Les dernières découvertes de la cosmologie m'emplissent de joie. Cette science assez récente ouvre notre conscience à l'immensité de l'univers, à l'immensité des possibles et nous positionne dans cette immensité sans nous diminuer, bien au contraire. Ses découvertes répondent à certains de mes questionnements sur le sens de la vie car elles me confortent dans la pensée que notre vie et notre conscience participent d'une vie et d'une conscience plus large, qui possèdent sens et intention.
Nous ne voyons et ne connaissons qu'à peu près 4% de l'univers... Matière sombre, énergie sombre composent 96% de l'univers dont nous n'inférons l'existence que par ses effets gravitationnels sur la matière visible.
Dans son livre 'The 4 Percent Universe', Rickard Panek écrit : "Début de l'année 2010... les résultats présentaient les derniers affinements de chiffres qui définissent notre univers. Il est agé de 13.75 milliards d'années... il est plat, il consiste à 72.8% d'énergie sombre, à 22.7% de matière sombre, et à 4.56% de matière baryonique (ce qui nous compose) - un magnifique décompte très précis de la profondeur de notre ignorance. Les astronomes qui s'attèlent à la rédaction du dernier chapitre de l'histoire de l'univers doivent se contenter d'une conclusion très humble : à suivre". (1)
Le dogme collectif mainstream qui façonne encore la vision du cosmos et de la nature de la matière est terriblement rétrograde - ce n'est pas juste la terre, mais toute la matière telle que nous la concevons qui est marginale, qui est une infime partie de l'univers, une infime partie de l'expression du vivant, une infime partie de l'expression de la conscience et de sa manifestation.
Cette facette de conscience que nous sommes, incarnée pour un très court moment sur cette planète ne disparaît pas en quittant ce corps physique.
Dans notre quête du sens de la vie, intéressons-nous aussi aux solides preuves en faveur du concept de survie de la conscience que les recherches en sciences psychiques nous présentent. La vie terrestre est mise en perspective et devient alors un épisode, une étape, une possibilité parmi tant d'autre, un passage pour notre être éternel. Les preuves nous sont données par les recherches menées dans différents domaines : NDE, OBE, communications - qu'elles soient médiumniques ou EVP - par les esprits désincarnés, visions au lit du mourant, etc...
Carl Gustav Jung disait que la majorité de ses patients était composée de non- croyants, ils avaient perdu la foi et ne pensaient pas que la vie ait eu un sens. "Ils recherchent position sociale, mariage, réputation, succès matériel et argent, et restent malheureux et névrosés même quand ils obtiennent ce qu'ils ont recherché. Ces personnes se confinent dans des limites spirituelles étroites. Leur vie est vide de sens".
Le sens de la vie ne se trouve donc pas dans l'accumulation à outrance de biens matériels, la célébrité sans accomplissement véritable ou l'hédonisme. Ces valeurs sont beaucoup trop futiles pour combler le vide existentiel de notre culture.
Je conclurai en citant à nouveau Jung : “l'homme doit pouvoir dire qu'il a fait de son mieux pour se former une idée de la vie après la mort, ou s'en créer une représentation - même s'il doit reconnaître son échec. C'est gâcher sa vie que ne pas le faire. S'il peut élargir sa personnalité, alors la névrose généralement disparaît. Pour cette raison, le développement spirituel a toujours été pour moi de la plus haute importance."
(1) Les scientifiques engagés dans cette recherche sont Saul Perlmutter, Brian Schmidt et Adam Riess ; ils se sont partagés le Prix Nobel de Physique en 2011.