Vivre en autarcie, pourquoi? il ne s'agit pas deans cette de vivre seul, s'éloigner du monde moderne, ... mais bien de mesurer le sens écologique (et psychologique) que cela peut apporter.
Vidéo d'Yves qui vit en autarcie deûis 2012env (ouest de la France).
-100m2 de terrain bien géré peut suffire à produire 75% de l'alimentation à tendance matérielle d'un homme
-une machine à laver, il faut lui demander l'essentile: laver! le rincage peut etre fait à la main, et l'essorage aussi + le vent qui s'en charge
-eolienne pour remonter l'eau, avec 6 reservoir étagés pour les différents usages
-20L d'eau c'est suffisant pour une bonne douche meme avec des cheveux longs.
-tondeuse manuelle
Vidéo Bruno Lorthiois (agriculteur)
-autonome à 70% sur 2 ha
-vision exprimée un peu intello, mais idée de groues autonomes à 50-90% en relation a des horizons croissantq qu participent à l'autonomie des voisins.
Lecons de vie, de la nature, de psychologie...:
-l'autonomie s'est relatif. On a besoin d'apprendre ou echanger des techniques ou des matériaux,... Contrairement à l'autarcie, l'autonome a en fait bcp besoin des autres tout en ayant don degré de liberté maximale à son niveau sans les autres.
-on peut recourrir aussi à des bien communs exploitables pas tous, mais ca suppose des règles: cf reflexion infra 'Exploitation/gestion de biens communs'
)
- c’est d’essayer de produire une partie de sa nourriture sans compter sur les autres.
-vivre sans dépendances et s’affranchir du conformisme c’est n’avoir d’autre choix que de regarder à l’intérieur de soi et de trouver en soi-même les ressources pour répondre aux contraintes de survies.
Exploitation/gestion de biens communs
(sources: article)
On peut distinguer plusieurs systèmes qui on existé, principes voire théories:
.Modèle des bien communs exploitables pour tout un chacun sans contrepartie: pratiques ancestrale de l'homme préhistorique (avec conséquences parfois harmonieuse/pacifiques/complémentaires mais souvent d'affrontement/guerrière), jusqu'aux droits coutumiers au Moyen-Âge, comme les communs UK(r): cette organisation fut mise à mal à partir du 12e et surtout du 15-18° siècles sous la pression du liberalisme/commerce pour agrandir les terres productives. La disparition de ce droit coutumier celée par l'enclosure act a conduit à la famine les plus pauvres et la perte d'autonomie de tous.
.Modèle opposée des bien communs tragiques / nota par Garret Hardin (The Tragedy of The Commons, 1968): elle présume que la gestion de biens communs est vouée à l'épuisement ou l'affrontement bref à un echec. seule l’appropriation, qu’elle soit le fait du marché (propriété privée) ou de l’État (propriété publique), peut garantir à long terme la préservation des ressources. Cela a servi à assoir l'économie libérale, et concernant les groupements a tendance autonome, à les isoler pour les protéger par des espaces de propriété privée ou publiques comme avec l'exemple de communautés, et des parcs naturels pour les peuples indigènes, mais sans souvent arriver à en respecter le fonctionnement autonome, en les incluant bon an mal an, parfois insidieusement, par gestion directe soit par le marché, soit par les États. Il en est de meme des communs naturels non anthropisés mais exploité par les animaux et plantes, avec la notion de reserve, qui deviennent l'enjeu de ressources convoitées (l’eau, la mer, les forêts).
.Modèle des biens communs viables gouvernables (avec quelques règles/principes) / nota par Elinor Ostrom (Governing The Commons, 1990): la gestion de biens commune demande pour etre viable 8 principes de gouvernance des communs:
— des groupes aux frontières définies ;
— des règles régissant l’usage des biens collectifs qui répondent aux spécificités et besoins locaux ;
— la capacité des individus concernés à les modifier ;
— le respect de ces règles par les autorités extérieures ;
— le contrôle du respect des règles par la communauté qui dispose d’un système de sanctions graduées ;
— l’accès à des mécanismes de résolution des conflits peu coûteux ;
— la résolution des conflits et activités de gouvernance organisées en strates différentes et imbriquées.
Ces principes paraissent bien nbrx/complexes... et sous tendent des modèles ou fonctionnement collectivistes (ex du Kolkoze au Kiboutz) avec plus ou moins de respect d'une réelle autonomie, et l'utilisation d'une monnaie d'échange: le comportement d’homo œconomicus s'est infiltré à tout échelles, très rarement sans que s'intaure un niveau de propriété, de droit/devoir et pouvoir, de monnaie-valeur (cas de la monnaie coquillages)
Les biens communs sont souvent considérés au niveau des connaissances (Paul Samuelson), néanmoins les communs de la connaissance ont aussi été mis à mal: la connaissance n'est plus non excluable (brevet, PI, TM,...) ni non-rival (ce que je sais ne prive personne du meme pouvoir)/ James Boyle (The Public Domain : Enclosing The Commons Of The Mind, 2003).
Dasn le domaine du numérique, l'open source montre qu'il est possible de créer et de gérer des communs numériques de façon efficiente. Les communs arrivent à mobiliser la créativité d’une communauté, à inspirer, et produire en collaboration (ex: wiki; logiciels libres, crowfounding,...). On distingue la production libre de droit (tracables), de communs.
La "malédiction des communs" est elle vraiment levée (dans ce domaine numérique du moins). Cela peut il participer à une renaissance de communs agricoles (kokopelli; communautés agricoles autonomes ou de proximité type Amap), forestiers (forets co-entretenues/exploitées), d'habitat (partagé), industriels (kit starters), d'environnements (fablabs), de fonciers (les jardins potagers des villes), ... On voit que toutes ces initiatives et développement ne constituent en général pas vraiment des bien communs mais y contribue intégrées dans le système économique en restant assez marginaux, et parfois concurrencés/depassés/phagocytés. Ils sont encore moins dans l'autonomie.