Robert Crookal

The Supreme Adventure, Analyses des Communications Psychiques, Robert Crookall, 1961, James. Clarke & Co., Ltd.

L'auteur de ce livre, le Dr Crookall, homme de sciences émérite, a recueilli et analysé pendant plusieurs décennies de très nombreuses communications médiumniques provenant de multiples sources. De tout ce corpus, il a pu extraire une série de constantes sur la mort et l'au-delà. Chaque énoncé résume des informations qui se recoupent avec un degré de corrélation élevé. Cet ensemble d'énoncés cohérents, dérivés de ces multiples sources indépendantes, procurent :

* Une description valide et crédible de l'après-vie

* De solides éléments de preuve sur l'existence d'une vie après la mort

Énoncés relatifs à l'expérience de mort.

  • Les expériences dans l'immédiate après-vie sont affectées par les pensées et les sentiments dominants et routiniers, ainsi que par les fortes expectations ou les présupposés entretenus au cours de la vie terrestre.

  • La personne possède un 'corps' qui ne peut être vu par l'œil physique ou touché par la main physique. Il se compose d'un 'véhicule de vitalité' et d'un Corps Âme, qui interpénètrent le corps physique. Le Corps Spirituel interpénètre le Corps Âme.

  • Une personne, ayant connaissance de l'imminence de sa transition, émet un 'appel' à ses amis et parents déjà transitionnés.

  • Les personnes sans amis ou famille sont accueillies par des volontaires désincarnés formés à ces tâches.

  • La croyance selon laquelle il n'y a pas d'après-vie agit comme une auto-suggestion contraignante ou une sorte de prophécie auto-réalisatrice - aucun 'appel' n'est envoyé aux amis décédés.

  • Peu après la transition, les personnes font l'expérience de la revue panomarique de leur vie terrestre.

  • Environ 1 heure avant l'arrêt respiratoire et cardiaque, l'esprit a bien souvent déjà quitté le corps physique et se tient à proximité, conscient et joyeux, bien que la personne semble être dans un coma pré-décès.

  • La mort naturelle n'est ni douloureuse ni anxiogène.

  • Par contre, être réanimé et ramené dans le corps depuis le seuil de la mort est douloureux et anxiogène.

  • Quand la transition se fait consciemment, on peut éprouver des sensations de 'tomber' ou de 's'élever' ou alors une obscurité, un blackout, ou un passage dans un tunnel.

  • Pendant quelques temps, les nouveaux-morts peuvent ne pas réaliser qu'ils ont quitté le corps physique.

  • La mort n'est pas ce que la plupart croyait : le processus semble 'naturel', sans 'changement brutal'; le nouvel environnement est 'familier', 'comme la terre', 'substantiel' et 'réel'; le nouveau corps, du moins superficiellement, ressemble à l'ancien corps physique.

  • Quelques mourants pensaient qu'ils étaient dans un rêve.

  • Le double qui quitte le corps physique à la mort est formé du véhicule de vitalité et d'une partie du Corps Âme.

  • Tout d'abord, une 'masse nuageuse' se forme au-dessus du mourant. Celle-ci flotte à l'horizontale au-dessus du corps physique, et est qualifiée de 'lumineuse', 'grise', 'comme de la fumée', 'vaporeuse', 'nuageuse', 'comme une ombre', ou 'brumeuse'.

  • Cette brume prend graduellement sa forme finale et ressemble en plus jeune et en plus lumineux au corps physique délaissé.

  • Ce double extériorisé flotte au-dessus du corps physique dans une proximité immédiate ou jusqu'à 1 mètre de distance.

  • De nombreux communicants décrivent que, immédiatement après la mort, ils voient à la fois leur corps physique et leur double lumineux, dans lequel ils se trouvent alors.

  • Les nouveaux-morts voient et entendent leurs amis 'partis avant'.

  • Le corps physique abandonné depuis peu reste attaché au véhicule de vitalité - et ce dernier au Corps Âme - par une 'corde' ou par des fils multiples tressés pour former une 'corde'.

  • La décomposition du corps physique ne commence qu'au moment où la 'corde d'argent' se sectionne.

  • Dans les cas de mort naturelle et pour la plupart des personnes, la 'corde' se sectionne immédiatement, ou dans les quelques minutes ou heure de la 'mort apparente'.

  • Suite à une mort naturelle, la personne sombre dans un sommeil récupérateur, souvent peuplé de rêves, qui peut durer 3 ou 4 jours.

  • Le sommeil post-mortem des personnes agées est causé par la fatigue mentale et par l'épuisement de la force vitale du véhicule de vitalité. Dès que le véhicule de vitalité est libéré du double, il retourne dans le corps physique. Les deux se décomposent ensemble.

  • Le sommeil post-mortem se trouve affecter en durée et en intensité par différents facteurs : (1) une maladie terminale grave et prolongée, (2) une vie terrestre particulièrement pénible, (3) le chagrin excessif des personnes laissées sur terre, (4) le préjugé que l'après-vie n'existe pas, (5) le refus têtu d'en démordre.

  • Suite à ce sommeil, quelques personnes peuvent brièvement expérimenter la conscience d'éveil.

  • Pour la plupart des désincarnés, la conscience de leur environnement émerge en même temps que l'assurance de leur identité personnelle et de leur survie à la mort du corps.

  • Plusieurs communicants témoignent que la douleur excessive des parents et amis les dépriment et les empêchent de progresser vers de meilleures conditions.

  • Le tout premier souhait des nouveaux-morts est d'assurer leurs amis incarnés qu'ils vont bien et qu'ils survivent.

  • Les nouveaux-morts apprécient que l'on prie pour eux.

  • Certains incarnés et certaines âmes désincarnées coopèrent pour porter assistance aux mourants, aux nouveaux-morts et à toutes âmes en souffrance dans des conditions pénibles.

  • L'environnement de la plupart des désincarnés est de nature 'semi-physique', intermédiaire entre la terre et le 'ciel' des Ecritures.

  • Le nouveau-mort fait l'expérience d'une deuxième revue de sa vie terrestre; celle-ci est émotionnelle, analytique et implique une reconnaissance de responsabilité.

  • Suite à la période d'ajustement initiale, chacun 'gravite vers sa place' dans la dimension spirituelle. Bien que ces dimensions soient hors temps, espace et forme, et ne peuvent être décrites qu'en termes poëtiques et symboliques, elles ne sont absolument pas 'irréelles' ; bien au contraire, elles sont plus réelles que le monde physique.