Plan: économies de papier | nouvelles techniques liées: papier de pierre
Le papier fabriqué à partir d'autres matériaux végétaux que le bois (papier conventionnel), majoritairement utilise, sont des solutions interessantes à certains égards:
-de facon générale, l'utilisation d'herbes permet d'avoir une plus faible teneur en tanins comparé au bois, or ces tanins sont l'une des raisons premières necessitant un consommation importante d'eau et surtout d'agents de blanchiment.
-un terrain d'une acre de chanvre produit plus de papier qu’un acre d’arbres, et deux récoltes par an peuvent être effectuées.
Pour la dimension historique, la constitution originale des U S A est imprimée sur du papier issu du chanvre. Aux U S il était possible de payer ses impôt avec du chanvre, à une certaine période il était obligatoire de planter du chanvre. Ford avait construit une auto dont la carrosserie était issu du chanvre. On fait des sacs plastic biodégradable en chanvre.
[T0127]vidéo de franceinfo vidéo. Un papier constitué de 80% de pierre (calcaire, kaolin,...) et 20% de résine (PEHD), qui est imperméable et résiste à l'eau, ne se déchire pas, est imprimable comme un papier ordinaire (en cellulose), est plus durable, ne jaunit pas et est insensible aux mites. Dont la fabrication demande beaucoup moins d'eau, de chlore,... Qui est recyclable... Vpilà un papier très attractif...mais il faut regarder le pour et le contre, notamment écologique (pollution: microparticules, encre,...), le cout,...
Au final, le papier de pierre semble présenter des atouts indéniables pour un usage ou compte la durabilité (livres, archives, cartes..), et en extérieur résistant à l'eau/humidité/moisissures/mites... (sans abandon à la nature! : étiquettes pour des pépiniéristes, emballage légers durables,..), ....
Son usage ne semble cependant pas vraiment pertinent beaucoup d'autres usages des papiers et cartons, normaux et majoritaires (presse, emballages temporaires,...). Il s'agit de veiller à un engouement qui irait sur des usages d'accroche marketing plus ou moins fallacieux quant à ses vertus; à une banalisation; à un non encadrement de ses déchets, recyclage,...
- Le matériaux constitutif principal est typiquement du calcaire, ressource qu'on peut considérer quasiment inépuisable, ce qui n'empeche qu'un niveau d'exploitation liée à une fabrication de quantités déraisonnables d'un papier de pierre poserait des problème esthétiques/écologiques/... Mais cela reste à maitriser tout comme du papier écologique (ce n'est pas un passport a surconsommer, gaspiller!), d'autant que le papier de pierre est recyclable avec un rendement très supérieur (le calcaire ne se dégrade pas contrairement à la fibre de cellulose) et un cout à prirori moindre.
Au final, l'extraction de roche et la production de papier semblent très écologique,comparé à la production de papier de bois (60 000L d'eau et 18 arbres pour 1 tonne de papier cellulosique).
- La résine(20% du papier) est faite de plastique (serait du polyéthylène - PEHD) considéré inerte et non toxique et parfaitement recyclable:
. 20% de plastic, cad que ce papier de verre s'apparente à un plastique disons 5fois plus léger.
. Le papier de pierre se décompose par photosynthèse (au soleil), dans un délai qui va de 12 à 18 mois. La dégradation du plastic doit néanmoins libérer des particules dans l'environnement avec relargage de polluants chimiques (dont les encres pourraient etre le plus importantes? car le PEHD est réputé non toxique) et des micro/nanoparticules: donc pollution chimique comparable à un papier cellulosique, mais a voir la quantité et nocivité des particules pour la chaine alimentaire.
. A ces égards, on peut voir son emploi comme à effet positif, réduisant par 5 les méfaits polluants du papier et bien plus s'il remplace des usages de papiers ordinaire trop dégradables et qu'il faut renouveler plus. Ou l'inverse si son usage se développe pour des des emplois moins pertinents, il peut conduire à des accumulations de déchets là ou le papier ordinaire est dégradé dans la nature. La pollution qu'il pourra engendrer sera d'abord le fait des humains, par un usage irraisonné, un gaspillage, un défaut de collecte organisée,... cad comme tout ce qui devient déchet.
- Le papier de roche peut etre détruit dans un incinérateur qui dégagera peut d'émanations toxiques -hors du CO2 qui sera en bien moindre quantité qu'un papier cellulosique), sans dépôt sur les parois du four. Il ne serait à priori pas besoin de fort apport énergétique, le plastic du papier faisant comburant, mais c'est à voir car l'ignition ne doit pas être très favorisée par 80% de calcaire. En tout cas pas trop de valorisation énergétique (thermique) à attendre. A voir aussi le calcaire recuit, plutôt en cimenterie qu'en nouveau papier de verre?.
. A voir si des techniques d'avenir pourraient, plutot que le bruler, récupérer de la résine -et sans inconvénient comme l'usage de solvants forts...-
. Quoiqu'il en soit, le papier de pierre semble don à nouveau très bien positionnable aussi en fin de vie.
- Le papier de pierre est durable et imperméable et résiste à l'eau. Il ne vieillit pas, ne jaunit pas et est insensible aux mites. C'est assurément des points forts qui dictent ses usages pertinents.
. Qu'en est il des autres usages "ordinaires" du papier (?90% du papier consommé l'est sans besoin des qualités citées): ils sont tout à faible possibles, néanmoins ils ne semble pas justifier, avec les considérations ci dessus (de cout écologique de A à Z) balancées par le cout économique, d'employer 20% de plastic avec sa consommation amont de pétrole et générer des pollutions de plastic microparticulaire en aval, évités par le papier conventionnel sous réserve d'en faire aussi une gestion responsable. Il est interessant de comparer un papier de pierre (plastifié dans la masse) a un papiers glacé (plastifié en surface): hors qualités citées plus haut, c'est le rendu d'impression, couleurs, texture... qui guidera la pertinence... et rappelera qu'il s'agit aussi de questionner la pertinence d'un papier très (trop?) technologique pour un usage souhaité (de luxe/confort/image/...) qui est aussi souvent un choix déraisonnable écologiquement voire économiquement.
z