Voilà une molécule chimique toxique que les lobbys arrivent à maintenir à la vente tout en faisant interdire des désherbants efficaces peu onéreux et moins dangereux (à moyen et long terme).
Disons le tout de go, la plupart des desherbants qu'on nous imposent contiennant ce glyphosate, est à réserver à de (très rares) applications. Il fau préférer des méthodes plus saines: des desherbages mécaniques (arrachage) ou physiques (couverture>brulage), ou des agents chimiques comme le chlorate de soude (interdit ! quelle ble), ou naturels comme le purin d'ortie (interdit ! un comble), aux désherbants dits organiques (acide acétique ou acide pélargonique) et aussi aux desherbants commerciaux non basés sur le glyphosate (oxadiazon et diflufenicanil pour une action préventive sur les graines présentes dans le sol).
Pour résumer (tableau à faire composé / appli)
L'information ci après vise à débanaliser ce désherbant glyphosate (oublions le terme roun'du'p), car il est bien plus DANGEREUX et NON UNIVERSEL que ce que font croire les marketeurs, la réglementation, l'usage. A l'inverse, il s'agit de réhabiliter le chlorate de soude, le purin d'ortie et autres desherbants ou méthodes présentés comme dangereux (il faut voir quelle dangerosité), interdits (plus autorisés pourquoi?), ou trop fastidieux (le travail ou la santé?). Une raison de la situation repose sur le fait que ces derniers sont à trop faible valeur ajoutée pour les industriels et commercants!
* Supercherie, intoxication marketing,...
Un site anodin https://desherbage.fr présente le glyphosate avec seulement 3 autres principes actifs de telle sorte qu'il apparait bien sur comme le plus efficace et moins dangereux: l'Oxadiazon est bien loué, mais comme anti-germinatif; le Chlorate de soude efficace mais déclaré retiré de la vente en 2010 (certes) car très dangereux (argument fallacieux); enfin le sulfate de fer présenté comme anti-mousse (et acidifiant le sol donc favorisant les mousses!). Un bel outil non honnête... édité par Monsanto!
En creusant, on trouve qu'il existe quand même des désherbants organiques (acide acétique ou acide pélargonique), l'arrachage mécanique,.. peuvent être utiles. En effet,cela devrait être mis en avant pour la plupart des applications!
On en est arrivé à interdire le chlorate de soude sur des raisons fallacieuse:
1)il est toxique au motif d'accidents, de mauvais usages (quand il a été pulvérisé contre le vent). Tout produit etre utilisé adéquatement (imaginons le glyphosate bu - mal utilisé- )
2)il est utilisé pour d'autres usages dangereux, on ne pourrait donc le laisser comme produit grnad publique (c'est un comburant utilisé en pyrotechnie, à l'origine d'accidents). D'abord les artificiers préfèrent de plus en plus d'autres composés, ensuite ils sont soumis à réglementation et contrôles. Ensuite ce type d'interdiction devrait s'applique à nombreux autres pdt chimiques...
*Militer contre le glyphosate?
OUI, mais par forcément l'interdire:
Au niveau individuel/personnel, la dangerosité est plus cachée et sourde pour le glyphosate qu'avec le chlorate de soude. Moi je préfère un produit dont on voit vite les méfaits (irritant, voire corrosif), qui résultent d'ailleurs d'un mauvais emploi, sans effet long terme (il se dégrade en sel NaCl!) qu'un produit qui est présenté comme non/peu toxique (sans dire que c'est testé qu'à court terme; et encore...) mais qui produit des méfaits à long terme, et difficiles à lui attribuer (cancers, multifactoriiles...) . Pourquoi recourir à des molécules complexes, rémanentes, chères, sans avoir évalué les effets long terme et leurs produits de dégradation qui s'accumulent dans l'environnement et les chaines alimentaires ... Alors que les purins et le chlorate de soude sont efficaces et intégrés aux cycles biogéochimiques! Il suffit de précautions sur leur mode d'application (ne pas asperger contre le vent,...) et leur champ d'application (pour allées, surfaces < x, pas pour ceci ou cela). Il est illogique des les interdire quand les risques et précautions sont les mêmes que certains déboucheurs, que personne n'envisagent d'interdire... (car marché $ inférieur et pas de molécule alternative protégeable!)
OUI donc, il faut exiger des études approfondies sur le glyphosate, notamment long terme. Et dès à présent imposer aux fabricants (Monsanto, Bayer,...) et commerçants d’étiqueter leurs produits au glyphosate avec une mention "non testé long terme, possiblement toxique et notamment cancérigène,...".
A l'instar, il faut imposer les mentions adéquates (corrosif) pour le purin d'ortie et le chlorate de soude, et pour leur usages (ne pas pulvériser...), plutôt que les interdire!
Au niveau collectif, le Glyphosate est un élément d'un système de traitement sanitaires et de fournitures de semences qui rend les agriculteurs dépendants de l'agrochimie, et de plus en plus car il faut augmenter les doses, suivre l'évolution de semences toujours plus résistantes ou productives mais fragiles à des changements non attendus.
OUI donc, il faut empêcher Monsanto de continuer à accroitre sa main mise monopolistique sur le marché des pesticides et semences (rachat en cours/2017; abus de majorité sur les contrats aux agriculteurs).
FICHE CONSEIL :
●Pourquoi vouloir utiliser le "bon vieux chlorate" -interdit2010- ?
Car il est simplement très efficace et peu onéreux, sa dangerosité immédiate incite aux précautions (au contraire du glyphosate) et sa dangérosité moyen et long terme est nulle (contrairement au glyphosate bioaccumulable et présumé cancérigène)
(tableau comparatif a faire CS % altern) : raisons/caractéristiques essl d’efficacité, cout, toxicité :(source)
Disponibilité: aucune légale. Poudres à 37-60%
Indications sur l’élimination (persistance et dégradabilité)
Non persistant et biodégradable dans le sol ; dégradation en chlorure de sodium.
Persistance d’action de 3 à 6 mois.
Mobilité et potentiel de bioaccumulation : non bioaccumulable
Effets ecotoxiques : non nocif pour les poissons et la daphnie, peu nocif pour les algues.
●Que faire maintenant sans Chlorate de Soude ? que faire si l'on ne veut pas nuire à l'environnement (et soi-même), et être efficace ?
=> Penser désherbant sélectif (a) ou plutot désherbage pas forcément chimique (b)!
a) La plupart des pesticides commerciaux proposés ... sont à base de Glyphosate (RoundUp), avec un ou deux adjuvants (anti-germinatif). Le Glyphosate est assurément efficace, comme desherbant total, appliqué par les feuilles, avec l’apparent avantage de pouvoir ressemer/cultiver dès 1 mois après. Ce n’est pas l’effet recherché pour un désherbage durable, aussi les formulations commerciales ajoutent alors un autre désherbant, plus durable, et des anti-germinatifs, qui sont alors nécessairement des molécules résistant aux soleil (UV), hydrophobes (pour résister au lessivage par la pluie), et donc typiquement bioaccumulables, donc toxiques pour l’environnement (et les organismes vivants, l’homme – du moins en long terme).
Un problème, pour un usage à effet durable, est que les graines savent apparemment s'adapter, il faut souvent changer d’anti-germinatif. Un autre problème est la toxicité, qui n’est pas apparente à court terme, mais semble enfin être reconnue à long terme (pour le glyphosate).
Il reste des pesticides 'organiques", "naturels'... reconnaissons le plus ou moins efficaces, et qui reviennent aussi assez cher...
= N'utiliser les désherbants commerciaux basés sur le glyphosate ou autres que pour les traitements ponctuels, localisés, adaptés, ou les autres traitements sont difficiles, peu efficaces, ou impossibles : traiter un pied de ronce dans un buisson, une petite zone envahie, ...
b) Alors... quelles alternatives non chimiques?
Envisager des techniques de desherbage "vertes", dont l'efficacité est souvent sous-estimée, pour les applications ou elles sont adaptées.
.Le grattage/retournement de surface marche très bien !
Ainsi, lorsqu'un paysagiste veut faire une pelouse d’un terrain d'herbe à vache envahie par le trèfle, il préfère aux desherbants plutot retourner le terrain au tracteur, étaler et bien égaliser, sécher au soleil (les racines mise à l’air meurent), il refait la manip une fois si possible. Puis il seme... La pelouse nouvelle étouffera les quelques 'mauvaise' (ou pas si mauvaise) herbes qui viendraient à ressortir.
Pour desherber les pareterre en ville, l’équipe municipale sarcle (gratte la terre entre les fleurs: ca seche et empeche les mauvaises herbes de pousser). Bien sur il faut le faire +/- régulièrement, mais cela ne fait pas beaucoup plus de travail que traiter au desherbant, repasse pour les loupés, contaminer/tuer certaines fleurs à garder,… et c’est bien moins cher !
.Recouvrir le sol d'un feutre ou paillis serré ou baches toilée fines, est très efficace, et bénéfique pour la terre: eau de pluie mieux gardée, réduit l'évaporation, coupe la lumière au sol et chauffe les plantes, empeche les graines de se déposer,... Cela peut paraitre cher en investissement, mais pas à l'usage comme le montrent les municipalité quei les adoptent pour leurs parterres en ville. La bache de plastique noir est moins ecolo et bénéfique pour la pluie (mais peu se justifier en production récurrente type maraichage). Une couche de matière organique épaisse (permaculture) est efficace mais demande plus d'entretien (mauvaise herbes y pousse, plus moins que sur le terre, et s'arrachent très facilement si on intervient pas trop tard)
Recouvrir le sol de cartons (biodégradables) peut etre une solution(asphyxiante) très rapide à mettre en place et enlever, et sans cout, quand on peut l'accepter visuellement et assez longtemps (qq semaines à mois selon la profondeur d'action souhaitée). On peut aussi y faire des trous et y planter...
.Proscrire les solutions sales: bruler au chalumeau (gaspillage d'énergie, traitement de surface seulement); Pesticides de sysnthèse remanants.
c) La solution est des solutions recourant a plusieurs methodes complémentaires. Typiquement un désherbant bio pour dégrossir, + grattage ou retournement de la terre.
*Forum futura Sciences "Mon voisin utilise le chlorate de soude, puis je faire un potager ?"
rps de Michel / goel22 considere que c'est pas grave le chlorate de soude, a coté du RundUp, et 'Cendre' resume tres bien:
-Le Chlorate de Sodium peut perdurer jusqu'à six mois en terre. C'est à voir, surprenant pour une molécule très soluble et active. En tous cas, cela ne constitue pas en principe un risque pour le jardin d'à côté.
Ceci dit, ça n'est pas un produit anodin: http://www.cdc.gov/niosh/ipcsnfrn/nfrn1117.html
La seule réglementation a consisté à limiter sa concentration dans les herbicides commercialisés. En effet, c'est un comburant utilisé en pyrotechnie, à l'origine d'accidents.
Donc, de plus en plus, on lui substitue des molécules organiques.
*http://forum.doctissimo.fr/sante/pollution/trouve-chlorate-soude-sujet_145460_1.htm : l'auteur comprend pas mois, le CS n'est pas toxique!
*Discussion ++/coccinelle03
http://forum.doctissimo.fr/sante/pollution/trouve-chlorate-soude-sujet_145460_1.htm
(et autres?: http://www.forums.supertoinette.com/recettes_464989.chlorate_de_soude.html ; )
*Wiki fr : revoir l’article
y poster (prévu/doctissimo)
Je suis aussi révolté par la suppression du chlorate de soude, c'est du pur lobbying des agrochimistes qui font plus de marge avec le glyphosate et autres substances, pourtant beaucoup plus dangereuses à mon sens.
La dangerosité n'est pas là où le lobby le montre: on ne voit que la toxicité immédiate, visible... Ainsi le chlorate avait été classé officiellement non nocif sur tests animaux, mais il est notable qu'il irrite, voire brule et à forte concentration explose, d’où quelques accidents ressencés. D’où le haro sur ce composé qui a le tord d'avoir gardé son nom chimique, qui fait tout plus peur qu'un nom commercial rond et élevé (round and up)...
Dès qu'on parle d'accident (domestique ou non), c'est ce qui arrive: comme le purin d'ortie, produit naturel par excellence, qu'elle absurdité d'en arriver à l'interdire à la commercialisation! Voilà ou en arrive la frisolité des politiques/réglementaires, relayée par le lobbying agrochimique, sur fond le plus souvent en amont d'opinion publique superficiellement informée. Revenons-en au chlorate de soude, et sa toxicité réelle (effet justement l’effet recherché en tant que désherbant!) sur tous les êtres vivants. On pourra faire prévaloir que les effets du CS ne sont pas spécifiques envers les herbes (au contraire du glyphosate et autres désherbant dits sélectifs – or ceci est à discuter !...).
Prenons du recul, et posons nous des questions : Faut il interdire tout produit dangereux ? pour l’homme seulement, et pour l'environnement? Faut il tenir compte que de la dangerosité (laquelle ?) et choisir / autoriser que le moins dangereux ? Quelle idée louable de choisir le produit le moins dangereux, ou interdire les plus dangereux. Ce n’est pourtant pas toujours ce qu’on fait ! parce qu’on ne se privera pas de produits actifs, qui sont corollairement dangereux (ou l’inverse !) :
Prenons la soude caustique ou l'ammoniaque pour déboucher les tuyaux... On ne les interdit pas mais réglemente. Certes le lobby industriallo-commercialo-politique sévit aussi pour développer le commerce de produits non génériques qui sont plus lucratifs. Faut il interdire le Destop (20% de soude causitique), ou le ??? ? (je ne listerai pas plus ne pas attiser la folie de l'interdiction à fort a à cri). Leur composant principal sont les ingrédients décriés ! mais on n’a rien sans rien, il faut un minimum de produit corrosif ou simplement actif pour faire quelque chose ! Prenons l’eau de javel, qui est proche du CS (hypochlorite de Sodium), par son pouvoir oxidant (production de radicaux O°). Personne ne veut l’interdire ? Personne ne veux se baigner dans une piscine ou porter dson T-shrit blanchit ? Certes, on doit s’attendre qu'à forte concentration de chlorate, les algues, insectes, poissons,... aquatiques soient aussi "irrités", ou « salés ». Mais regardons à long terme, une telle pollution au CS se résoudra naturellement. De meme le sel n’est pas sans danger : deverser des quantité de sel exageré tue la végétation, et pourrait rendre les nappes phreatiques imbuvables ,…: mais comparé aux tonnes de sel deversés sur les route en hiver, quelques kg de CS sont plutôt négligeables…
Au contraire, lisez les effets -cachés/Monsanto- du glyphosate, par ex pour les populations en amerique du sud qui vivent à coté des épendages massifs de Round up (n'ayons pas peur de le nommer) sur les cultures de soja transgeniques (transformés pour supporter cette molécule développée pour être nocive, un comble!). Une étude approfondie montrera que la dangerosité d’un agent comme le CS est certes directe mais local, visible et réversible donc plus facilement parable ou corrigible, alors la dangerosité d’un agent comme le Glyphosan est invisible à court terme et localement mais rémanente, sur donc une population élargie dans l’espace et le temps avec des effets et des traitements curatifs ou environnementaux plus couteux.
Le problème ne se pose donc certes en terme de dangerosité, et il faut voir quelles dangerosités (les effets et leur cout direct et indirect et durée de traitement), mais aussi de culture, éducation (à l’emploi), environnement, …
Il est plus aisé et moins couteux de proposer un produit irritant peu onéreux avec des conditions de conditionnement adaptées à l’usage domestique, une réglementation, de l’éducation pour limiter les usages à risques,… que de proposer un produit apparemment non nocif qui sera banalisé et d’autant mal utilisé pour en payer un cout de traitements disséminé beaucoup plus important globalement. Sur les risques d’exposition :
-l’ingestion est citée, mais faut il vraiment considérer ce risque comme tangible ? Avant qu’un enfant n’absorbe 2g, il risque fort d’avoir crié à gorge déployé que sa langue ou ses yeux le brulent ! Idem quant à a absorber 10g ou 50g (létal) pour un adulte…
-le contact cutané : c’est bien le mode d’exposition le plus probable et fréquent. Ceci est favorisé par la formulation en poudre qu’il est tentant de prendre à la main, sans ressentir d’effet. C’est après humidification de la peau que l’irritation se developpe, ou dans l’heure de contact (irritation à sec). Ceci est stoppé par simple lavage à l’eau.
-le contact respiratoire : il est possible avec la poussière en manipulant la poudre, et par respiration des embruns en cas de pulvérisation de CS en solution. Or la manipulation de petites quantités ne génèrent pas de poussière ; or la pulvérisation n’est pas à recommander car moins intéressante pour ce type de désherbant que l’aspersion.
=>un conditionnement adapté pourra aisément dissuader de prendre la poudre à la main, ou produire des poussières, ou de pulvériser, ou d’introduire des objets ou solutions(1). L’information claire liée au produit (symboles de dangerosité, mode d’emploi) et plus élargie (éducation) complète cette prévention. NB : ces précautions valent pour d’autre désherbants, mais en l’absence de danger visible, elles sont alors moins efficaces..
(1): Il s’agit d’interdire d’introduire de la matière organique (un autre produit phytosanitaire) qe le CS détruira voire pourrait faire exploser
Sources
[SOU0]: wikipédia fr: ++ mais semble digression autres pdt, et info ?impartiale/interdiction reglm: que EU !
[SOU0']: wikipédia en: +++: plus synthetique, et info +partiale/reglm: interdit que en EU, pas autres usages...
[SOU]: europ.eu: La directive 91/414/CEE du Conseil du 15 juillet 1991 (jusqu'au juin2011) concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques; Voir actes modificatifs
Seuls sont autorisés les produits phytopharmaceutiques dont les substances actives figurent sur la liste de l’annexe I de la directive et qui ne présentent pas de risque pour la santé humaine ou animale, ni pour l’environnement lorsque le produit est utilisé dans des conditions normales.
L'acte concerne les "produits phytopharmaceutiques" dont chimiques et virus, mais le terme de pesticides n'est pas employé! Ni desherbants (ceux ci sont evoqués dans les "terme-clés de l'acte": "détruire les végétaux ou les parties de végétaux indésirables, à l'exception des algues"). Les évaluations de toxicité sont dans l'optique de sécurité alimentaire, parvois environnementale.
[SOU1]: santé canada: +++/reglem sur le CS
Les valeurs de létalité aiguë chez les animaux ne satisfont pas les critères prescrits au RPC (Réglement sur les Produits Controlés). Cependant, un certain nombre de cas de décès ou de blessure grave chez l'humain à la suite de l'ingestion de ce produit ont été signalés.
Le décès survient invariablement après l'absorption d'une dose de 100 g [4]; une dose de 5 à 10 g peut cependant être létale chez l'adulte, alors qu'une dose de 2 g suffit à entraîner la mort chez les jeunes enfants [5]. Le décès causé par un empoisonnement au chlorate de sodium survient dans une période pouvant aller de quelques heures à quelques jours, en raison d'une méthémoglobinémie grave, d'hyperkaliémie découlant d'une hémolyse massive, ou d'une néphrite aiguë [6].
L'Union européenne classe le chlorate de sodium comme suit : O; R9 - Oxydant. Explosif lorsque combiné à une matière combustible, Xn; R22 - Dangereux. Dangereux si ingurgité, et N; R51-53 - Dangereux pour l'environnement. Toxique pour les organismes aquatiques. Peut causer des effets indésirables à long terme dans le milieu aquatique [7].
Et conclure à la fin: il existe un nombre suffisant de cas d'empoisonnement chez l'humain associant le chlorate de sodium à une toxicité aiguë pour conclure que ce produit chimique satisfait les critères du RPC en regard de la toxicité aiguë, notamment ceux de la classe D1B. C'est donc un classement par suspicion basé sur des cas tangibles, surtout par principe de précaution, en vertue la LPD (Loi dur les Produits Dangereux)
[SOU2]: JO EU sur PesticidesResiduesCommittee.uk: relate la décision de non-inclusion au 2008/865/EC le 10nov2008
"non-inclusion of chlorate in Annex I to Council Directive 91/414/EEC and the withdrawal of authorisations for plant protection products containing that substance and withdrawal of authorisations for plant protection products"
!!! mentionne chlorates, mais pas chlorate de soude (qui semble le moins exidant/?&toxique, cf wikifr)
!!! cette décision concerne t elle vraiment l'usage comme pesticide:
dans le titre, concerne "plant protection", cad? protection des cultures(alimentaires), ?pas l'usage desherbant total?, ou usage domestique (à l'instar d'autre produits dangereux: ex destop/?chlorate, ... ; le perchlorate de potassium KClIO4 en pyrotechniqe
§3: recomandation pour EFSA (European Food Safety Authority), et !10: "The measures provided for in this Decision are in
accordance with the opinion of the Standing Committee on the Food Chain and Animal Health"
§4: examiné par "Committee on the Food Chain and Animal Health"
§5: met en cause -les effect dangereux "in particular taking into consideration the unacceptable exposure to operators": quelles conditions d'application du produit? par pulverisation certes, mais pdt applique surtout par aspersion , et le risque d'abord par ingestion; le §6 evoque qu'il n'est pas attendu que les conditions d'utilisation puissent etre compatibles...
-"information was insufficient to establish a definitive AOEL and to assess the leaching of a relevant metabolite to groundwater"; dc decision sur pbase de précaution; or la dégradation du produit semble plus rapide et donne des produits non nocifs (oxygen, ...) ou de nocivité compatible avec usages dans des produits xxx ...
[video]: http://www.idph-videos.com/nos-enfants-nous-accuseront.htm Vidéo sur la pollution, Monsanto
Chlorate de Soude: NaOHCl
Le CS était autrefois dosé autour de 99% ; celui-ci est descendu à 60%. Mais, pour des raisons liées à son caractère explosif s'il est mal (très mal) stocké, ou détourné de son utilisation première, il a été classé comme "nocif pour l'environnement".
En 2010 il a été tout simplement interdit à la commercialisation comme desherbant (?meme pour les professionnels?)
Eau de Javel: NaClO3, CAS: 7775-09-9
Le CS est classé toxique, car il est assurément toxique par ingestion (mode d’exposition accidentel pour un désherbant - comme pour le glyphosate!), et irritant par voir cutanée (mode d'exposition très possible si des conditions d'utilisations non adéquates ne sont pas prévues sur les etiquettes, et par connaissance ds produits chimiques - comme pour le glyphosate).
Le CS est aussi classé toxique pour l'environnement, mais il faudrait considérer la base de relargage industriel qui a prévalu a cette réglementation (en production, en traitement phytosanitaire). Le relargage par usage domestique dans les jardin chiffrerait difficilement un niveau préoccupant pour l'environnement.
= la dangerosité du CS est connue et manifeste (visible immédiatement) ce qui permet d'adapter les conditions d'utilisation. Il devient alors non significativement toxique de par la faible exposition humaine et animale et environementale atteinte, et la forte capacité des cycles biogeochimiques à le passiver (en oxygene + sel NaCl).
Persistance et dégradabilité: persistance d’action annoncée de 3 à 6 mois. Beaucoup moins en pratique / en cas de pluie, richesse du sol en matière organique,...
non persistant / dégradé dans le sol (matière orga nota) et par la chaleur en chlorure de sodium.
Mobilité et potentiel de bioaccumulation : non bioaccumulable
Effets ecotoxiques : non nocif pour les poissons et la daphnie, peu nocif pour les algues.
*Sources*
*(http://en.wikipedia.org/wiki/Sodium_chlorate)
Due to its oxidative nature, sodium chlorate can be very toxic if ingested. The oxidative effect on hemoglobin leads to methaemoglobin formation, which is followed by denaturation of the globin protein and a cross-linking of erythrocyte membrane proteins with resultant damage to the membrane enzymes. This leads to increased permeability of the membrane, and severe hemolysis. The denaturation of hemoglobin overwhelms the capacity of the G6PD metabolic pathway. In addition, this enzyme is directly denatured by chlorate reducing its activity.
Acute severe hemolysis results, with multi-organ failure, including DIC and renal failure. In addition there is a direct toxicity to the proximal renal tubule [2].
(à trouver) decomposition/passivation/neutralisation par les cycle biogeochimiques
(http://en.wikipedia.org/wiki/Sodium_chlorate ) decomposes above 250 °C to release oxygen and leave sodium chloride.
*MSDS*
MSDS/ercoworldwide(solution)
*Toxicité/pesticides*
Article du Senat201205 /Qualité de l’eau (attent pas les pesticides)
*Articles détaillé*
Pour évaluer la toxicité, il faut d'abord décrire ce qu'est le chlorate de soude, comment il agit...
On ne sait pas trop (secret commercial) si le chlorate de soude, comme tous les produits phytosanitaires, est conditionné avec des stabilisants, anti mousse et autres. Mais il semble (ffs/felicha) que ' le chlorate de soude (NaClO3) soit vendu simplement dilué avec de sel (il reconfirme à la fin: son mélange avec un quelconque produit organique est totalement incompatible, car il l'oxyderait immédiatement. Il ne peut donc être dilué que par un sel minéral, non oxydable, et le mieux indiqué est tout simplement le chlorure de sodium: NaCl).
Il se dissout très facilement dans l'eau. En solution, il y a un equilibre entre le forme moléculaire NaClO3 (très dominante) et les differentes formes ioniques Na+, Cl+ O°,... et differentes formes d'oxygène réactif (peroxides, O°, O°°, O-, qu'on resumera ci apres par O°). Le O° est très réactif, et oxide toute matière organique. Ceci est important à comprendre que le CS est plus toxique en solution qu’en poudre ! Eviter au possible le contact avec la solution de CS lors de la dissolution, l’aspersion du sol,…(dans l’arrosoir, la microcouche de saleté en surface consomme ce O° qui est décapée ; Eviter de laisser trainer dans l’arrosoir de la terre, un baton... qui dégrade inutilement le CS.
- La réaction créant l’oxygène O2 serait (adaptée de exp fusée chimi) .
2 NaClO3 ---> 2 NaCl + 3 O2
- Il y a une réaction secondaire de dismutation en perchlorate NaClO4 (?ca existe) et chlorure NaCl :
4 NaClO3 ---> NaClO4 + 3 NaCl
Dans le sol, au contact des racines des végétaux l'oxygène réactif brûle les matières organiques, à commencer par les racines vivantes, très sensibles (+ elles absorbent l'eau!). Le O° disparait progressivement, et il reste le Na+, Cl-, OH-, et in finé quand ca seche, cela transforme en NaOH et NaCl.
A noter que les matières organiques ‘mortes’ sont aussi attaquées, mais cela ne porte guère conséquence pour l'humus.
A noter que les animaux et microbes sont attaqués par le CS…
Les microbes et autres microorganismes sont souvent assez résistants ou s’enkystent pour résister aux agressions, mais le CS à un effet quand meme stérilisant sur le sol. Ceci le rend indiqué pour des allées, mais pas pour les sols arables dont il stoppe l’évolution (la microfaune mettra plus le temps a se reconstituer).
La toxicité sur les animaux doit logiquement exister, mais guère effective sur les gros animaux car il ne lèchent pas le sol, et meme pour des taupes voire des lombrics, ces animaux doivent tenter de s'échapper dès que le liquide corrosif les touche! La toxicité doit par contre s'exercer sur les animalcules qui n'ont guère la ressource de fuir assez loin, par contre ces animaux sont en général les plus prolifiques... et peuvent recoloniser le terrain traité après qu'il ait été "lavé" par les pluies.
En cas de gros excès..." bien sûr il diffuse et peut occasionner des dégâts collatéraux, mais c'est qu'il est alors mal utilisé! On voit les dommages rapidement, qui se réversent aussi assez rapidement.
***regardons les fiches de sécurité du CS (fs/coccinelle:
bien sur il y a des dangers, c'est un oxydant comme (eau javel), [a vérifier !]un carburant (comme le pétrole,). Aussi retrouve-t-on des effets toxiques. Mais cela se manifeste-t-il dans les conditions d'utilisation? Coté toxicité environnementale, il est dit
"Non persistant et biodégradable dans le sol ; dégradation en chlorure de sodium. Persistance d’action de 3 à 6 mois. Comportement dans les compartiments de l’environnement "
"Mobilité et potentiel de bioaccumulation : non bioaccumulable
"Effets ecotoxiques :
"Remarques ; non nocif pour les poissons et la daphnie
"Remarque : peu nocif pour les algues. "
Certaine algues sont notoirement connues pour bien résister à l'acidification des eaux... qu'elle eutrophisent! Dans les piscines, il faut parfois pour les eliminer alterner les traitements au 'chlore' (l'eau javel) et à l'ozone.
Qui se souci de la toxicité du chlore dans les piscines, et de l'eau de javel quand on passe la serpillière ou sur du linge mal rincés? L'hypochlrorate de soude libère aussi des oxygene actif (a verif)!
(sur un blog) Dangereux, un produit naturel, un produit chimique ?
Evidemment qu'il y a des produits naturels toxiques, comme et parfois plus (dangereux) que des produits chimiques simples !
le purin d'orties est dangereux, comme l'amanite phalloïde, le café, la cigüe. En fait on peut dire que toute substance est dangereuse, c’est une histoire de dose, fréquence, source d’administration, … : le sucre peut créer du diabète, le sel de cuisine de nb pathologies,… Au sens réglementaire, des substances aussi anodines que le NaCl (sel cuisine), et même l’eau !!! sont étiquetées comme toxiques à telle dose : l’eau a 50L/personne,…
Mais notre organisme peut rapidement les éliminer en cas d'ingestion de doses légères. Pour des desherbants en particulier, ex le purin d’ortie, tout repose donc sur les conditions d’utilisation, créant ou non des doses trop fortes.
Les produits chimiques simples, comme le chlorate de soude, présentent des dangers importants, souvent immédiats, par ex explosif, irritant, corrosif. Mais ces dangers sont non remanents car 1/ils sont consommés quand ils exercent leur toxicité 2/ ils sont sinon dégradés, en général in fine oxidés ou réduits en composants neutres, non toxiques.
Ce qui n'est pas le cas des organochlorés qui constituent une part non négligeable des pesticides. Ils peuvent rester stockés une vie entière dans nos cellules, car ils ne sont pas intégrés dans les cylcle biogéochimiques. Ces molécules, développés initiallement pour la guerre chimique (toxiques, defoliants), sont justement concues avec des cyles aromatiques complexes résistant aux UV, aux réactions biochimiques.
D'autre part, les organochlorés et organophosphorés ont un effet mutagène très fort sur nos gènes. En témoigne la forte augmentation de certains cancers autrefois rares chez les professionnels agricoles.
*Ecotoxicité: (chercher chlorate de soude dégradation dans le sol / google)
Le CS est lessivé dans le sol
http://www.ercoworldwide.com/fr/documents/ChloratedeSodiumRev2.pdf a voir: CS semble lessivé ds sol
http://www.senat.fr/rap/l02-215-1/l02-215-121.html a voir: CS semble se dégrader
http://e-environnement.futura-sciences.com/_forum/produit-basique-sol.html a voir: CS donne plus des matière enrichissantes qu'il ne se dégrade?
www.fr.wikipedia.org/wiki/Eau_de_Javel : L'hypochlorite de sodium réagit avec les substances azotées, .... toxiques et de nombreux produits de dégradation (chlorures) et métabolites lorsqu'elle a ... contact avec des métaux) en formant des chlorates et du chlorure de sodium
http://lofficinedujardinbio.blogspot.com/2008/08/desherbage-desherbant.html L'utilisation de chlorate de soude se fait sur toutes surfaces non plantées. ... Sa dégradation en chlorure de sodium (sel) prendra 3 à 6 mois et sachant que ...
Dégradation du CS
Source : rps 20101213/blog d’un ami de Coccinelle/blog, en fait pour LClO3, mais vaut +/- pour cs°
le chlorate NaClO3 est un oxydant puissant, quand il libere l'oxygène moléculaire (O°), qui est toxique pour les cellules vivantes, c'est pour cette propriété qu'il est utilisé comme desherbant, et sinon se transforme vite en O2 . Il est très instable. KClO3 se transforme en NaCl et O°.( NaCL n'est pas toxique).
*autres risques: explosion*
Le CS peut reagit avec la plupart des composé organiques... ainsi dans des formulations on a recourt qu'à des adjuvants minéraux. Par contre, si le CS est utilisé mélangé a d'autres herbicides ou pdt phytosanitaires ("pour faire mieux", en meme temps une action anti puceron,...), il a risque: aux dilutions d'utilisation le CS ne fera que décomposer les autres produits, mais à forte concentration, ca peut exploser!
Pareil, si on fait tomber quelque chose dans le flacon ou pot de CS... Le risque est minimisé par les faibles concentration (<30%) mais existe potentiellement. Il faut l'accepter et le gérer intelligemment, plutôt qu'interdire le CS aux particuliers (et au professionnels: agriculteurs), eu égards à l'utilité/efficacité du CS correctement utilisé. Qui aurait l'idée de supprimer le Destop car si on ajoute dedans quelque chose d'acide ca explose? Pour limiter le risque d'introduction de matières dans le pot de CS, pourquoi ne pas faire des goulot à grille (permet en outre de saupoudrer, cf infra/risque de brulure)
http://sevelin44.educanet2.ch/chimie.cosandey/chimie.exp/ :
experience#12: ?CS degageant O2 (dont fusée au chlorate): chlorate de potassium
- La réaction créant l’oxygène O2 est .
2 KClO3 ---> 2 KCl + 3 O2
- Il y a une réaction secondaire de dismutation en perchlorate KClO4 et chlorure KCl :
4 KClO3 ---> KClO4 + 3 KCl
expérience #20: inflamation spontanée à froid du Chlorite de Sodium (NaClO2 : pas le Chlorate NaClO3 !!) sur le thiocyanate d’ammonium . la réaction est :
NH4CNS + NaClO2 --> NaCl + N2 + 2 H2O + S
Le mélange s’échauffe, et jaunit par suite de la formation de soufre. Mais ce soufre finit par réagir avec le chlorite de sodium si ce dernier est en excès, selon l’équation : NaClO2 + S --> NaCl + SO2. Finallement, le mélange des 2 poudre s'enflamme à froid!
*autres risques: brulures, irritations*
Le CS provoque de fortes irritation et mem brulera les muqueuses. La encore, il s'agit de le manipuler correctement, plutot que l'interdire! Remarquons d'abord que la poudre <40% n'irrite et brule pas la peau comme ca, on peut la manipuler à la main –même si c'est déconseillé!!!- et se rincer les mains (mieux vaut rapidement). Mais il n'y a pas de raison de la toucher pour desherber, il suffit d'un conditionnement adapté (goulot par trop large pour saupoudrer), de mettre des gants,...Car la peau serait peut a peu irritée ou décapée par un contact poudre/peau long ou répété.
La France est le troisième consommateur mondial de pesticides (100.000 tonnes par an, dont 90 % utilisés en agriculture) (45(*)) et la contamination est le signe d'une détérioration de l'eau et de l'environnement dans son ensemble.
A comparer avec la conso de CS vs glyphosate...
* Sources alternatives de CS :
-?les bouchers (utilisaient/utilisent encore du KClO3)
-industrie chimique
●histoire de l’interdiction du purin d’ortie
(Article/lesmotsontunsens)Comment simplifier les procédures d'autorisation de produits phytosanitaires naturels ? Après deux ans et demi de réflexion, le gouvernement a courageusement tranché... en les interdisant (ou presque) ! Exit les purins d'ortie de mémé, vive le Roundup !
Tout débute en décembre 2005, avec le vote de la loi d'orientation agricole (LOA) qui excluait quasiment la plupart des produits naturels de la liste des phytosanitaires (herbicides, insecticides...) autorisés en France. Exit les purins d'ortie de mémé, vive le Roundup ! L'urgence ordonnée par le gouvernement, le décret était publié à peine deux semaines après le vote du Sénat. La République était en danger, il fallait sévir. Et vite !
Quelques mois plus tard, les inspecteurs de la répression des fraudes perquisitionnaient le domicile d'Eric Petiot, un dangereux horticulteur qui avait commis des livres aux titres aussi sulfureux et subversifs que "Les soins naturels aux arbres", dans lesquels il refilait ses bons tuyaux sur la confection de décoctions naturelles pour soigner ses carrés de légumes : purin d'ortie, préparations à base de fougères, pissenlits, sureau... Des recettes ancestrales qui font leurs preuves depuis que l'homme a découvert la binette.
Soigner les plantes par les plantes... illégal !
Les remèdes de mémé hors-la-loi ? Scandale ! Devant l'émoi suscité dans la population, sénateurs et députés ont voté dans l'urgence un amendement à la loi sur l'eau de décembre 2006. Celui-ci proposait de corriger la LOA afin de permettre - et surtout de simplifier - l'autorisation de commercialisation et d'utilisation des remèdes naturels, dits "Préparations Naturelles Peu Préoccupantes" (PNPP). Ouf ! On a eu chaud. Sauf que le décret vient d'être publié, le 25 juin 2009, au journal officiel. Après deux ans et demi de réflexion...
Un décret qui contredit l'esprit de la loi
Et au final, il dit quoi, ce décret ? Principalement que les PNPP doivent "avoir fait l'objet d'une procédure d'inscription sur la liste communautaire des substances actives" et "ne pas avoir fait l'objet d'une décision de refus". En clair, il faut larguer entre 100 000 et 300 000 euros et attendre trois ans avant d'être (éventuellement) autorisé à broyer de l'ortie, de la prêle, de la consoude, de la fougère... Procédure renouvelable tous les dix ans. Totalement irréaliste ! D'ailleurs, l'Institut technique de l'agriculture biologique a tenté sa chance au petit jeu des "procédures d'inscription sur la liste communautaire des substances actives". Juste pour voir... Résultat : deux ans de boulot, 80000 euros de frais... et toujours aucune nouvelle d'une éventuelle inscription ! Tout cela en pure perte puisque les recettes appartenant au domaine public, elles ne sont pas brevetables.
"Blocage évident"
L'association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants (ASPRO-PNPP) déclare qu'"au lieu de faciliter les procédures, ce texte crée un blocage évident". Selon l'association, l'esprit de l'amendement "voté par les législateurs des deux Assemblées en décembre 2006 puis réaffirmé au Sénat dans le cadre de la Loi grenelle I en janvier dernier, est méprisé". Et jeté aux orties ?
*utilisation*
Le chlorate de soude, comme tout desherbant, doit etre utilisé avec pertinence… il ne convient pas partout, il est à éviter dans certains cas,…
-l’usage principal est les allées, trottoirs,… et d’un manière les zones +ou-+ étendues durablement occupées à autre chose que la culture,
-pour des endroit ou débroussailler avec des moyen mecanique est plus dangereux que du desherbant chimique, , des zones ou il a une obligation (établissements classés) que les installations soit parfaitement " propre " (le mot propre est plutot impropre car la vegetation n'est pas sale ...), quand il n'est pas facile de trouver quelqu'un qui a la patience de debrousailler sans couper les fil electrique ou les tuyaux qui sont avec,…
-action antigerminatif: tres faible, préférer oxadiazon et diflufenicanil
ATTENTION
-utiliser du CS sur un terrain le stérilise, notamment à forte dose et de façon répétée. Néanmoins, l’effet est largement réversible à en croire la prolifération de mauvaises herbes sur des allées traitées… L’effet stérilisant sur un terrain non arrosé (c’est rare !) est plus important (accumulation de sel).
-Il faut aussi faire attention aux arbres alentours qui peuvent émettre des racines, longues et se trouver sous la zone traitée: on peut tuer un arbre distant (de quelques mètres à dizaines de mètres de la zone traitée selon les conditions...)
-il faut plutot sous doser , et en rajouter quelques mois plus tard la ou il n'y en a pas eu assez
-il n’est pas forcément utile de desherber/ Exemples de solutions, utilisées même par des pros: voir FICHE CONSEIL/Alternatives au début
La reglementation s'est d'abord limitée à réduire la concentration autorisée pour les particuliers (pas pour les agriculteurs?!!!), à 60% puis 30% puis 27.5%, jusqu'à l'interdiction en nov2009. La raison invoqué est le danger pour la santé (mais il y a sans doute un part d'amalgame avec les risques d'explosion semble t il avérés pour les utilisation comme comburant en pyrotechnie (les artificiers devraient pourtant être plus avisés qu'un jardinier lambda, et explosé a d'autres risques de brulure et explosion?)
En nov2009, les chlorates (et non spécifiquement le chlorate de soude (CS)) sont retirés du marché des produits phytopharmaceutiques en Europe, mais non ailleurs. Cela veut il dire que le CS est effectivement interdit, dans quelles conditions, usages, pourquoi...?
**
Rappelons d'abord que la directive européenne du retrait des chlorates date du 10nov2009, pour une règlementation 91/414/CEE qui est valide jusqu'à juin2011... Que le CS était autorisé (inscrit à l'annexe I) dans le cadre de cette directive depuis 1991.
Ensuite la réglementation EU 91/414/CEE concerne les produits phytopharmaceutiques (dont chimiques et virus) qui ne présentent pas de risque pour la santé humaine ou animale, ni pour l’environnement lorsque le produit est utilisé dans des conditions normales. Le terme de pesticides n'est pas employé! ni celui de desherbants (cas du CS) bien que ceux-ci puissent y être évoqués ("terme-clés de l'acte": "détruire les végétaux ou les parties de végétaux indésirables, à l'exception des algues"). On comprend bien que les pesticides soient clairement concernés, car ils sont destinés à soigner/prévenir des fléaux les cultures végétales (=traitement phytopharmaceutique), en détruisant des insectes, cryptogames,... responsables de ravages. Ou maladies ou induction de toxines (ergot du blé). Pour l'élimination des "mauvaises herbes" en cultures végétales on utilise en culture, outre le désherbage et autres techniques physiques, des produits chimiques sous le terme de 'désherbants', en fait 'désherbants sélectifs' car ils sont (+ou-) spécifiques de chaque maladies indésirée (atteintes cryptogamiques, insectes ravageurs,...).
Rappelons aussi que l'incidence des "mauvaises herbes" n'est pas comparable aux ravages et maladies des insectes et crytogames, et est souvent surévaluée (voir (10)).
(10) effet des "mauvaises herbes"., en culture.
On incrimine leurs effets négatifs en cultures (maraichère, cérealière, arboricole,...):
-le plus souvent pour la concurrence en eau (maraichage, céréales), ce qui est dans nos pays souvent adressable quand l'irrigation et les réserves en eau sont suffisantes, ou par des techniques culturales adéquates (desherbage, couvert protégeant le sol des graines
-rarement incriminées pour les nutriments.
-exceptionnellement pour la récolte:
Au terme porteur d'à priori négatif de "mauvaises herbes", on devrait parler de plantes adventices. La malherbologie en décrit même les bienfaits.
**
Les évaluations de toxicité sont faites dans l'optique de sécurité alimentaire, parfois environnementale.
*Enfin, regardons comment la reglementation a traité d'autres produits phytosanitaires:
le glyphosate avait été interdit ... puis remis sur le marché par pur lobbying, alors qu'on est passé de suspicions de toxicité à des preuves, mais il s'agit de toxicité long terme. Pour le CS c'est l'inverse: considéré non toxique depuis le début, et prouvé non toxique sur les tests classiques (dans les conditions d'utilisation), il devient toxique pour des raisons de précautions! et c'est une toxicité à court terme.
*Les ecolos proposent des solutions alternative pour le desherbage: le puring d'ortin (lui aussi interdit à la vente, c'est un comble pour un produit naturel), et le décapage thermique (au lance flamme, les dégats globaux pourraient etre moins visibles mais superieurs: effet serre); et l'eau bouillante (pas si anodin: risques de brulure supérieur au CS !! et contribution effet serre)
http://www.picardie-nature.org/spip.php?article214
http://www.maxisciences.com/herbic [...] rt514.html
http://www.organicagcentre.ca/Issu [...] sate_f.asp
Livre (ou chapitre) « Agriculture sans herbicide » POUSSET Joseph (pre H.Reeves) 2003: /books.google : +++ donne le ppx actifs :
-borates : Na2B4O (borax) ou ses sels (metaborates)
desherbants totaux très efficace et durable et peu toxique, mais renvient cher (forte dose) et risque de deséquilibrer le sol par excès debore (s’utilise a faite dose pour suplementer). Jusqu’à 1 an)
-Arsénites : NaAsO2, Na3AsO3: herbice totauxpar les feuilles ou les racines; très toxiques pour l'homme et anicamx a sange chaud? Interdits en fr
-huiles de petrole: obtenu pas distillation de petrole, doit ete pas torp legere/voltaile ni trop lourde (penetre mal les plantes); Les plus legères (pas trop : s’évaporent) provoquent un flétrissement rapide (preque immédiat) mais parfois reprise du végétal; les plus lourdes agissent plus lentement mais plus durablement; ce qui tombe au sol de decompose + ou - rapidement et complètement (ou non pour les lourdes;: résidus temporairmeent toxiques) ; utilisé come desherbant sélectif pour les ombellifères (carotte) car celles-ci y resistent bien.
-huile de thérébanteine : idem sélectif pour ombellifgere
-Sulfate de cuivre
-Sulfate de fer
-Chlorate de soude
-NaCl : peu efficace
+>conclusion : page 33 : utiliser
L’ac sulfurique pour les cereales
Le chlorate soude pour les plurianuelles et notazmment les rumex,…moyenne densité , terains caillouoteux,
-Le sulfate de cuivre pour céréales
-therebentine pour les ombellifères
*techniques culturales de desherbage
Vapeur d’eau
Chaleur solaire
Paillage naturel et paillage plastique (plasticulture)
-Le Diflufénican, entre aussi dans la composition de nombreux produits (ref http://e-phy.agriculture.gouv.fr/mata/9848.htm)
Il semble très persistant, avec un "potentiel de bioaccumulation élevé" avec un facteur de bio-concentration qui atteint un "seuil de préoccupation" (ref). A proscrire donc à priori.
-l'Oxadiazon
http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/notes/oxadiazon.htm ne dit pas la rémanence dans le sol.
-le "RongeTout".
http://www.semaille.com/amendementsproduits/herbicidenaturel/rongetout1lpretalemploi.php
C’est le seul produit qui contienne de l'acide pelargonique et qui soit autorisé en France (ref), contient lui-aussi 31.02g/L d'acide pélargonique et 4.95g/L d'Hydrazide maléique. C'est [URL="http://www.neudorff.fr/index.php?id=1122&tx_ffndfproductcatalogue_pi1[id]=1375&cHash=3c7107decdfc4ebeebb99a6b08a2d017"]un désherbant de chez Neudorff, et se nomme le FINALSAN ULTIMA AF (AMM n° 2090124),
ou son nom générique : http://www.plantes-et-jardins.com/catalogue/catalogue4.asp?id_variations=10043"
mais aussi sous d'autres noms : http://www.bayer-jardin.com/bayer/cropscience/jardincms.nsf/id/FR_Dsherbant_Nouvelle_Gnration.
La "maleïne hydrazide" est de l'hydrazide maleïque ([URL="http://e-phy.agriculture.gouv.fr/mata/6493.htm"]voir ici[/URL]), produit certes autorisé comme anti-germinatif (oui, oui, ça en est bien un) sur les pommes de terre et autres, mais absolument pas "bio", et tout aussi "chimique" [SIZE="2"](ah, le joli mot qui ne veut rien dire)[/SIZE] que les autres molécules herbicides. Quant à l'acide pelargonique, ça m'étonnerait fort qu'on l'extrait du Pelargonium. :S:
Bref, le ‘rongetout’ est loins d’etre un "produit naturel" (c’est un marketing mensonger à certains égards, et d’abord un greenwashing)
*THerbatk Plus*
mélange de glyphosate (comme le Round-up) et de Diflufenican (un vieux coucou de Rhone-Poulenc).
CS : CAS[7775-09-9 ] - essais
Pas trouvé/749 (compréhensible: pas d'usage biotech, danger)
Aucun articles ci dessous vendus 2008-2010
Sodium chlorate, 99% min
JC2790 017.014267 1Kg 28,50 EU 28,50
(Alfa Aesar, -17%, coef:1.0; 0%distrib – CA15750€/2012, 19294€/11, 14251€/10, 17400€/09 – Chimie cmd assez regul)
! aucune vente de ce CS, et certificat d'utilisation requis/web
JC2791 017.014267 5x1Kg 114,00 EU 114,00 P(AVv)
-> Mis en cmd 9/9/2010 1x1Kg(28€) pour client (a voir si chimie passe et sera a basculer stock transit, ou la passer moi avec autres pdt (mais alors en stock) ) ; idem 4/6/2012… Aucun stock 201207 ni 20120824 !
Sodium chlorate, 99%
14137R 039.93-1126 5x1Kg 99,0 98,00 EU 98€
(Strem Chemical, -20%, coef1.0, 0%distrib – CA 2520/2012, 2848/11, 3312/10<6132€/09, pas de derniere cmd en cours visible)
! aucune vente de ce CS moins cher mais non cmd car cmd 039 trop rares…
Sodium chlorate, 99%
14137C PAN.141658.1211 1Kg PS 35.9€(ex 34,50 EU 48€)
(Panreac; -30%, coef 1.4, 0%distr – CA : 0€/2012 à 2009) ! aucune vente de ce CS
-> Ai dmd9/9/10 à Laurence Rufet : tel./fax : 0478599558 (mobile : 0686898439) si pdt reglementé
Sodium chlorate, 99%
141374 005.22322-0010 1 KG 52.70euros (Acros -22%, coef1.0, -10% - CA 12600€/10 et 15600€/09)
(99%; mais les autres [Fisher] sont plus chers; cad prix équivalemment aux desherbants a 30-40% dans le commerce: 16eur/3kg30%)
-> Cmd article (22322-0010-1Kg) 9/9/2010 => Aucun stock 201206 ni 20120824 !
Sodium chlorate
14137F 085.244147 1KG 45.5€(2012)
Hypochlorate de soude (eau de javel)
Nul ne remet en cause l’intérêt de l’eau de javel, malgré la production de radicaux oxidants (comme le CS).
Dans l'eau de Javel, l'hypochlorite de sodium est mélangé avec du chlorure de sodium (formé par 2 NaOH + Cl2 → NaCl + NaClO + H2O.) La structure du composant actif (Hypochlorate de soude NaClO) partage les mêmes éléments que le CS (NaClO3), et il a un pouvoir oxydant similaire, donnant d’ailleurs aussi du CS !!! (et notamment par simple chauffage !):
Sous forme solide anhydre, NaClO tend en effet à se dismuter en oxygène O2, chlorure de sodium NaCl et chlorate de sodium NaClO3 :
2 NaClO → 2 NaCl + O2. 3 NaClO → 2 NaCl + NaClO3.
On relargue dans l’environnement des milliers de litres d’eau de javel chaque jour, de millions de ménagères, agetns d’entretiens, … son exposés à l’eau de javel (et donc aussi le Chlorate de soude !), a des concentrations allant typiquement jusqu’à 2.7% , et c’est autorisé. Les conseil de se protéger les mains (gants), d’éviter de respirer les vapeurs,… sont plus ou moins indiquées, on compte en fait plus sur l’éducation des gens, leur bon sens, et les effets d’alerte des effets de l’eau de javel : odeur, peau rendue lisse, taches sur les vêtements, picotements aux yeux…
Pour conparer, le CS est vendu a 37% maximum, et dilué a ?100g/10L soit
perchlorate de potassium
Le perchlorate de potassium KClIO4 est un oxydant plus puissante que le . En dépit des ses dangers, il est utilisé en pyrotechnie, et meme a été même ""proposée pour traiter l'hyperthyroïdie et l'hypothyroïdie liées à l'amiodarone" (article 1996; wikien)
Glyphosate (et 2,4-D and dicamba)
Article « Herbicide enlisted to a new war of weeds” (and new war of resistances to herbicids)
The emergence of weeds resistant to the most widely used herbicide is fostering a new arms race in the war against these menaces, which cost society billions of dollars annually in control measures and lost agricultural production.
glyphosate – introduced in the 1980s – has been the best-selling herbicide for over a decade.
About 94 percent of soybean acres were herbicide-tolerant, as was 73 percent of cotton acreage and 72 percent of corn acreage, according to the U.S. Department of Agriculture. That popularity fostered focused use of glyphosate instead of a range of herbicides, leading to the emergence of weeds resistant to glyphosate and a generation of farmers who aren’t well versed in the full spectrum of weed management.
Companies like Monsanto and Dow AgroSciences are introducing crops engineered with resistance to other herbicides such as 2,4-D and dicamba... some scientists, farmers and activists worry that continued over-reliance on chemical herbicides will result in weeds that are increasingly difficult to control.
●
La demi-vie du glyphosate dans les sols est généralement inférieure à 60 jours. (page 5/agrichem )