Entretien | Teinture
Faut il s'habiller en blanc ou noir l'été, et l'hivers?
(ou idem avec des couleurs claires ou sombres) YQR2009 qui s'appuie sur l'article SciencesEtonnante201601.
(Question corollaire YQR2017: L'efficacité d'un radiateur dépend il de sa couleur? Pourquoi les radiateurs éléectriques modernes sont en général blanc, les anciens à eau chaude de couleur de la pièce, et les poeles étaient noirs)
-penser que le noir (ou le blanc) 'garde' plus ou moins la chaleur est une mauvaise piste: la couleur n'est pas directement liée à l'emissivité, du moins dans l'InfraRouge. Il faut voir si la chaleur (à garder ou éliminer) provient du corps ou de l'environnement, et quelle proportion l'emission de chaleur jouerait par rapport à la chaleur produite par le corps et celle recue du soleil ou celle perdue par convection. Ainsi les ours polaires (comme les inuits) arborent le blanc sans doute plus 'pour' passer inapercu afin de pouvoir chasser, que pour moins émettre de chaleur, alors que le blanc les prive de 30% d'apport thermique par la lumière (un fraction des jours et saisons).Surtout, le pelage importe d'abord comme isolant thermique (contre la convection) qu'au titre de sa couleur!
-penser que le blanc (ou le noir) 'repousse' plus ou moins la chaleur extérieure, entendons le rayonnement lumineux, est une piste plus nécessaire à considérer, mais non suffisante. Au contre exemple de l'ours polaire, ajoutons celui des bédouins, habillés en sombre:
la température sur ces vetements bleu (ou noir) par 38°C dans l'air a été mesuré à +47°C contre +41° pour du blanc, car la couleur sombre absorbe plus de rayonnement Le faible écart avec la temp.ext (+8 et +3°C) souligne qu'autre chose intervient. Le 1r interet du noir/bleu est d'arreter 80-90% du rayonnement pour que la lumière atteigne chauffe le corps. Mais elle émet aussi plus d'IR! Mais c'est le faible écart avec la temp.ext (+8 et +3°C) qui devrait attirer notre attention, montrant qu'autre chose que la couleur intervient. En fait, l'air chauffé sur le vêtement s'élève (un peu plus vite que pour le blanc, sans que ce soit critique!) et crée une circulation d'air favorisant l'élimination de l'évaporation de la sueur, qui refroidi le corps (maintenu à 37°C). Qu'un vêtement soit ample et couvrant (en surface) est au final le plus important. Puis ensuite qu'il soit d'une couleur sombre pour aussi 'couvrir' du risque de pénétration des radiations lumineuses. Rajoutez une autre couche, blanc (ou claire) cette fois, vous obtenez un tente touareg encore plus efficace: 1)couche blanche pour renvoyer efficacement la lumière sans chauffer 2)couche sombre et épaisse pour arreter le rayonnement (plus chauffant, d'ou couches d'air entre les 2 toiles) . Remarquons qu'une couche claire près du corps (pratiquée par les bédoins, le 'tricot de peau' francais,...) obéit plus à une souci de confort (coton doux, évitant l'abrasion de la toile épaisse) et d'hygiène (voir les taches de sueurs pour changer de vêttement).
-penser qu'il s'agit d'un équilibre thermique entre un source interne (à 37°C) et une source externe (variable, parfois extrême) illimitée. C'est la différence de température qui actionne la circulation d'air, pour nous refroidir agréablement l'été, et qui induit le la (ré)émission d'IR/chaleur perdue, qui nous refroidit désagéablement l'hivers. Nul ne sert de batailler contre le chaud ou le froid continu de l'extérieur, sans compter sur sa propre thermorégulation. Il reste aussi illusoire de vouloir absorber de la chaleur du soleil sur la banquise quand cet apport opère 2h/jour ou moins l'hivers et représentera 1 ou 10% de la chaleur nécessaire pour tenir la journée. En pratique, il s'agit plus de compter à maitriser sa thermorégulation propre (ne pas la perdre la chaleur qu'on produit l'hivers, permettre la sudation l'été) et se protéger des extrêmes externes (le grand froid/par l'isolation, et le grand chaud/par l’arrêt de la lumière). L'hydratation est un premier niveau, essentiel notamment l'été, et l'alimentation est un autre niveau, essentiel notamment l'hiver (apport calorique: aliments 'chauds') mais aussi l'été (aliments frais/froids, et dits 'froids' / de métabolisme/énergie)/
-il faut donc combiner les solutions de couleur (blanc/noir - absorbance lumineuse et emissivité IR), mais surtout de circulation d'air (ou isolation!), de couverture réglable (blouson ouvert), et de comportements (infra), ceci selon les conditions (intérieures: le corps humain; extérieurs: soleil ou non, vent ou non; air chaud ou non, humide ou non; d'autres considérations, telle que le besoin d'être camouflé, discret ou visible (esthétique)):
>Dans nos sociétés moderne de latitude tempérée,
.l'été, s'habiller blanc est un choix efficace si le tissus est assez épais (mais quand même perméable à la vapeur de sueur), si on ne craint pas le rayonnement filtré sur la peau, ni les salissures ou d'etre 'trop visible'. Sinon s'habiller sombre pourvu que ce soit ample! Si l'on craint le soleil et la chaleur, si on ne dispose pas trop d'eau ou à un métabolisme suant peu, une couche sombre ample sous une couche claire ample. [l'inverse est possible: couche blanche (moins besoin qu'elle soit ample, mais perméante) sous une couche sombre très ample]. Une solution atypique serait de s'habiller d'un ample feuille d'alumnium, à la fois reflexive et opaque et perméante ou ample (ne bloquant pas la circulation d'air sur la peau).
.l'hivers, s'habiller de la couleur qu'on veut pourvu que le vêtement soit isolant (mais non étanche), donc plutôt épais et clair. Remarquons la solution d'une feuille externe d'aluminium externe sur un isolant épais, et celle d'un vêtement sombre-fin-isolant- (plus difficile à réaliser/gérer: pour des situations particulières!, ex par temps ensoleillé sans vent...).
.en n'oubliant pas que le comportement reste le 1r rempart: se mettre à l'ombre ou porter un chapeau ou entrouvrir sa chemise ou remonter ses manches; se mettre à l’abri du vent ou encapuchonner;... Le comportement a un aussi un rôle préparateur/préventif pour endure le chaud ou le froid, comme évoqué par l'hydratation et l'alimentation.
Teindre des vêtements/linge pour leur donner une 2eme vie
* Produits de teinture: on trouve tout ce qu'il dans le commerce (supermarchés), mais on peut aussi trouver ailleurs (web) des quantités plus économiques et moins 'marketing'.
-ex de teinture standard: 1 ou sachets de à 8€ pour teindre 200-800g de linge (marque 'L'ideal'). Il faut se dépatouiller entre les formules proposée qui mèle le plus economique, le plus performantk le plus durable, le plus écologique,... Ce que j'en retiens:
. les teintures sont en général indiquées pour coton, lin, soie, viscose. Inutile d'envisager de teintu des fibres polyester, ... et à priori nylon,.... (A voir: polyamide)
. les pdt avec un seul composant n'ont pas de fixateur, et donc coloration à priori moins durable ce qui rend leur choix pas valable à prix 30-50% moins cher. Certaines teintures précise 'longue tenue', à privilégier (elles contiennent en plus du colorant un fixateur: poudre/gel)
. les pdt sans phosphate sont sensés plus écologique, mais bien plus chers. Pas valables quand on fait 1-5 teinture d'1-3kg par an.
. le '100% noir' ne contient qu'un colorant (black5), ce qui rend moins noir pour des vetement à la base un peu colorés (pour un ligne bleu, il est conseillé d'ajouter à la teinture noire la moité en colorant orange. Les teintures noires pas 100% contiennent d'ailleurs d'autres couleurs (marque 'L'ideal': RED180 et 198, YELLOW23,107, blueVER20108,203,21; VIOLET5).
Bref, j'opte pour la teinture textile noir ou bleu marine 'longue durée' (cad avec fixateur)
*** usage: tout est précisé sur le mode d'emploi. En résumé / veiller:
.le linge doit etre propre (sinon la teinture accroche moins bien, et se gaspille sur la crasse!). S'il y a une trace de peinture ou colle, elle ne sera pas teinte/se verra d'autant plus. Un trace limités peut etre atténuée avec un solvant organique.
S'il ya des taches décolorées (typiqueùment tache ronde due à l'eau de Javel; ombrages décolorés dûs une exposition prolongée à la lumière de la lune), elle seront en général colorées mais visibles. On peut les atténuer avec un marqueur indélébile (noir ou bleu marine selon la teinture).
Les fils de couture peuvent ne pas en coton ou en matière teintable. Il seront alors visible plus clairs voire totalement blancs sur le vetement noir ou bleu marine, ce qui peut etre un effet sympa/apprécié ou non.
-Ajouter le colorant et le fixateur (1 sachet ou barquette de chaque dont on coupe/ouvre un angle) et du sel fin (500g)
rem: l'ouverture des sachets ou barquette de teinture n'est pas forcément aisé: mettre des gants!
Le fixateur est ('L'ideal') du Trisodium Phosphate (le fixateur s.s.) et du Trisodium MetaSilicate (la poudre: permet que le produit ne se libère pas trop vite). Il semble possible et intéressant de commencer la teinture sans le fixateur (comme les pdt sans fixateur! teinture plus efficace?) et rajouter le fixateur au milieu du cycle machine (la fixation augmentant la durabilité de la couleur).
Il faut ajouter du sel, plutot du sel fin (?pour disoolution plus rapide, pas de grain coincé dans un pl et qui briile les fibre; ?...) en quantité notable (500g pour un machine, quelque soit la quantité de linge, contrairement au colorant qui lui est "consommé" par le linge)
-Ajouter le linge, bien ouvert, en ayant bien veille à enlever les objets des poches:
rem: la quantité de linge/colorant influe sur le degré de coloration (par ex 1 sachet de colorant avec 200g = noir ou bleu tres foncé, avec 800g de linge = teinte claire)
rem: un mouchoir papier oublié, ca consomme du colorant (et colorae moins le linge), et ca fait des miettes désagréables au repassage
-Demarrer un cycle de lavage normal à 30°C ou 40°C selon le colorant:
Pas de prélavage dans le programme choisi!
-En fin de cycle, enlever les barquettes (normalement vides/clean), et redémarrer un cycle de lavage avec la lessive ordinaire:
ca permet d'éliminer le colorant qui partirait aux lavages suivant au risque de griser les autres vetements clairs
-Pour l'écologie:
mieux vaut faire 2 teinture a suivre dans la machine, et faire le post-lavage sur les 2 tournées (en teinture, la cuve n'est pas pleine; en lavage/rincage ou peut charger)
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