Définir mort, conscience, matière

L'introduction des dimensions de conscience supérieures dans notre perception est le facteur clef de notre progrès". Lao-Tseu

La mort est un moment au cours duquel notre conscience passe d'une réalité physique à une réalité non physique. Rien d'autre. Cette perspective élargie permet de comprendre ce changement comme un moment ponctuel pour l'être éternel que nous sommes. Nous sommes d'ores et déjà dans l'éternité - la vie, l'exploration et la croissance ne s'arrêtent jamais, elles continuent soit à travers des réincarnations dans le corps, ici ou dans d'autres dimensions, ou complètement hors de la matière. Dans l'état actuel du monde, du fait du paradigme matérialiste dominant, seul un petit nombre de personnes perçoivent leur être éternel. Pour la majorité, la peur de la mort est fermement enracinée. Elle se dissipe suite à des contacts avec l'immortalité, sous forme de contact direct avec l'après-vie, comme dans les NDE ou les sorties hors du corps, par exemple. Les états de trance, la respiration holotropique, la méditation etc.. nous permettent aussi d' accèder à la conscience de notre immortalité.

Les éléments de preuve de l'immortalité nous sont apportés par différentes disciplines qui démentèlent les présupposés matérialistes sur la nature du réel, ces à-priori qui soutiennent que l'univers matériel est le seul univers et la seule réalité; ce point crucial permet d'argumenter en faveur d'une dimension spirituelle non-matérielle, domaine des 'morts'. L'astrophysique énonce que 95.4% de tout l'univers n'est pas formé de la sorte de matière ou d'énergie que nous appelons réelle. Un tiers de ces 95.4% se compose d'une mystérieuse substance appelée matière noire et 2/3 de cette matière noire serait de l'énergie noire. L'univers que nous avons l'habitude de croire réel, composé de la matière et de l'énergie que nous connaissons, ne réprésente que 4.6% de cet univers. Mais la mécanique quantique décrit toute cette matière qui compose le monde, le corps, les objets, comme à peine physique. Pour donner un ordre de grandeur, la quantité de matière dans un atome est équivalente à un petit pois au milieu d'un terrain de foot. Le reste est énergie sous forme de forces et d'oscillations. Retirez tout l'espace dans tous les atomes qui composent le corps et la quantité de matière solide tiendra sur une tête d'épingle. Ce qui nous sépare des êtres désincarnés est juste cette tête d'épingle!

La conscience est un courant continu dont nous faisons l'expérience tantôt dans un corps physique et tantôt...ailleurs. Gardons un esprit ouvert à toutes les possibilités, nous sommes dans un univers de tous les possibles, un multivers foisonnant et grouillant de vie.

Il n'y a que VIE, que l'on vive ou que l'on 'meure', la conscience perdure.

Malheureusement, de par notre culture, nous sommes 'accro' à la seule conscience collectivement acceptable, la conscience ordinaire. Mais une expérience profonde avec un être cher dans l'autre dimension ouvre les portes à l'acceptation et à la certitude que la mort n'est pas la fin.

La recherche scientifique actuelle dépasse la croyance en un monde matérialiste, sans sens ni raison. La conscience crée l'univers; la matière est une des formes, plus dense et lente, de la conscience.

La vision matérialiste nous empêche de vivre de façon créative. Il est nécessaire de se défaire de cette addiction au système de croyance matérialiste.

Comment?

Tout d'abord, reconnaître notre addiction collective et individuelle à ce postulat. Nous sommes programmés à croire qu'hors de la matière, point de salut!

Lire les communications scientifiques qui réfutent ce paradigme matérialiste. C'est la science du XXIé siècle, elle apporte les indices de l'existence de dimensions non-matérielles du réel. La théorie des cordes postule même un univers à onze dimensions; notre cerveau ne peut pas concevoir un tel réel et nos sens ne sont pas cablés pour l'appréhender.

Être à l'écoute de son intuition, de sa voix intérieure. Faire confiance et respecter ce qui se présente. Garder l'esprit ouvert tout en restant perspicace.

Parler de son expérience, mais bien sûr pas à des gens destructeurs et incapables - par principe et peut-être même mauvaise foi - de la recevoir.

Le côté positif de notre éducation est qu'il nous est nécessaire de COMPRENDRE, de SAVOIR et non juste de CROIRE.

Le vieux paradigme nous assène qu'il n'y a rien que la matière, quand elle meurt tout est fini. Comment peut-on dépasser son chagrin et la profonde blessure de la perte d'un être cher avec un tel regard?

Le nouveau paradigme met en place un univers inter-connecté, où tout est énergie, conscience, lumière, information. Les mystiques ont toujours su ce que la science découvre et démontre maintenant : la conscience est première, la pensée, les sentiments génèrent la matière. La structure essentielle de l'univers, son coeur, est amour.

La mort est une naissance dans une autre dimension, infinie et éternelle. Nous naviguons entre monde subtil et matière, et l'essence d'une personne est éternelle. La mort n'existe pas, l'essence transitant temporairement dans la forme matérielle retourne à l'univers spirituel - et retient son individualité.

Quand nous aimons, il ne peut y avoir de séparation. Nous sommes pour toujours intriqués à l'être cher par la force de l'amour, il relie les êtres et harmonise leur taux vibratoire. ‘Ceux qui s’aiment ne se rencontrent nulle part, ils sont depuis toujours inscrits l’un dans l’autre’ nous dit le mystique persan Rûmî.

La déchirure du coeur causée par la perte physique de l'être aimé n'est pas une plaie mais un portail ouvert sur les autres dimensions. Changeons notre perception pour ne pas nous enliser dans la souffrance de la perte et du deuil.

Transmutons cette douleur crucifiante en soif de connaissance, c'est ce pour quoi cette épreuve est sur notre parcours.

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Les dernières découvertes de la cosmologie m'emplissent de joie. Cette science assez récente ouvre notre conscience à l'immensité de l'univers, à l'immensité des possibles et nous positionne dans cette immensité sans nous diminuer, bien au contraire. Ses découvertes répondent à certains de mes questionnements sur le sens de la vie car elles me confortent dans la pensée que notre vie et notre conscience participent d'une vie et d'une conscience plus large, qui possèdent sens et intention.

Nous ne voyons et ne connaissons qu'à peu près 4% de l'univers... Matière sombre, énergie sombre composent 96% de l'univers dont nous n'inférons l'existence que par ses effets gravitationnels sur la matière visible.

Dans son livre 'The 4 Percent Universe', Rickard Panek écrit : "Début de l'année 2010... les résultats présentaient les derniers affinements de chiffres qui définissent notre univers. Il est agé de 13.75 milliards d'années... il est plat, il consiste à 72.8% d'énergie sombre, à 22.7% de matière sombre, et à 4.56% de matière baryonique (ce qui nous compose) - un magnifique décompte très précis de la profondeur de notre ignorance. Les astronomes qui s'attèlent à la rédaction du dernier chapitre de l'histoire de l'univers doivent se contenter d'une conclusion très humble : à suivre". (1)

Le dogme collectif mainstream qui façonne encore la vision du cosmos et de la nature de la matière est terriblement rétrograde - ce n'est pas juste la terre, mais toute la matière telle que nous la concevons qui est marginale, qui est une infime partie de l'univers, une infime partie de l'expression du vivant, une infime partie de l'expression de la conscience et de sa manifestation.

Cette facette de conscience que nous sommes, incarnée pour un très court moment sur cette planète ne disparaît pas en quittant ce corps physique.

Dans notre quête du sens de la vie, intéressons-nous aussi aux solides preuves en faveur du concept de survie de la conscience que les recherches en sciences psychiques nous présentent. La vie terrestre est mise en perspective et devient alors un épisode, une étape, une possibilité parmi tant d'autre, un passage pour notre être éternel. Les preuves nous sont données par les recherches menées dans différents domaines : NDE, OBE, communications - qu'elles soient médiumniques ou EVP - par les esprits désincarnés, visions au lit du mourant, etc...

Carl Gustav Jung disait que la majorité de ses patients était composée de non- croyants, ils avaient perdu la foi et ne pensaient pas que la vie ait eu un sens. "Ils recherchent position sociale, mariage, réputation, succès matériel et argent, et restent malheureux et névrosés même quand ils obtiennent ce qu'ils ont recherché. Ces personnes se confinent dans des limites spirituelles étroites. Leur vie est vide de sens".

Le sens de la vie ne se trouve donc pas dans l'accumulation à outrance de biens matériels, la célébrité sans accomplissement véritable ou l'hédonisme. Ces valeurs sont beaucoup trop futiles pour combler le vide existentiel de notre culture.

Je conclurai en citant à nouveau Jung : “l'homme doit pouvoir dire qu'il a fait de son mieux pour se former une idée de la vie après la mort, ou s'en créer une représentation - même s'il doit reconnaître son échec. C'est gâcher sa vie que ne pas le faire. S'il peut élargir sa personnalité, alors la névrose généralement disparaît. Pour cette raison, le développement spirituel a toujours été pour moi de la plus haute importance."

(1) Les scientifiques engagés dans cette recherche sont Saul Perlmutter, Brian Schmidt et Adam Riess ; ils se sont partagés le Prix Nobel de Physique en 2011.

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Où se situe la mémoire ? Où se trouve la conscience ?

On ne peut pas attribuer à la mémoire une localisation physique dans le cerveau, ce qui constitue une raison supplémentaire pour remettre en question le paradigme matérialiste sur la nature de la conscience.

Le cardiologue Pim Van Lommel, pionnier dans la recherche de grande ampleur au sein d’une structure hospitalière sur les NDE et leurs implications, dont les résultats sont publiés dans le journal médical The Lancet, est convaincu que la conscience existe aussi en dehors du corps.

Le Dr Eben Alexander, neurochirurgien auparavant d’obédience farouchement matérialiste, fait appel à sa propre expérience pour affirmer avec force que la mémoire réside hors du cerveau. Au sortir de son coma et suite à sa NDE, tous ses souvenirs étaient effacés ; de ses propres mots il était une ‘ardoise effacée’, il ne reconnaissait personne, n’avait aucun souvenir, ne savait pas qui il était et il ne maîtrisait plus l’expression verbale. Mais ses souvenirs sont revenus en quelques jours et plus vifs qu’avant son coma et sa mort transitoire. Cette expérience boulerversante l’a amené à questionner tout ce qu’il pensait savoir sur la nature du réel.

Penser que les souvenirs sont stockés dans le cerveau est une croyance si répandue qu’elle passe pour un fait, mais en fait ce n’est qu’un présupposé. Le cerveau sert à reconnaître l’information, pas à la stocker.

La communauté neuroscientifique cherche à localiser la mémoire dans le cerveau depuis plus d’un demi-siècle sans succès... Il est vrai qu’une corrélation peut apparaître entre certains souvenirs et certaines zones du cerveau, mais si la zone en question est désactivée, les souvenirs ne sont pourtant pas effacés. Par ailleurs, les molécules du cerveau ‘porteuses’ du souvenir initial engrammé des années auparavant se sont depuis renouvelées maintes fois et pourtant les souvenirs de ce passé distant perdurent.

Les souvenirs de NDE possèdent une qualité d’hyperréalité qui les singularise et plaide pour plus qu’un simple événement rêvé ou halluciné. Leurs degrés de précision et leur puissance émotionnelle sont en phase avec une mémoire d’évènements réels. Leurs degrés de stabilité dans le temps et leur force de transformation de la personnalité, de la vision du monde et du sens de la vie, les rendent remarquables.

Le postulat scientifique non matérialiste qui sous-tend de nos jours le champ des études sur la nature de la conscience, théorise que le cerveau est une valve réductrice, un filtre, qui réduit la conscience primordiale à un goutte à goutte de perception très limitée de l’apparente réalité de l‘ici et maintenant.

La physique quantique pose que l’esprit est premier. Toute la manifestation physique est une expression de l’esprit. Cet univers mental est un champ d’informations, un hologramme quantique, le champ de tous les possibles et c’est ‘’ - faute d’une meilleure expression, car ce ‘là’ est non-local - que se trouve la mémoire. La mémoire ainsi que la conscience se trouvent dans ce cloud mental d’informations créatrices.

Sommes-nous donc conscients en dépit de notre cerveau ? fait partie des grandes questions qui méritent d’être posées.

Ce filtre nous permet de faire pleinement l’expérience de notre condition matérielle dans cette dimension au point d’adhérer totalement à cette seule possibilité et d’être aveugle à toutes autres réalités. Notre perception réductrice du monde nous masque tristement sa nature réelle.

Et pourtant pour les esprits curieux les éléments de preuve scientifiques d’une conscience non-locale abondent. Quantité d’expériences menées selon un rigoureux protocole scientifique attestent de la réalité de la télépathie, de la précognition, des pressentiments, des sorties hors du corps, du remote viewing, de la médiumnité. Les chercheurs dans ces domaines repoussent les limitations que le paradigme matérialiste impose aux capacités de l’esprit humain et animal, ce que William Blake appelait mind-forg'd manacles, les chaines forgées par le mental.

Les phénomènes de synchronocité, que CG Jung - père de ce concept - définit comme des coïncidences a-causales, sont un indice de plus de l’interconnexion profonde de tout l’univers, du dialogue de l’esprit avec la matière qui nous éveille au non-dualisme.

Reconnaitre que notre monde et nous-mêmes sommes beaucoup plus que le corps physique repousse les limites de ce que nous croyons possible et ouvre notre perception à l’immensité du réel.

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Qu’il est étonnant de croire que la vie peut mourir mais pas que la vie peut vivre. Antoine de Souroge, évêque orthodoxe. (1914-2003)

Plus nous comprenons la nature du réel, plus nous découvrons qu’il n’y a pas de séparation entre la réalité physique composée d’atomes que nous croyons voir à l’extérieur de nous et la réalité spirituelle que nous percevons à l’intérieur. Cette apparente solidité de la réalité physique n’est qu’une illusion. Nous continuons à nommer ‘atomes’ des particules nullement solides ; composées d’un noyau et d’électrons en orbite, elles ne sont que vortex d’énergie. La seule raison qui fait que nous ne pouvons pas, par exemple, traverser les murs est que les vortex d’énergie de notre corps entrent en conflit avec les vortex d’énergie du mur !

Qu’est-ce que la matière ? (Je m’appuie sur une démonstration donnée par Bruce Lipton lors l’une de ses conférences)

Lorsque les photons de lumière rencontrent l’énergie d’un corps, ils sont réfléchis et donc, ce que vous voyez, nous dit-il, n’est pas le corps énergie, vous voyez une surface qui renvoie les photons, donc vous voyez de la lumière renvoyée. Autrement dit, ce que vous voyez est une réflexion de ce corps. Sous cette surface où les photons se trouvent, il n’y a rien de physique, il n’y a qu’énergie - ceci est le postulat majeur de la physique quantique.

Les atomes qui ont été considérés un temps comme la plus petite unité de matière sont composés d’électrons (découverts en 1897), de protons, de neutrons, de particules encore plus petites. Et de quoi ces électrons, protons et neutrons sont-ils faits ? En regardant à l’intérieur on ne trouve qu’énergie.

Tout ce que l’on nomme ‘physique’ n’est qu’une autre forme d’énergie. Il existe une énergie qui se manifeste comme physique, et une énergie qui est invisible.

En physique quantique, les deux sont connectées.

L’énergie invisible est dénommée ‘champ’. Albert Einstein nous apprend que le champ est l’unique acteur qui gouverne la particule - ou matière. Le corps est particule, mais il est sous la maîtrise de l’unique agent de contrôle : l’énergie invisible.

La physique définit ainsi la notion de ‘champ’ : forces de mouvement invisibles qui agissent sur le monde physique. Les anciens donnaient cette même définition au mot ‘esprit’ : forces primordiales qui contrôlent tout. La conscience était partie intégrante de ces forces.

Sam Nicholls, chercheur en physique subatomique fait partie d’un groupe de quelques scientifiques britanniques - astrophysiciens et chercheurs en thermodynamique - qui conduisent des expériences visant à prouver la survie après la mort du corps physique. Ils cherchent à démontrer que la continuité de la vie après la mort du corps physique est une loi naturelle et universelle, dont l’étude est une branche de la chimie, de la physique et des mathématiques, et non un acte de foi religieux. Leurs recherches leur permettent d’énoncer qu’après la mort du corps, notre composition atomique serait juste légèrement différente et que nous continuerions à exister et à partager le même espace que les terriens : ‘À l’instar de l’univers physique, leur monde [des ‘morts’] est également composé de particules sub-atomiques mais celles-ci se trouvent en une harmonie vibratoire plus intimement liée au ‘quadrillage’ omniprésent sous-jacent que ne le sont leurs homologues physiques’. Voici l’adresse du site d’où sont extraites ces informations (http://scsad.afterlifeinstitute.org/articles/background/science_confirms_survival.html

Le terme ‘sub-atomique’ fait référence aux nombreuses particules qui composent un atome. Plus de deux cents ont été répertoriées à ce jour, en plus des électrons, protons et neutrons.*

Toutes ces particules possèdent des propriétés qui restent inexplicables par la physique conventionnelle, mais il y a de fortes chances qu’elles puissent expliquer les phénomènes propres au ‘corps éthérique’. Selon ces chercheurs, le corps physique ainsi que l’essence de la conscience qui perdure après que le corps physique a cessé d’être opérationnel, sont composés l’un et l’autre de diverses particules sub-atomiques. Lorsque la partie éthérique se détache du corps physique, évènement que nous appelons la ‘mort’, elle reste néanmoins énergiser par ces mêmes particules qui, dans leur nouvel état, sont à présent capables de lui transmettre des forces et des capacités inconnues, et même inimaginables, dans notre monde matériel. Sous certaines conditions, les entités désincarnées peuvent se manifester dans le plan matériel, apparaître et disparaître à volonté, parler, répondre et même être tenues et toucher par les personnes présentes lors d’expériences menées sous contrôle rigoureux. (Voir aussi le Scole experiment)

L’univers qui depuis plusieurs siècles est traité comme une machine géante, s’apparente davantage à une pensée géante. Tout n’est que pensée, énergie invisible de notre esprit qui donne forme à notre corps et façonne notre relation au monde dans lequel nous vivons.

* Les physiciens sont nombreux à suggérer qu’une particule sub-atomique nommée neutrino pourrait former les 90% de matière ‘manquante’ dans l’univers.

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Je dois cette réflexion à un symposium en ligne organisé par ‘The Shift Network’ intitulé ‘Beyond the veil’.

Nous vivons dans un monde matériel mais nous savons depuis le XX° siècle, grâce à Einstein, que la matière n’existe pas, que tout est énergie qui vibre à différentes fréquences. Notre monde matériel vibre à une fréquence lente et le monde spirituel à une fréquence rapide. Ce sont deux systèmes énergétiques parallèles qui peuvent s’intersecter en certaines occasions, telles lors d’expériences de communication médiumnique ou d’épisodes de conscience élargie.

Il existe quatre fréquences cérébrales, ‘alpha’, ‘thêta’, ‘delta’ et ‘béta’. Schématiquement, notre conscience ordinaire se situe dans la gamme de fréquence cérébrale ‘béta’. Quand nous méditons, nous sommes en ‘alpha’ et en ‘théta’ nous dormons. L’intuition médiumnique se manifeste dans une bande de fréquences qui induit ces états de réceptivité, située entre ‘alpha’ et ‘thêta’. C’est pourquoi nous sommes plus susceptibles d’être visités en état de rêve ou de méditation par les êtres transitionnés et aussi plus à même d’accepter l’expérience. La rencontre se fait à mi-chemin, l’être transitionné abaisse son taux vibratoire et nous augmentons le nôtre.

Au XXI° siècle, il ne devrait plus y avoir de conflit entre la science et la spiritualité car les passerelles sont nombreuses.

Nous savons que tout est composé de molécules, elles-mêmes composées d’atomes, eux-mêmes composés d’électrons, de protons, de neutrons. Depuis le XX° siècle, nous savons aussi qu’ils sont composés d’encore plus petites particules, les quanta, qui sont des énergies électromagnétiques. À un niveau subatomique, tout est composé de la même énergie - vous, moi, l’air que nous respirons et partageons, la chaise sur laquelle je suis assise, tout à son niveau le plus élémentaire est énergie électromagnétique, de même, notre planète, l’espace entre la Terre et le soleil, les réactions nucléaires au sein du soleil, l’espace entre le soleil et d’autres étoiles, toute l’immensité de l’univers. Tout est énergie. Einstein l’a énoncé, la matière n’existe pas, tout est énergie qui vibre à différentes fréquences de façon à être perceptible à nos sens. Nous sommes tous énergetiquement interconnectés, tous frères et soeurs dans la terminologie des enseignements spirituels. Ce qui était, il y a encore 100 ans, discussion philosophique est maintenant un fait scientifique.

Mais plus encore... Quand vous vous blessez, le système nerveux transmet immédiatement l’impulsion porteuse de l’information. Mais comment la transmet-il si instantanément ? Nous savons que la transmission n’est pas chimique. Les recherches effectuées au MIT et dont les résultats ont été publiés en 2010, nous informent que chaque cellule individuelle contient des biophotons et ces biophotons sont à l’origine de toutes les communications cellulaires ; les cellules communiquent entre elles par flashs de lumière, flashs d’énergie électromagnétique porteuse d’informations. Einstein disait que nous étions des êtres de lumière et les découvertes les plus récentes le confirment. Les biophotons agissent au sein de nos cellules, mais aussi dans les plantes, les animaux, les champignons, etc... tout le vivant, chaque entité vivante ‘possède’ des biophotons. La lumière qui nous habite est la même que la lumière visible à nos yeux. Voici donc une passerelle entre biophysique et spiritualité. Toutes les spiritualités parlent du corps de lumière, décrivent dieu en terme de lumière; les personnes ayant fait l’expérience d’une NDE parlent de l’amour inconditionnel en terme de lumière toute enveloppante. Toute la vie sur notre planète dépend de la lumière, sans le soleil la planète serait une masse glaciale. Donc aussi bien physiquement que spirituellement tout dépend de la lumière, et la lumière du divin est la même lumière qui irrigue notre corps au niveau cellulaire. S’éveiller au divin, c’est reconnaître notre lumière intérieure.

Du cosmique au subatomique, la lumière de l’univers, de l’intelligence cosmique, du divin (mais pas dans le sens d’un dieu anthropomorphe) s’écoule en nous tous.