La perte d’un être cher - la perte du corps physique d’un être cher, devrais-je dire, est une épreuve des plus terribles. Leur présence physique, leur voix, leur tendresse nous manquent.
Cette douleur crucifiante paradoxalement peut nous servir à défaire l’illusion de la mort, à réaliser que l’être cher est beaucoup plus qu’un agrégat de peau, d’os, de muscles, etc... le corps meurt et l’essence indestructible - âme, esprit ou conscience - transitionne vers une autre dimension de réalité.
De plus en plus de scientifiques, d’universitaires, quelques médecins (surtout cardiologues) reconnaissent que la preuve scientifique de la survie de la conscience après la mort du corps physique a été apportée. En effet, les milliers d’expériences en laboratoire, très encadrées selon un protocole rigoureux, menées par des chercheurs en mécanique quantique, en physique, en biologie, en neurosciences, pointent vers la réalité scientifique de la survie de la conscience dans une après-vie, indépendamment de toute croyance religieuse.
Cependant il est nécessaire de mentionner que les théories de la médecine et des neurosciences ‘mainstream’ sont encore solidement accrochées à des représentations matérialistes de la conscience qui découlent de l’hypothèse que celle-ci est fabriquée par le cerveau et en dépend. Il n’existe pourtant aucune preuve scientifique qui validerait ce parti pris.
Dans The New Science of Consciousness Survival, le docteur en électrodynamique quantique Alan Hugenot écrit : ‘Pour un scientifique, accepter que les phénomènes psy sont des aspects de la réalité dont nous ne savons que peu de choses, est une preuve d’honnêteté intellectuelle. Un scepticisme scientifique sain, en permettant un examen intègre des données scientifiques recueillies au cours de recherches paranormales rigoureuses, mènera à de nouvelles découvertes. Un questionnement ouvert et sans aprioris nous permettra de découvrir de nouvelles lois physiques au-delà des limites du paradigme newtonien’.
Les NDE, les expériences de mort partagée, les expériences hors du corps, les visions au lit du mourant, les études scientifiques des phénomènes anomaux et paranormaux, la médiumnité, les manifestations de poltergeist, le remote viewing, la lucidité terminale, parmi d’autres, sont autant de faisceaux convergents de l’existence d’un champ de conscience non physique hors de la réalité visible ; le physicien nord-irlandais John Bell propose dans les années soixante le principe d’une expérience qui a récemment démontré scientifiquement que notre monde est bien non-local. (voir https://www.pourlascience.fr/sd/physique/lintrication-quantique-confirmee-par-une-experience-de-bell-sans-faille-12185.php). David Bohm postulait que ce champ invisible (holomouvement ou ordre impliqué) de conscience non-physique est la matrice sur laquelle l’ordre explicite de la réalité visible se manifeste en continu. ‘Notre défi est de trouver, grâce à une recherche scientifique rigoureuse, comment nous interagissons avec cette matrice de conscience’, écrit Alan Hugenot.
L’illusion de la mort n’existe que parce que nous nous identifions à notre corps physique ; nous sommes formatés par le paradigme culturel matérialiste dominant qui prêche que la conscience, simple épiphénomène des réactions chimiques du cerveau, périt avec lui (voir ‘le manifeste pour une science post-matérialiste https://sites.google.com/site/recueildetextessurlapresvie/chercheurs-et-apres-vie/b-manifeste-pour-une-science-post-materialiste ). La conscience est. Elle existe autant hors du corps que dans le corps, elle est non-locale.
La vie est éternelle mais ses diverses manifestations sont impermanentes. Cet événement donc peut être l’occasion de former une relation plus profonde avec l’âme de la personne.
Où est-elle? Elle se trouve juste à côté de nous, à une pensée de distance. La conscience n’est contrainte ni par le temps, ni par l’espace. ‘Toutes les dimensions sont au même endroit – ceci est l'Acte d'Amour ultime. Après la transition, on est instantanément réuni à ceux restés sur Terre, mais ils ne le voient pas. Ils sont littéralement aveuglés par leur chagrin. Nous voulons qu'ils ouvrent les yeux et voient que nous sommes vivants, et que nous sommes plus que jamais vivants !’ dit Hans Bender lors d’une transmission via le medium physique Kai Mugge.
Vous pouvez ressentir par moment une présence, des picotements, un mouvement d’air froid ou une vague de chaleur, une sensation de ‘toile d’araignée’ sur le visage, des frissons vous parcourent des pieds à la tête, tous sont des signes très subtils de la présence de la personne. J’écrivais dans mon post de 06/2017 : ‘Retirez tout l'espace dans tous les atomes qui composent le corps et la quantité de matière solide tiendra sur une tête d'épingle. Ce qui nous sépare des êtres désincarnés est juste cette tête d'épingle!’ Penser ainsi réduit considérablement la distance qui semble nous séparer des autres dimensions et relativise l’apparente solidité compacte de la matière.
Au cœur du chagrin et de la souffrance il est possible d’être heureux pour l’être cher. Certaines cultures ancestrales qui acceptent que la vie est éternelle et ses manifestations impermanentes, se réjouissent de la transition de l’âme vers la prochaine étape de son parcours d’éternité. Elles savent que la séparation n’est qu’illusoire et momentanée. Personne ne meurt, juste le corps physique.
De plus, nous serons réunis le moment venu aux êtres aimés ; l’amour nous intrique.
Bien sûr, ni le chagrin ni la douleur ne disparaîtront instantanément - nous sommes humains - mais, ayant connaissance de ces preuves, ils se feront plus supportables car pourvus de sens. La souffrance peut devenir un enseignement si nous le choisissons. Il est salutaire de toujours se demander à quoi sert une épreuve, dans l’intention d’en sortir par le haut, résilient et agrandi, acteur de notre expérience et non victime d’un sort apparemment injuste et aveugle.