Je dois cette réflexion à un symposium en ligne organisé par ‘The Shift Network’ intitulé ‘Beyond the veil’.
Nous vivons dans un monde matériel mais nous savons depuis le XX° siècle, grâce à Einstein, que la matière n’existe pas, que tout est énergie qui vibre à différentes fréquences. Notre monde matériel vibre à une fréquence lente et le monde spirituel à une fréquence rapide. Ce sont deux systèmes énergétiques parallèles qui peuvent s’intersecter en certaines occasions, telles lors d’expériences de communication médiumnique ou d’épisodes de conscience élargie.
Il existe quatre fréquences cérébrales, ‘alpha’, ‘thêta’, ‘delta’ et ‘béta’. Schématiquement, notre conscience ordinaire se situe dans la gamme de fréquence cérébrale ‘béta’. Quand nous méditons, nous sommes en ‘alpha’ et en ‘théta’ nous dormons. L’intuition médiumnique se manifeste dans une bande de fréquences qui induit ces états de réceptivité, située entre ‘alpha’ et ‘thêta’. C’est pourquoi nous sommes plus susceptibles d’être visités en état de rêve ou de méditation par les êtres transitionnés et aussi plus à même d’accepter l’expérience. La rencontre se fait à mi-chemin, l’être transitionné abaisse son taux vibratoire et nous augmentons le nôtre.
Au XXI° siècle, il ne devrait plus y avoir de conflit entre la science et la spiritualité car les passerelles sont nombreuses.
Nous savons que tout est composé de molécules, elles-mêmes composées d’atomes, eux-mêmes composés d’électrons, de protons, de neutrons. Depuis le XX° siècle, nous savons aussi qu’ils sont composés d’encore plus petites particules, les quanta, qui sont des énergies électromagnétiques. À un niveau subatomique, tout est composé de la même énergie - vous, moi, l’air que nous respirons et partageons, la chaise sur laquelle je suis assise, tout à son niveau le plus élémentaire est énergie électromagnétique, de même, notre planète, l’espace entre la Terre et le soleil, les réactions nucléaires au sein du soleil, l’espace entre le soleil et d’autres étoiles, toute l’immensité de l’univers. Tout est énergie. Einstein l’a énoncé, la matière n’existe pas, tout est énergie qui vibre à différentes fréquences de façon à être perceptible à nos sens. Nous sommes tous énergetiquement interconnectés, tous frères et soeurs dans la terminologie des enseignements spirituels. Ce qui était, il y a encore 100 ans, discussion philosophique est maintenant un fait scientifique.
Mais plus encore... Quand vous vous blessez, le système nerveux transmet immédiatement l’impulsion porteuse de l’information. Mais comment la transmet-il si instantanément ? Nous savons que la transmission n’est pas chimique. Les recherches effectuées au MIT et dont les résultats ont été publiés en 2010, nous informent que chaque cellule individuelle contient des biophotons et ces biophotons sont à l’origine de toutes les communications cellulaires ; les cellules communiquent entre elles par flashs de lumière, flashs d’énergie électromagnétique porteuse d’informations. Einstein disait que nous étions des êtres de lumière et les découvertes les plus récentes le confirment. Les biophotons agissent au sein de nos cellules, mais aussi dans les plantes, les animaux, les champignons, etc... tout le vivant, chaque entité vivante ‘possède’ des biophotons. La lumière qui nous habite est la même que la lumière visible à nos yeux. Voici donc une passerelle entre biophysique et spiritualité. Toutes les spiritualités parlent du corps de lumière, décrivent dieu en terme de lumière; les personnes ayant fait l’expérience d’une NDE parlent de l’amour inconditionnel en terme de lumière toute enveloppante. Toute la vie sur notre planète dépend de la lumière, sans le soleil la planète serait une masse glaciale. Donc aussi bien physiquement que spirituellement tout dépend de la lumière, et la lumière du divin est la même lumière qui irrigue notre corps au niveau cellulaire. S’éveiller au divin, c’est reconnaître notre lumière intérieure.
Du cosmique au subatomique, la lumière de l’univers, de l’intelligence cosmique, du divin (mais pas dans le sens d’un dieu anthropomorphe) s’écoule en nous tous.