqués...et selon l'évolution de la personne, en même temps que sa conscience s'élargit et s'étent, elle devient plus réceptive, elle perçoit et devient consciente de diverses réalités, différents aspects et ainsi grandit en sagesse, en compréhension, évolue et se développe.'' - Mickey (Guide en esprit de Leslie Flint) par transmission directe.

''Ce qui arrive après la rupture de la corde d'argent varie à l'infini, selon la miriade des personnalités qui caractérisent les habitants de la terre, et aussi selon les larges écarts de niveau spirituel des nouveaux arrivants. Les circonstances sont si diverses et singulières que des volumes entiers ne suffiraient pour raconter même une fraction des expériences vécues lors de l'arrivée dans le monde spirituel.'' - Ici et Au-Delà, Anthony Borgia.

Arthur Findlay (Looking Back, 1988) : "J'ai un corps qui duplique mon corps terrestre, les mêmes mains, jambes et pieds, et ils bougent comme les vôtres. Le corps spirituel-éthérique que j'avais sur terre inter-pénétrait le corps physique. Le corps spirituel-éthérique est le vrai corps et est le duplicat exacte de notre corps physique terrestre. A la mort, nous émergeons de notre manteau de chair et nous continuons notre vie dans le monde éthérique, nous fonctionnons grâce au corps spirituel-éthérique comme nous fonctionnions sur terre grâce au corps physique. Le corps spirituel-éthérique nous semble aussi substantiel que l'était le corps physique quand nous vivions sur terre. Nous avons les mêmes sensations. Quand nous touchons un objet nous le sentons, quand nous regardons une chose nous la voyons..."

Le cheminement de chacun est unique. Les problèmes adviennent quand les personnes arrivent avec des dogmes restrictifs, des préconceptions de ce que l'après-vie doit être, ou ne pas être, des convictions rigides, qu'elles soient religieuses ou athées.

Un athée peut effectivement recrée le néant et y rester pendant des éons, convaincu que la mort est un point final. Il restera dans cet état jusqu'à ce qu'il soit prêt à abandonner ses préjugés et accepte la réalité des faits.

Un intégriste de n'importe quelle dénomination se retrouvera entouré de ses pairs dans un environnement récrée par leurs croyances tant qu'il n'évoluera pas vers plus d'ouverture.

Souplesse, flexibilité, curiosité semblent être des qualités des plus utiles dans ces dimensions. Dans la nôtre aussi - mais comme la matière est beaucoup plus dense, le résultat de nos pensées est plus lointain et on peut alors croire que l'esprit ne conditionne pas nos expériences. Dans les dimensions spirituelles de l'après-vie le résultat est immédiat, nos pensées nous façonnent et façonnent immédiatement notre environnement. Frances Banks dans 'Témoignage de la Lumière' (ma bible!) nous renseigne superbement sur la nature des 'lois' de l'au-delà. Je ne peux que vous encourager à lire les extraits que j'ai postés sur ce site.

Belle lecture et découverte!

*

La conscience survit à la mort du corps physique et continue sa vie dans d'autres dimensions du réel.

Les valeurs matérialistes portées par notre culture fragilisent considérablement cette approche et la science du 20è siècle encore dominante dans la conscience collective et relayée par les media grand-public, est incapable de penser un monde non matériel. Mais les valeurs matérialistes sont trop superficielles pour pouvoir nous sustenter et donner du sens à l'aventure de la vie.

Il y a tant à découvrir hors des limites de la science matérialiste et des religions orthodoxes pour ceux qui sont prêts à ouvrir leur esprit.

À partir de 1848, quelques individus particulièrement sensibles ont commencé à transmettre des communications en provenance du monde des esprits. Le professeur Robert Hare, chimiste, professeur à l'Université de Pennsylvanie, très sceptique, enquêta sur cette "folie populaire", avec la ferme intention de débusquer la fraude. Malgré ses minutieuses recherches, il ne put que constater l'authenticité des manifestations. Lors d'une séance, un esprit avancé lui dit que tout ceci était "un effort délibéré, de la part des habitants des sphères supérieures, de contourner le mur qui empêche les mortels de concevoir correctement leur destinée après la mort’’. Malheureusement, les religions orthodoxes - en frappant d'anathème - et la science matérialiste - en frappant de mépris - ces communications, ont su se liguer pour réprimer les efforts des habitants de ces sphères à nous éclairer.

Ces transmissions nous décrivent un monde fait de beaucoup de niveaux vers lesquels l'esprit désincarné gravite par affinité vibratoire, 'le même va au même'.

Ces communicants veulent nous faire comprendre que nous sommes fondamentalement une âme ayant pris corps et non un corps abritant une âme. L'âme éternelle trace son chemin de retour vers l'Intelligence Créatrice.