2017-12

Le cataclysme émotionnel causé par la perte de l’être aimé affecte le corps autant que l’esprit. La souffrance transperce la personne endeuillée de part en part, tout son être est habité par la douleur. Emmurée dans ce chagrin causé par le rapt de l’être aimé et cette sensation physique d’arrachement, où s’entremêlent sens de perte irremplaçable, d’injustice, de colère et d’impuissance, la personne pense qu’elle perd la raison.

Et c’est dans ce temps d’écartèlement absolu, de morcellement total que le voile se soulève et que les dimensions s’interpénètrent.

Les expériences et manifestations référencées par le couple Guggenheim (l995) sous l’acronyme ADC (After-Death Communications) ne sont ni rares ni pathologiques. Ils les ont qualifées d’expériences spirituelles se produisant quand quelqu’un est directement et spontanément contacté par un membre de sa famille ou par un ami mort. Ils ont identifié douze catégories de manifestations (voir ADC : Communication Après la Mort sur ce site)

Ces communications se produisent quelques soient la nationalité, la religion, la classe sociale, le niveau culturel, l’appartenance ethnique etc... et il est utile de rappeler qu’aucun récipiendaire n’est un cas psychiatrique.

Ces expériences sont très courantes - surtout chez les veuves et veufs - alors pourquoi cette pudeur et cette peur d’en parler? Pourquoi cette inquiétude de passer pour un halluciné ?

Les ADCs sont la preuve de la pérénité des liens qui unissent deux êtres et démontrent la survie de la conscience individuelle. Elles adoucissent le chagrin et ouvrent la voie à une recherche sur la nature de la mort et du réel. Elles sont également sources de grand réconfort, et de consolation.

'’Toutes les dimensions sont au même endroit – ceci est l'Acte d'Amour ultime. Après la transition, on est instantanément réuni à ceux restés sur Terre, mais ils ne le voient pas. Ils sont littéralement aveuglés par leur chagrin. Nous voulons qu'ils ouvrent les yeux et voient que nous sommes vivants, et que nous sommes plus que jamais vivants !’’ nous dit Hans Bender lors d’une transmission via le medium Kai Mugge.

Il appartient à ceux à qui cette grâce a été accordée d’en parler plus ouvertement et de sensibiliser les personnes endeuillées à ces possibilités, de les informer des formes que ces communications empruntent pour qu’elles soient vigilantes et réceptives. Rien n’est plus accablant pour l’être transitionné qui fait tant d’efforts pour communiquer - et son amour et le message que sa vie continue hors du corps physique - que notre fermeture d’esprit dûe à l’ignorance et au refus de ces phénomènes.

La mort ne peut pas défaire l’amour profond, elle ne peut au pire que le suspendre très provisoirement.